Ce Document d’enregistrement universel a été déposé le 11 avril 2025 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) n°2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) n°2017/1129.
INCORPORATION PAR RÉFÉRENCE
En application de l’article 19 du règlement européen 2017/1129 (dit « Règlement prospectus »), les éléments suivants sont inclus par référence dans le présent Document d’enregistrement universel :
Des exemplaires du présent Document d’enregistrement universel sont disponibles sans frais au siège de la Société : 43 avenue des Trois-Peuples, 78180 Montigny-le-Bretonneux, sur simple demande adressée à la Société, sur le site internet www.prodways-group.com et sur le site de l’AMF www.amf-france.org.
Les informations figurant sur les sites internet mentionnés par les liens hypertextes www.prodways-group.com en section 5.4.3 du présent Document d’enregistrement universel, à l’exception de celles incorporées par référence, ne font pas partie du présent Document d’enregistrement universel. À ce titre, ces informations n’ont été ni examinées ni approuvées par l’AMF.
Les chiffres clés sont extraits des états financiers consolidés.
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Systems | 28,25 | 39,47 | 49,29 |
Products | 30,50 | 35,26 | 31,65 |
Structure et éliminations | (0,08) | (0,17) | (0,28) |
Chiffre d’affaires consolidé | 58.67 | 74,56 | 80,66 |
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Systems | 4,26 | 3,47 | 8,23 |
Products | 2,18 | 3,89 | 4,28 |
Structure et éliminations | (1,20) | (1,40) | (1,12) |
EBITDA courant * consolidé | 5,24 | 5,97 | 11,39 |
|
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Systems | 3,91 | 1,75 | 5,65 |
Products | (0,67) | 0,56 | 1,15 |
Structure et éliminations | (1,10) | (1,28) | (0,98) |
Résultat d’exploitation * | 2,14 | 1,04 | 5,82 |
|
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Résultat net consolidé | 0,61 | (14,02) | 1,58 |
Résultat net part du Groupe | 0,55 | (14,00) | 1,49 |
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Capitaux propres (1) | 53,47 | 53,43 | 67,06 |
Trésorerie disponible (a) | 12,06 | 16,22 | 14,10 |
Dettes financières (2) (b) | 14,69 | 19,19 | 17,52 |
Trésorerie nette (3) (a) - (b) | (2,63) | (2.96) | (3,41) |
Trésorerie nette retraitée (4) | (1,97) | (2,86) | (3,26) |
|
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Dépenses totales de R&D (1) | 1,03 | 2,20 | 2,66 |
Dépenses de R&D en pourcentage du chiffre d’affaires | 1,7 % | 2,9 % | 3,3 % |
Autres investissements capitalisés (2) | 1,90 | 2,3 | 2,60 |
|
| 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Systems | 152 | 201 | 186 |
Products | 243 | 288 | 287 |
Structure | 21 | 18 | 7 |
Effectifs totaux | 416 | 507 | 480 |
PRODWAYS GROUP est spécialiste de l’impression 3D industrielle et professionnelle avec un positionnement unique d’acteur intégré. Le Groupe s’est développé sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’impression 3D (logiciels, imprimantes, matières, pièces & services) avec une solution industrielle à forte valeur ajoutée technologique.
Le pôle Systems de PRODWAYS GROUP fournit à ses clients les moyens de produire des pièces en 3D. Le Groupe est l’un des principaux fabricants d’imprimantes 3D industrielles, avec une large gamme de systèmes d’impression 3D multi technologie (cire perdue, DLP® résine, frittage laser), et un acteur majeur du développement et de la vente de matériaux associés. Le Groupe a également une activité d’intégration des logiciels de conception 3D, simulation et optimisation SOLIDWORKS de DASSAULT SYSTÈMES. Les imprimantes 3D développées par PRODWAYS GROUP adressent un nombre important de secteurs, aux premiers rangs desquels le médical (et en particulier le dentaire), la joaillerie et l’industrie, pour apporter les leviers nécessaires aux sociétés innovantes souhaitant orienter leur production vers l’impression 3D.
Le pôle Products de PRODWAYS GROUP produit directement des pièces en 3D. Le Groupe est l’un des plus grands acteurs européens de la production de pièces en plastique et en métal avec un important parc d’imprimantes 3D sur l’ensemble des technologies d’impression 3D en France et en Allemagne. En parallèle, PRODWAYS GROUP développe et commercialise des applications médicales utilisant l’impression 3D pour les domaines de la podologie et de l’audiologie vendues notamment directement aux professionnels de santé.
En intégrant au cœur de son savoir-faire les logiciels, la conception de machines, de matières et de pièces, PRODWAYS GROUP se positionne sur l’ensemble de la chaîne de valeur et propose à ses clients une offre complète depuis la conception de leurs projets jusqu’à la fabrication de leurs pièces.
Au 31 décembre 2024, le Groupe emploie 416 personnes, est implanté dans deux pays et exporte directement 40 % de son activité.
Dès le début des années 1990, André-Luc ALLANIC, un des spécialistes mondiaux et pionnier de l’impression 3D, qui travaille sur de nombreuses technologies innovantes (stéréolithographie, frittage de poudre métal et polymère notamment), développe certains des premiers systèmes d’impression 3D européens pour le CNRS et pour la société LASER 3D qu’il rejoint en 1993. Les machines de stéréolithographie qu’il conçoit sont à cette époque déjà les plus rapides du marché.
En 2007, l’arrivée de la nouvelle génération de puces microélectroniques DLP® permet à André-Luc ALLANIC de concrétiser sa vision : il associe une puce DLP® à une diode UV à forte puissance (LED) avec pour objectif de concevoir les imprimantes 3D les plus précises et les plus rapides du marché. La technologie MOVINGLight® est née. André-Luc ALLANIC crée la société PHIDIAS TECHNOLOGIES pour lui permettre de commercialiser ces nouvelles machines intégrant cette technologie.
En 2013, André-Luc ALLANIC et Raphaël GORGÉ se rencontrent. André-Luc ALLANIC est séduit par l’idée de s’associer à un groupe industriel français à forte culture technologique. Raphaël GORGÉ mesure quant à lui très rapidement le saut technologique offert par la technologie MOVINGLight® ainsi que les moyens que EXAIL TECHNOLOGIES est à même de mettre en œuvre pour permettre son déploiement international.
En mai 2013, EXAIL TECHNOLOGIES acquiert la société PHIDIAS TECHNOLOGIES. La Société est renommée PRODWAYS.
En avril 2014, EXAIL TECHNOLOGIES crée PRODWAYS GROUP, qui réalise l’acquisition de la société DELTAMED, acteur de référence des matériaux pour l’impression 3D. Cette acquisition permet depuis au Groupe de maîtriser et de capter l’ensemble de la création de valeur du couple machine-matière sur les applications développées par le Groupe.
En juillet, PRODWAYS GROUP prend une participation de 20 % dans la société DENTOSMILE (devenue depuis BIOTECH DENTAL SMILERS), fabricant français par impression 3D de systèmes de gouttières transparentes pour l’orthodontie.
En mars, deux acquisitions marquent l’accélération de la stratégie du Groupe, qui vise à proposer à ses clients une offre multi-technologie et une gamme complète de services : l’acquisition par PRODWAYS GROUP d’INITIAL – leader français indépendant de la fabrication de pièces par impression 3D, et l’acquisition par PRODWAYS des actifs de NORGE SYSTEMS – start-up anglaise spécialisée dans la conception d’imprimantes 3D utilisant le frittage laser de poudres plastiques.
En novembre, PRODWAYS GROUP réalise l’acquisition de la société EXCELTEC, société spécialisée dans le développement et la vente de matières polymères premium spécifiquement conçues et optimisées pour le frittage de poudre, notamment pour les applications industrielles. Cette acquisition vient consolider la position du Groupe sur la technologie de frittage de poudre avec une offre complète d’imprimantes et de matières premiums, confirmant la volonté du Groupe de devenir la nouvelle alternative aux leaders sur cette technologie.
En janvier, PRODWAYS GROUP prend le contrôle de PODO 3D, start-up fondée par un podologue ayant pour ambition de développer une solution de modélisation et d’impression 3D d’orthèses plantaires.
En mai, PRODWAYS présente la première imprimante industrielle de frittage laser à moins de 100 000 euros. Cette nouvelle imprimante est le fruit de la combinaison des produits de NORGE SYSTEMS et de l’expertise des équipes R&D de PRODWAYS sur la technologie de frittage de poudre.
En juin, PRODWAYS GROUP crée la société CRISTAL pour reprendre les actifs d’un laboratoire dentaire français (laboratoire SOCA) avec l’ambition d’accélérer le développement des applications de l’impression 3D dans le domaine dentaire.
En avril, SAFRAN et PRODWAYS GROUP annoncent la signature d’un accord de partenariat technologique visant à collaborer pour le développement de matières et de procédés de fabrication additive. Dans le cadre de cette coopération, SAFRAN CORPORATE VENTURES prend une participation au capital de PRODWAYS GROUP.
En mai, PRODWAYS GROUP réalise son introduction en Bourse sur Euronext Paris. Cette levée de fonds d’un montant de 66 millions d’euros permet de continuer le développement ambitieux des activités du Groupe.
En juin, PRODWAYS GROUP annonce le développement de sa nouvelle technologie Rapid Additive Forging (RAF Technology) pour l’impression 3D métal de pièces de grandes dimensions.
Au troisième trimestre, PRODWAYS GROUP renforce son pôle d’activités médicales avec l’acquisition d’INTERSON PROTAC, un des leaders français des embouts pour prothèses auditives et protections auditives sur-mesure, avec l’ambition d’accélérer le développement des applications de l’impression 3D dans le domaine de l’audiologie.
En novembre, PRODWAYS GROUP élargit son offre pour l’industrie 4.0 avec l’acquisition de AVENAO INDUSTRIE, distributeur et intégrateur des logiciels de conception, simulation et optimisation 3D de DASSAULT SYSTÈMES depuis plus de 15 ans.
En juillet, PRODWAYS GROUP acquiert la société américaine SOLIDSCAPE, filiale de STRATASYS spécialisée dans les machines d’impression 3D pour les applications de fonderie de précision, destinées notamment au marché de la joaillerie. Cette acquisition renforce l’activité de vente de machines et la présence en Amérique du Nord et à l’international du Groupe à travers un réseau de distributeurs élargi.
En janvier, PRODWAYS GROUP annonce le renforcement de ses activités médicales avec l’acquisition de l’audiologiste SURDIFUSE-L’EMBOUT FRANÇAIS et devient le leader français des embouts auriculaires sur-mesure pour audioprothèses.
En mars, PRODWAYS GROUP lance son premier atelier d’impression 3D robotisé appliqué à l’industrie dentaire pour la production de gouttière orthodontiques.
Au cours de l’année, PRODWAYS GROUP équipe l’armée de terre française d’imprimantes 3D ProMaker P1000 pour ses opérations extérieures et annonce plusieurs ventes de machines d’impression 3D métal de pièces de grandes dimensions, dont une auprès de l’IRT Jules Verne, auquel PRODWAYS GROUP s’est associé pour révolutionner la production des pièces titane de grandes dimensions pour l’aéronautique.
En janvier, PRODWAYS GROUP lance en Europe une activité pour l’intégration des nouvelles solutions Cloud de la plate-forme 3DEXPERIENCE® DASSAULT SYSTÈMES et réalise une prise de participation minoritaire au capital de XD INNOVATION, partenaire majeur de DASSAULT SYSTÈMES pour cette activité en Amérique du Nord.
À partir de mars, PRODWAYS GROUP se mobilise pour participer à l’effort dans la lutte contre la Covid- 19 et répondre aux besoins de matériel inédits liés à cette crise sanitaire, notamment en mettant à disposition son parc d’imprimantes 3D professionnelles et en associant son réseau de clients, pour fabriquer des supports de visières de protection pour le visage.
Au cours de l’année 2020, PRODWAYS GROUP bénéficie de ses efforts passés et renforce sa position dans le secteur dentaire, à la fois dans les matières (contractualisation de ventes de résines liquides auprès de plusieurs nouveaux clients spécialistes du dentaire devant consommer plusieurs dizaines de tonnes de matières une fois leurs productions stabilisées) et dans les machines, avec de nouvelles fonctionnalités innovantes et des ventes multi-machines MOVINGLight® ProMaker LD-20 à des clients du secteur.
En novembre, PRODWAYS GROUP inaugure le nouveau siège d’INITIAL et site de production de pièces en 3D à Annecy, site réunissant une centaine de personnes.
En décembre, PRODWAYS GROUP fusionne l’ensemble de ses activités d’audiologie, INTERSON-PROTAC, SURDIFUSE et EMBOUT FRANÇAIS sous le nom INTERSON-PROTAC by PRODWAYS, afin de proposer un service aux meilleurs standards à ses clients et d’optimiser ses opérations.
En mai, PRODWAYS GROUP est sélectionné par l’État comme lauréat de l’appel à projet « Plan de relance pour l’industrie » et obtient ainsi une subvention de 3,3 millions d’euros pour son projet Futur3D qui permettra d’accélérer le développement des technologies du Groupe en développant les prochaines générations de produits et services.
En juillet, PRODWAYS GROUP acquiert 100 % de la société CREABIS GmbH, spécialiste allemand dans le service d’impression 3D de matières plastiques, lui permettant d’accroître la taille de sa division Products tout en pénétrant un nouveau marché en croissance en Europe.
En décembre, EXAIL TECHNOLOGIES, actionnaire majoritaire de PRODWAYS GROUP depuis sa création, distribue en nature l’essentiel de ses actions PRODWAYS GROUP à ses actionnaires. EXAIL TECHNOLOGIES, qui détenait préalablement 56,3 % du capital de la société ne conserve que 5,95 %. Cette opération améliore fortement le profil boursier de PRODWAYS GROUP, dont le capital flottant dépasse désormais 60 %. La famille GORGÉ reste néanmoins le premier actionnaire de la société, par l’intermédiaire de sa holding GORGÉ SAS (anciennement dénommée PÉLICAN VENTURE).
En mars, Michaël OHANA rejoint PRODWAYS GROUP en qualité de Directeur général.
En avril, PRODWAYS GROUP renforce son partenariat avec un acteur mondial de l'orthodontie autour d'un projet industriel majeur. Le groupe enregistre ainsi de nouvelles commandes pour son imprimante MovingLight et les matières 3D associées.
En juillet, PRODWAYS GROUP acquiert 100 % de la société AUDITECH spécialiste français dans la fourniture d’embouts auditifs à destination des industriels. Cette acquisition permet d’accroître la taille de sa division Products tout en pénétrant un nouveau marché en croissance en France.
En février, PRODWAYS sécurise une commande d'imprimantes supplémentaires pour le dentaire auprès d'un acteur américain.
En avril, PRODWAYS GROUP annonce la cession de sa participation minoritaire dans la société BIOTECH DENTAL SMILERS, faisant ressortir une plus-value significative.
En fin d'année 2023, PRODWAYS GROUP décide de recentrer son activité Imprimantes sur le segment industriel et d'arrêter la commercialisation de petites imprimantes pour le secteur de la joaillerie.
En février, PRODWAYS annonce la cession de sa participation dans la société CRISTAL.
En avril, PRODWAYS GROUP annonce la cession de sa participation dans la société SOLIDSCAPE.
En mai, PRODWAYS a présenté sa dernière innovation : une nouvelle machine basée sur sa technologie DLP brevetée, MOVINGLight®. La CERAM PRO est le fruit des efforts de R&D au sein de notre atelier de production situé à Montigny-le-Bretonneux, marquant une étape cruciale dans l’évolution de l’industrie céramique, en répondant aux nouvelles attentes du secteur industriel. Conçue pour répondre aux besoins spécifiques des secteurs aérospatial, automobile et autres, cette nouvelle machine ouvre la voie à des méthodes de fabrication céramique innovantes et efficientes. Les premiers succès sont d’ailleurs déjà notés dès fin janvier 2025 avec des ventes auprès de grands groupes dans le domaine de l’aéronautique.
En fin d'année 2024, Laurent CARDIN devient Directeur général délégué dans le cadre du départ le 2 janvier 2025 de Michaël OHANA, puis Directeur général le 3 janvier 2025.
PRODWAYS GROUP est l’un des leaders européens de l’impression 3D, procédé de fabrication additive consistant à créer des objets physiques par superposition de différentes couches de matière.
L’impression 3D a connu trois grandes phases historiques depuis les années 1960. Au cours de la phase de création (années 1960-2010), l’impression 3D était principalement utilisée afin de créer des prototypes. Le marché a connu plus récemment une amélioration importante des processus d’impression et le développement de nouvelles matières. Ces nouvelles dynamiques technologiques ont entraîné l’ouverture d’une phase de substitution. L’impression 3D permet aujourd’hui de fabriquer des pièces et des produits complexes. Cette technologie constitue désormais un complément et dans certains cas une alternative crédible aux techniques de fabrication traditionnelles. Les pièces, autrefois soumises aux exigences industrielles traditionnelles, peuvent désormais adopter dès leur conception une forme sur-mesure grâce à l’impression 3D.
Fondant sa stratégie sur ce nouveau cycle industriel, PRODWAYS GROUP a la volonté de se développer sur le segment du rapid manufacturing, impression 3D appliquée aux séries industrielles. Ce segment a en effet connu une croissance importante au cours des dernières années et a généré un chiffre d’affaires estimé de 18 milliards de dollars en 2023. Cette croissance du marché de l’impression 3D est liée à la tendance selon laquelle les grands fabricants utilisent de plus en plus cette technologie pour la production de masse.
Les matières principalement utilisées dans le processus d’impression 3D sont principalement le plastique et le métal.
Le Groupe est organisé en deux pôles d’activité : Systems et Products.
PRODWAYS GROUP développe, assemble et commercialise pour ses clients différentes gammes d’imprimantes 3D et de matières associées et distribue et intègre les logiciels de conception 3D SOLIDWORKS de DASSAULT SYSTÈMES. Cette complémentarité d’offre positionne PRODWAYS GROUP en tant qu’acteur majeur de l’industrie 4.0. Elle offre également une récurrence des revenus pour le Groupe en commercialisant les matières nécessaires au bon fonctionnement des machines achetées par les clients. PRODWAYS GROUP a ciblé deux secteurs prioritaires : le médical, et l’industrie.
PRODWAYS GROUP est l’un des principaux fabricants d’imprimantes 3D. Le Groupe développe plusieurs gammes de machines d’impression 3D basées sur différentes technologies :
Les machines conçues par PRODWAYS sur ces technologies sont majoritairement exploitées dans un environnement de production, le plus souvent en remplacement de méthodes de production conventionnelles. PRODWAYS commercialise ses imprimantes entre 100 milliers d’euros et 400 milliers d’euros pour une durée de vie pouvant atteindre 10 ans.
PRODWAYS GROUP produit des résines de première qualité pour l’impression 3D basée sur la technologie DLP® et des poudres polymères utilisées avec la technologie de frittage de poudre au laser, à travers ses filiales DELTAMED et PRODWAYS MATERIALS.
PRODWAYS GROUP propose une gamme de matières hybrides et composites sous forme de résines liquides et de poudres de polymères contenant des niveaux élevés de céramique ou de nanoparticules. Ces matières ont été conçues pour être particulièrement performantes et offrir des caractéristiques distinctives en termes de propriétés mécaniques (résistance et élasticité), physiques et esthétiques (couleur et transparence) et de stabilité dans le temps (vieillissement prolongé). Ces matières peuvent être utilisées à la fois avec les imprimantes du Groupe et celles des autres fabricants.
Certifiées conformes aux normes ou règlements médicaux les plus récents (norme MDSAP, EN ISO 13485 règlement européen sur les dispositifs médicaux 2017/745, ou approbation par la FDA – Food and Drug Administration – autorisation de mises sur le marché pour certaines), conditions préalables à la commercialisation de dispositifs médicaux, les matières d’impression 3D produites par le Groupe sont principalement utilisées pour la dentisterie esthétique. Elles adressent aussi les marchés de la bijouterie, le prototypage et le secteur aérien.
PRODWAYS GROUP produit et commercialise majoritairement des matières propriétaires et commercialise également des matières développées par des tiers.
À travers sa filiale AVENAO, PRODWAYS GROUP intègre et distribue les applications de conception et de développement 3D SOLIDWORKS et les nouvelles solutions Cloud de la plate-forme 3DEXPERIENCE® de DASSAULT SYSTÈMES. AVENAO maîtrise l’ensemble des problématiques liées au fonctionnement du bureau d’études et offre des solutions de conseil en conception 3D et intégration de solutions d’impression 3D.
En permettant de proposer aux organisations une offre complète depuis la conception de leurs projets jusqu’à la fabrication de leurs pièces, AVENAO renforce la stratégie d’intégration du Groupe et la collaboration entre DASSAULT SYSTÈMES et PRODWAYS GROUP dans le domaine de l’industrie du futur.
Avec son pôle Products, PRODWAYS GROUP est aujourd’hui l’un des plus grands acteurs européens de la production de pièces en plastique et en métal avec un important parc d’imprimantes 3D sur l’ensemble des technologies d’impression 3D, en France et en Allemagne. En parallèle, PRODWAYS GROUP développe et commercialise des applications médicales pour les domaines de la podologie (semelles orthopédiques) et de l’audiologie (embouts de prothèses auditives et protection auditive sur-mesure) vendues directement aux professionnels de santé.
Ce pôle permet par ailleurs d’atteindre plusieurs objectifs :
Ce pôle est une vitrine pour les clients potentiels.
Acquis par PRODWAYS GROUP en 2015, INITIAL est un des leaders français de la conception et de la production de pièces en fabrication additive et injection thermoplastique. Acquis en 2021, CREABIS est un spécialiste allemand de la fabrication de pièces en fabrication additive plastique.
Ensemble, INITIAL et CREABIS proposent un large éventail de solutions de conception et de production de pièces industrielles par impression 3D. Les pièces prototype ou série sont à destination des secteurs de l’industrie, de l’aéronautique et du spatial, du médical, du dentaire, de l’automobile ou encore du luxe.
Basés respectivement à Annecy et à Munich, INITIAL et CREABIS sont les entités du groupe PRODWAYS spécialisées dans l’innovation produit, l’accélération du développement et la production de petites et moyennes séries. CREABIS, spécialiste allemand dans le service d’impression 3D de matières plastiques, s’est parfaitement intégré au sein du groupe PRODWAYS. Un rachat stratégique opéré en 2021 pour ses projets de croissance à l’export. Les synergies déployées cette année ont été conformes aux prévisions initiales permettant d’offrir aujourd’hui toutes les technologies de cette division DIGITAL MANUFACTURING à l’ensemble des clients.
PRODWAYS exploite une cinquantaine de machines de haute technologie grâce à un parc unique multimarques. Celui-ci compte 33 machines de fabrication additive plastique, huit machines de fabrication additive métallique, huit centres d’usinage, six presses à injecter et un atelier de coulée sous vide, couvrant les technologies les plus mûres de l’impression 3D (MOVINGLight®, SLS®, SLA®, MJF®, Polyjet®, FDM®, DMLS®). Avec une couverture d’offre inégalée, de la conception produit au scan 3D en passant par la simulation numérique et son expertise dans la fabrication de pièces techniques plastiques et métalliques, INITIAL et CREABIS sont dimensionnés pour accompagner leurs clients sur la production de série, sur les technologies d’impression 3D ou plus conventionnelles grâce à l’injection thermoplastique. INITIAL et CREABIS ont produit, toutes technologies confondues, près de 3,5 millions de pièces en 2024. Forts de 30 ans d'expertise, d’une certification ISO 9001 et EN 9100 (chez INITIAL), et de l’énergie de 120 collaborateurs, INITIAL et CREABIS servent plus de 4 500 entreprises clientes, aussi bien grands comptes que petites entreprises, dans les domaines du médical, de l’industrie tous secteurs confondus et de l’aéronautique/défense, clients qu’elles accompagnent depuis la rédaction du cahier des charges, en passant par le prototypage, jusqu’à l’industrialisation et la production de préséries et séries.
2024 a été la poursuite de la consolidation des activités de la branche DIGITAL MANUFACTURING. INITIAL et CREABIS ont su, grâce à leurs domaines d’expertises respectifs, accompagner leurs clients (historiques et nouveaux comptes sur des marchés ciblés) sur des projets complexes, de moyenne série et à haute valeur ajoutée.
L'activité DIGITAL MANUFACTURING propose également la technologie «3D Molding» qui allie des outillages fabriqués en impression 3D et l’injection thermoplastique. Cette alternative technologique innovante répond ainsi aux besoins des industriels qui peuvent désormais bénéficier de ce nouveau moyen de production pour réduire leur délai de mise sur le marché et montre une collaboration exemplaire des équipes tant sur le plan des compétences que sur le plan technique au service de l’innovation.
En parallèle, grâce à leurs plateformes web intégrées, les 2 sociétés ont continué d'offrir leurs services du devis à la commande en ligne pour les pièces en impression 3D plastique et métal. Cet outil assure une flexibilité et une efficacité accrue dans la réalisation des projets et offre un accès 7/7 et 24h/24 aux clients. Un service conçu pour optimiser et fluidifier les processus de prototypage et de production au service des industriels.
Les diverses activités de PRODWAYS GROUP sur l’ensemble de la chaîne de valeur permettent l’identification des applications et des secteurs clés où l’impression 3D serait susceptible de transformer les processus industriels traditionnels. Une fois ces marchés clés identifiés, PRODWAYS GROUP se développe et commercialise par des entités dédiées et spécialisées comme PODO 3D (qui commercialise l’offre Scientifeet®), INTERSON PROTAC et AUDITECH. Pour l’ensemble de ces applications médicales, la fabrication additive remplace les processus de personnalisation manuels longs et coûteux tout en offrant une meilleure précision et qualité des prothèses.
INTERSON-PROTAC, le leader français des embouts de prothèses auditives sur mesure
Depuis les acquisitions d’INTERSON PROTAC en 2017 puis de SURDIFUSE-L’EMBOUT FRANÇAIS, qui ont fusionné en 2020, PRODWAYS GROUP est un leader français de l’audiologie. INTERSON PROTAC conçoit, fabrique et offre aux audioprothésistes et industriels des embouts pour prothèses auditives et embouts de protection sonore réalisés sur-mesure d’après les empreintes du conduit auditif de chaque utilisateur.
En 2022, INTERSON PROTAC acquiert la société AUDITECH INNOVATIONS, spécialiste français des protections auditives individuelles sur-mesure. Cette opération marque une accélération de la stratégie de développement avec la poursuite de la dynamique de croissance externe. Grâce à cette acquisition, PRODWAYS GROUP augmente significativement la taille de sa division d’audiologie sur-mesure, activité à forte valeur ajoutée et à forte récurrence. La complémentarité entre les sociétés permet aux équipes d’AUDITECH INNOVATIONS de bénéficier de toute l’expertise de PRODWAYS en impression 3D, et plus généralement en transformation digitale des activités médicales, vecteur de création de valeur pour la société et ses clients.
Scientifeet®, une offre qui ambitionne de révolutionner le marché des semelles orthopédiques
L’offre Scientifeet® de PRODWAYS GROUP, portée par la filiale PODO 3D, révolutionne le secteur des semelles orthopédiques. Grâce à l’impression 3D, le marché est en pleine phase de transformation avec une forte rentabilité affichée des semelles 3D par rapport aux conceptions traditionnelles et un gain de temps observé sur toute la chaîne de production.
Le processus de fabrication d’une semelle 3D se décompose en quatre étapes distinctes : la réalisation d’un scan du pied du patient et la virtualisation de l’empreinte, la modélisation 3D, l’impression et la livraison de la paire de semelles.
Les semelles sont imprimées en 3D par INITIAL à Annecy en utilisant la technologie SLS®, puis envoyées par transporteur aux podologues qui les remettent ensuite aux patients. À ce jour, PODO 3D a vendu près de 311 000 semelles Scientifeet®.
L’impression 3D permet de transformer directement un fichier 3D immatériel en une pièce ou un produit fini sans passer par plusieurs étapes de transformation. Cette technique permet de limiter les stocks, de limiter les déchets de matière mais surtout donne accès à des conceptions de formes radicalement nouvelles. L’impression 3D joue déjà un rôle clé dans certaines applications, en particulier dans le médical (prothèses auditives, implants, etc.). Ses utilisateurs sont attirés par les différents avantages qu’apporte ce nouveau procédé de fabrication, en particulier l’amélioration de la qualité des pièces et des produits complexes, la réduction du temps et des coûts de développement d’un produit et l’accès à la personnalisation de masse.
La taille du marché de l’impression 3D a été estimée à 20 milliards USD pour l’année en cours et à 56,21 milliards USD sur cinq ans, enregistrant un TCAC de 22,66 % au cours de la période de prévision. Cette croissance du marché de l’impression 3D est liée à la tendance selon laquelle les grands fabricants utilisent de plus en plus cette technologie pour la production de masse(1).
Les développements rapides des technologies et des matériaux de production contribuent à stimuler la demande sur le marché de l’impression 3D. La croissance rapide des techniques et des matériaux d’impression 3D se produit dans le monde entier, ouvrant de nouvelles possibilités en matière d’impression 3D et créant des produits de conception complexes et personnalisés.
Par exemple, les nouvelles technologies d’impression comme le frittage sélectif laser (SLS) et le frittage laser direct des métaux (DMLS) permettent de créer des pièces métalliques complexes avec une grande précision. Cela ouvre de nouvelles opportunités pour l’impression 3D dans les secteurs de l’automobile, de l’aérospatiale et de la défense. Alors que l’exploration spatiale connaît un changement de paradigme, la demande d’impression SLS devrait augmenter, avec un nombre croissant de pays se préparant au lancement de satellites.
De nouveaux matériaux comme la fibre de carbone et le graphène sont également développés pour l'impression 3D. Ces matériaux sont solides et légers, ce qui les rend idéaux pour diverses applications. Par exemple, la fibre de carbone est utilisée pour créer des pièces de voitures de course imprimées en 3D, et le graphène est utilisé pour créer des implants médicaux imprimés en 3D. Par exemple, en novembre 2022, Inkbit, une entreprise de fabrication additive basée dans le Massachusetts, a présenté son dernier matériau de fabrication additive, l'élastomère Titan Tough Epoxy 85, à Formnext. Ce matériau améliore les performances pour les applications nécessitant une grande précision et des propriétés mécaniques de qualité production.
Les progrès rapides des technologies et des matériaux d’impression sont lune des principales tendances contribuant à la croissance du marché de l’impression 3D. À mesure que ces technologies continuent de se développer, les fabricants peuvent utiliser l’impression 3D dans diverses applications finales.
L’Amérique du Nord détient la plus grande part du marché.
À noter que 3 des 4 premières zones géographiques du marché de l'impression 3D correspondent aux zones dans lesquelles le groupe PRODWAYS est implanté (États-Unis, Allemagne et France avec la Chine comme 4e zone) Ce marché industriel se divise en deux branches : l’impression de la pièce finale (approche directe) ou l’impression d’un moule permettant ensuite de concevoir la pièce finale (approche indirecte).
La conception d’un moule selon un processus traditionnel est un processus long (allers-retours sur les spécifications techniques, plusieurs tentatives avant d’arriver au moule parfait, etc.). L’impression indirecte offre un gain de temps considérable pour la production de moules utilisés ensuite dans l’industrie. L’impression 3D permet de concevoir rapidement le moule disposant des spécifications techniques parfaites afin d’élaborer la pièce. L’approche indirecte est également utilisée afin de concevoir des pièces métalliques. En élaborant dans un premier temps un moule plastique qui sera ensuite utilisé pour élaborer la pièce métallique (ex : pièces de moteur d’avion développées par PRODWAYS GROUP). Trois grandes déclinaisons existent dans l’impression 3D :
Le prototypage rapide fait référence à la production de maquettes et de prototypes issus des données de conception assistée par ordinateur (CAO) en 3D ; Utilisés pour tester la fonctionnalité et la performance des conceptions avant la production en série ou pour évaluer l’apparence et l’ergonomie des produits(3).
La diversité des matières, des technologies utilisées, des systèmes d’impression et des produits conçus en impression 3D permet de répondre à un nombre croissant de contraintes, propres à chaque secteur d’activité.
Le marché est segmenté selon quatre axes :
PRODWAYS GROUP est un acteur intégré, présent sur le rapid manufacturing, multi-technologie, et spécialisé sur le marché industriel.
Le marché de l’impression 3D est un marché particulièrement dynamique présentant de fortes barrières à l’entrée (technologie, brevets). Le nombre d’acteurs majeurs reste aujourd’hui limité et les groupes demeurent de tailles relativement modestes. Aucun acteur ne concurrence PRODWAYS GROUP sur l’ensemble de son offre ; la concurrence est généralement verticale.
Le Groupe propose aujourd’hui une gamme de huit machines, de cent quarante matières et une activité de « service bureau ». Ses produits phares incluent :
L’imprimante 3D MOVINGLight® Dental Pro combine très haute résolution et précision, avec une productivité élevée grâce à ses deux têtes DLP® en mouvement, pour un coût par pièce optimisé. Comme son nom l’indique elle est destinée aux acteurs du dentaire.
Lancée en 2024 la gamme 3D MOVINGLight Ceram Pro combine grâce à la technologie MovingLight la haute résolution et une productivité. Cette nouvelle gamme se décline en 5 modèles et est destinée aux acteurs de l’aéronautique, de l’automobile et de la fonderie.
Une nouvelle matière révolutionnaire pour une production industrielle de modèles pour des gouttières orthodontiques d’une transparence inégalée. La résine Absolute Aligner a été développée dans le respect des exigences des laboratoires dentaires qui veulent une qualité irréprochable et une optimisation maximale.
INITIAL dispose d’une offre de fabrication de pièces en série en polymères et en métal à l’aide de la technologie de fabrication additive en particulier pour le secteur aéronautique.
La protection auditive sur-mesure brevetée Passtop® est un équipement de protection individuelle (EPI) antibruit particulièrement innovant par son concept. Le Passtop® utilise ainsi une chambre d’atténuation sélective du bruit qui se démarque des perçages habituels.
La protection auditive sur-mesure brevetée Earpro® est un équipement de protection individuelle (EPI) antibruit particulièrement innovant par son concept. Ce produit est l’un des produits phares de la société AUDITECH INNOVATIONS.
Les pourcentages se lisent à la fois en capital et en droits de vote. Les filiales indiquées sont celles incluses dans le périmètre de consolidation de PRODWAYS GROUP
Les mouvements importants (acquisitions et cessions) intervenus dans l’organigramme ces trois dernières années sont les suivants :
| Entrées dans le périmètre | Sorties de périmètre |
---|---|---|
2024 |
| CRISTAL et SOLIDSCAPE |
2023 | - | VARIA 3D |
2022 | AUDITECH et AUDITECH GMBH (1) | - |
2021 | CREABIS GmbH (2) | - |
|
La liste complète des sociétés du Groupe consolidées en 2024, regroupées par pôle, figure dans la note 13 de l’annexe aux comptes consolidés. Le tableau des filiales et participations au 31 décembre 2024 de PRODWAYS GROUP SA figure en note 8 de l’annexe aux comptes individuels de la Société. Les comptes consolidés sont insérés dans le chapitre 4.1 du présent Document d’enregistrement universel, les comptes individuels de PRODWAYS GROUP SA sont insérés au chapitre 4.2.
En début d’année, le groupe a vendu la société Cristal.
En 2024, PRODWAYS a finalisé son process de recentrage de son segment imprimantes en réalisant la cession de Solidscape en avril 2024. Celle-ci a généré le rapatriement de la production de la gamme MovingLight sur le site de Montigny-le-Bretonneux.
En avril 2024, PRODWAYS GROUP a poursuivi ses travaux pour maintenir sa position d'un des leaders en tant qu’acteur de référence de l’impression 3D pour l’orthodontie en lançant une nouvelle gamme « Dental Pro ». Cette année, des efforts ont été réalisés pour finaliser la nouvelle gamme d’imprimante permettant l’impression de modèles en céramique. Ces produits rencontrent le succès depuis la fin d’année 2024 avec des ventes auprès de grands acteurs européens de l’aéronautique.
À l’été 2024, la société DELTAMED a absorbé la société PRODWAYS MATERIALS dans un souci de simplification de l'organigramme. Cette opération n'a bien évidemment aucun impact sur les comptes consolidés du Groupe.
À l’automne 2024, le pôle Audiologie se regroupe sous la marque EAROW. La création d’EAROW symbolise la fusion des parcours de deux entreprises, Interson Protac et Auditech Innovation. C’est la rencontre de nos ADN respectifs, la mutualisation de nos compétences et savoir-faire, avec pour objectif de toujours innover davantage et mieux répondre à vos attentes. Enfin, cette nouvelle marque vient couronner une phase de croissance externe et de structuration de nos activités. EAROW servira nos partenaires audioprothésistes en répondant à leurs besoins d’appareillage et de solutions de protection auditive adaptées, grâce à une vaste gamme de produits. Mais également nos centaines de clients industriels et partenaires distributeurs, en les accompagnant dans la gestion des problématiques de bruit au travail.
PRODWAYS GROUP poursuit sa stratégie de développement ambitieux selon une série d’axes forts :
En 2022 PRODWAYS avait clarifié son organisation au sein de ses 2 pôles Systems et Products et définis 5 divisions que sont :
Chacune de ses divisions est dirigée par un Directeur général de division reportant directement au Directeur général de PRODWAYS GROUP.
PRODWAYS GROUP est le seul acteur intégré qui propose à ses clients tant industriels que professionnels des logiciels de conception, simulation et optimisation 3D, mais aussi une large gamme d’imprimantes 3D et de matières associées. La complémentarité de cette offre permet à tout client d'internaliser l'impression et lui garantir la solution la plus adaptée à son besoin et génère pour PRODWAYS GROUP une récurrence des revenus via la constitution de parc machines, les ventes de matières associées et les contrats de services et de maintenance.
Fondant sa stratégie sur un nouveau cycle industriel, PRODWAYS GROUP a décidé de concentrer ses activités sur le marché de l’impression 3D industrielle et plus particulièrement sur le rapid manufacturing, impression 3D appliquée aux séries industrielles. Les secteurs prioritaires et porteurs sur lesquels PRODWAYS GROUP développe plus spécifiquement cette stratégie sont la santé (et plus particulièrement le dentaire, première application mondiale de l’impression 3D pour la production), l’automobile, la fonderie et l’aéronautique.
PRODWAYS GROUP dispose aujourd’hui d’une capacité de fabrication de pièces et de solutions couvrant l’ensemble des secteurs où l’impression 3D s’est développée et pourra bénéficier de l’accélération de la production de séries.
La fabrication de pièces techniques plastiques et métalliques, est assurée par la division DIGITAL MANUFACTURING qui dispose d’une expertise sur chaque secteur. Cette division apporte sa connaissance au développement des machines PRODWAYS et offre une veille du marché permettant de détecter les nouvelles tendances du secteur. C’est également une vitrine pour les clients potentiels qui peuvent par la suite s’équiper de machines, de matières ou de logiciels.
Le Groupe a également développé un portefeuille d’applications médicales dans la podologie et l’audiologie. Ces applications permettent une optimisation de la valeur en captant plus de marge sur des marchés amenés à être transformés par l’impression 3D.
En 2023, l'exercice avait été marqué par un ralentissement de la croissance et la décision de recentrer son activité imprimantes sur le segment industriel. Les fondamentaux financiers étaient toutefois positifs (résultat courant positif, génération de trésorerie).
En 2024, le groupe a mis en œuvre ces décisions, générant une stabilité de son chiffre d’affaires. Toutefois, comme par le passé, les fondamentaux s’améliorent et sont donc de plus en plus robustes. Le résultat d’exploitation a doublé par rapport à l’an dernier, et comme les exercices précédents, le groupe dégage un résultat net positif et poursuit son désendettement.
Fin 2024, le Conseil d’administration a souhaité entamer une réflexion stratégique pour donner une nouvelle orientation au groupe. Cette réflexion intervient dans un contexte général de difficultés sur le marché de l’impression 3D. Ces évolutions de marché observées depuis plusieurs années remettent en cause les perspectives de déploiement de cette technologie à grande échelle dans le secteur industriel.
Dans ce contexte, PRODWAYS GROUP se félicite de la diversification de ses activités depuis sa création (logiciels 3D, imprimantes 3D, matières 3D, fabrication de pièces en 3D, applications médicales), permettant ainsi à l'entreprise de demeurer l'un des meilleurs acteurs du secteur en termes de rentabilité. Chacune des activités du groupe affiche individuellement des perspectives de développement prometteuses.
La direction générale de PRODWAYS a donc pour mission de développer chaque activité, d’en assurer la pérennité dans les meilleures conditions possibles, ainsi que de proposer de nouvelles options stratégiques visant à revaloriser l’action PRODWAYS. La société prévoit d’annoncer ses conclusions sur l’orientation de l’entreprise au deuxième trimestre 2025.
En 2024, le groupe a mis l'accent sur l'amélioration de la rentabilité de chaque activité plutôt que sur la croissance du chiffre d'affaires. Pour 2025, PRODWAYS GROUP conserve cette priorité et se donne comme objectif de maintenir un chiffre d'affaires stable ou en légère augmentation. Concernant la profitabilité, la société vise une amélioration du taux d’EBITDA courant par rapport à 2024.
La politique de Recherche et Développement du Groupe est décrite en note 6.2 de l’annexe aux comptes consolidés.
Le Groupe protège ses inventions et son savoir-faire soit par la confidentialité soit par le dépôt de demandes de brevets.
Compte tenu des coûts que représentent le dépôt et le maintien en vigueur d’un brevet, le Groupe évalue régulièrement tant l’opportunité de déposer une demande de brevet pour une invention donnée que la nécessité de maintenir en vigueur ses demandes de brevets, ainsi que l’adéquation de leur couverture territoriale par rapport aux activités actuelles et/ou futures du Groupe.
Les filiales de la Société déposent généralement en premier lieu une demande de brevet au niveau national. Chaque filiale profite ensuite du délai de priorité qui lui est accordé à la suite du dépôt de cette première demande de brevet pour approfondir la recherche d’antériorité et évaluer en interne l’opportunité d’étendre la protection à d’autres pays.
En dehors de la recherche et développement, les investissements courants du Groupe sont constitués pour l’essentiel d’acquisitions d’imprimantes 3D. Les autres investissements courants sont constitués de matériels informatiques, de logiciels, d’outillage pour les ateliers, d’aménagements et d’installations de locaux.
Voici la valeur des investissements sur trois ans :
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Recherche et développement (1) | 0,45 | 0,89 | 1,87 |
Autres immobilisations incorporelles | 0,51 | 1,11 | 0,72 |
Installations techniques, matériels | 0,37 | 2,0 | 0,38 |
Autres immobilisations corporelles (2) | 1,06 | 1,27 | 1,50 |
Totaux | 2,39 | 4,27 | 4,47 |
|
Le Groupe a régulièrement réalisé des opérations de croissance externe ces dernières années. En 2019, deux opérations avaient été réalisées, au sein du pôle Products, avec l’acquisition des sociétés L’EMBOUT FRANÇAIS et SURDIFUSE. Aucune opération n’a été réalisée en 2020. En 2021, la société CREABIS Gmbh a été acquise au sein du pôle Products et plus récemment, le Groupe a acquis en juillet 2022, la société AUDITECH INNOVATIONS.
Le Groupe n’a pas défini pour le futur d’objectifs en matière de croissance externe ni déterminé d’enveloppe budgétaire à consacrer à ces opérations.
Il n’y a pas d’investissement significatif pour lesquels des engagements fermes auraient déjà été pris. Aucun financement significatif attendu ne conditionne la réalisation d’un investissement prévu dans le Groupe.
Les immobilisations corporelles du Groupe sont composées d’imprimantes 3D, d’agencements, d’installations et de matériel informatique. Le parc de véhicules est très limité et essentiellement loué auprès de sociétés spécialisées.
Le pôle Products du Groupe réalise une activité de production industrielle de pièces, parfois en petite série. Les équipements de production dédiés à cette activité sont essentiellement des imprimantes 3D pour lesquelles il n’est pas aujourd’hui effectué de mesure de taux d’utilisation des imprimantes. Pour l’autre pôle du Groupe (Systems) il n’est pas nécessaire de disposer d’équipements de production significatifs en valeur, essentiellement des outillages et des petits équipements.
Le Groupe loue l’essentiel de ses locaux en bail commercial classique. Seul le site de Chavanod (38) occupé par les filiales INITIAL, PODO 3D est en pleine propriété. Les sites actuellement en location ne présentent pas de risque en termes de pérennité de disponibilité de ces sites ou de sites opérationnels similaires.
Les autres événements importants survenus entre la clôture de l’exercice et la date d’arrêté des comptes (19 mars 2025) sont décrits en note 12.3 de l’annexe aux comptes consolidés.
Le Conseil d’administration a arrêté le 19 mars 2025 les comptes consolidés 2024 qui font apparaître :
Les comptes consolidés ont été établis conformément aux règles d’évaluation et de présentation de l’information financière des normes internationales IFRS (International Financial Reporting Standards), référentiel adopté par l’Union européenne et publié au Journal officiel du 13 octobre 2003. Les chiffres présentés ci-après sont ceux des comptes 2024 et 2023.
Le chiffre d’affaires consolidé s’établit pour l’exercice à 58,7 millions d’euros, contre 74,6 millions d’euros en 2023.
Le niveau de revenus est en baisse par rapport au chiffre d’affaires publié l’an passé principalement du fait du changement dans la reconnaissance des revenus de l’activité Software en 2023 et des changements de périmètres. Comme déjà évoqué, le CA 2023, comparable à l’exercice de 2024, est de l’ordre de 59 M€. Le groupe réalise donc un chiffre d’affaires stable cette année. Dans ce contexte de marché difficile, PRODWAYS GROUP bénéficie de la diversification de ses activités. La société a su s’adapter grâce à des mesures prises rapidement en début d’exercice. Les effets sont notamment visibles dans la division Systems, qui réalise une croissance de + 6 % en 2024. La division Products poursuivra son redressement en 2025.
L’EBITDA courant (rapproché du résultat opérationnel dans les tableaux suivants) de 5,2 millions d’euros est en baisse par rapport à 2023 (6 millions d’euros), du fait des effets périmètre pour l’essentiel, la baisse de l’activité chez Products étant compensée par le redressement du pôle Systems.
Le résultat d’exploitation ressort à 2,0 millions d’euros, contre 1,0 million d’euros en 2023. Les « autres éléments du résultat opérationnel » s’élèvent à - 0,9 million d’euros contre - 13,6 millions d’euros en 2023. Ils concernent principalement des pertes de valeurs, amortissements et dépréciation d’incorporels. Le résultat opérationnel s’élève donc à 1,3 million d’euros contre - 12,6 millions d’euros en 2023.
Les charges financières (nettes des produits financiers) s’élèvent à - 0,2 million d’euros contre - 0,72 million d’euros en 2023.
L’impôt s’élève à - 0,5 million d’euros contre - 0,71 million d’euros en 2023. L’exercice clos le 31 décembre 2024 se traduit donc par un bénéfice net de l’ensemble consolidé de 0,6 million d’euros, contre un déficit de - 14,0 millions d’euros l’exercice précédent.
Le résultat net est réparti entre la part du Groupe pour 0,5 million d’euros (- 14,0 millions d’euros en 2023) et la part des minoritaires pour 0,1 million d’euros (- 0,02 million d’euros en 2023).
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Chiffre d’affaires | 58 669 | 74 565 |
Résultat d’exploitation | 2 138 | 1 035 |
Résultat opérationnel | 1 269 | (12 592) |
Charges et produits financiers | (199) | (721) |
Impôt | (457) | (710) |
Résultat net | 613 | (14 023) |
Résultat net part du Groupe | 545 | (14 009) |
(en milliers d’euros) | Systems | Products | Structure et éliminations | Consolidé |
---|---|---|---|---|
Carnet de commandes début de période | 12 887 | 2 324 | (11) | 15 200 |
Carnet de commandes fin de période | 28 956 | 1 974 | (26) | 30 903 |
Chiffre d’affaires | 28 248 | 30 504 | (83) | 58 669 |
Production immobilisée | 427 | - | - | 427 |
Production stockée | 52 | 149 | - | 201 |
Autres produits de l’activité | 529 | 89 | 31 | 649 |
Achats consommés | (11 860) | (16 400) | 1 238 | (27 022) |
Charges de personnel | (12 882) | (12 016) | (2 182) | (27 080) |
Impôts et taxes | (193) | (238) | (17) | (448) |
Autres produits et charges d’exploitation | (59) | 91 | (191) | (160) |
EBITDA courant | 4 261 | 2 178 | (1 205) | 5 235 |
% du chiffre d’affaires | 15 % | 7 % | n/s | 9 % |
Dot. aux amort. et prov. nettes des reprises | (353) | (2 852) | 109 | (3 096) |
Résultat d’exploitation | 3 909 | (674) | (1 097) | 2 138 |
% du chiffre d’affaires | 14 % | - 2 % | n/s | 4 % |
Paiement en actions | - | - | (103) | (103) |
Coûts de restructurations | (536) | (80) | 81 | (536) |
Amort. des incorp. reconnus à la JV lors des acquisitions | (192) | (100) | - | (291) |
Provisions inhabituelles pour pertes de valeur d’actifs | - | - | - | - |
Autres | - | 61 | - | 60 |
Sous-totaux des autres éléments opérationnels | (727) | (120) | (22) | (870) |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées | - | - | - | - |
Résultat opérationnel | 3 181 | (794) | (1 119) | 1 268 |
% du chiffre d’affaires | 11 % | - 3 % | n/s | 2 % |
Frais de R&D activés sur l’exercice | 408 | 46 | - | 454 |
Autres investissements corporels et incorporels | 246 | 555 | 182 | 983 |
(en milliers d’euros) | Systems | Products | Structure et éliminations | Consolidé |
---|---|---|---|---|
Carnet de commandes début de période | 2 771 | 1 431 | (82) | 4 120 |
Carnet de commandes fin de période | 12 887 | 2 324 | (11) | 15 200 |
Chiffre d’affaires | 39 471 | 35 261 | (166) | 74 565 |
Production immobilisée | 948 | - | - | 948 |
Production stockée | (201) | (109) | - | (310) |
Autres produits de l’activité | 380 | 44 | - | 424 |
Achats consommés | (21 131) | (16 314) | 535 | (36 910) |
Charges de personnel | (16 094) | (14 648) | (1 665) | (32 407) |
Impôts et taxes | (209) | (391) | (30) | (630) |
Autres produits et charges d’exploitation | 312 | 53 | (75) | 289 |
EBITDA courant | 3 475 | 3 895 | (1 401) | 5 968 |
% du chiffre d’affaires | 9 % | 11 % | n/s | 8 % |
Dot. aux amort. et prov. nettes des reprises | (1 725) | (3 333) | 125 | (4 933) |
Résultat d’exploitation | 1 749 | 562 | (1 276) | 1 035 |
% du chiffre d’affaires | 4 % | 2 % | n/s | 1 % |
Paiement en actions | - | - | (186) | (186) |
Coûts de restructurations | (2 768) | (255) | - | (3 023) |
Amort. des incorp. reconnus à la JV lors des acquisitions | (1 399) | (100) | - | (1 499) |
Provisions inhabituelles pour pertes de valeur d’actifs | (6 926) | 61 | - | (6 865) |
Autres | (4 381) | (553) | 2 880 | (2 054) |
Sous-totaux des autres éléments opérationnels | (15 474) | (847) | 2 693 | (13 627) |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées | - | - | - | - |
Résultat opérationnel | (13 724) | (285) | 1 417 | (12 592) |
% du chiffre d’affaires | (35 %) | (1 %) | n/s | (17 %) |
Frais de R&D activés sur l’exercice | 807 | 86 | - | 893 |
Autres investissements corporels et incorporels | 679 | 1 600 | 136 | 2 415 |
Le pôle Systems – comprenant les logiciels 3D, les imprimantes 3D et les matières et services associés – a réalisé un chiffre d’affaires de 28,2 millions d’euros sur l’exercice en hausse de 6 % sur une base comparable (effet Software et cession de Solidscape).
En effet, suite au nouveau contrat de partenariat liant PRODWAYS GROUP et DASSAULT SYSTÈMES à compter du 1er juillet 2023, et aux conséquences en résultant au regard de l’application de la norme IFRS 15, PRODWAYS GROUP est passé du statut de principal au statut d’agent à compter de cette date. Si cette modification était intervenue à compter du 1er janvier 2023, le Chiffre d’affaires et les Achats consommés et charges externes de l’exercice 2023 auraient chacun été minorés à hauteur de 7,4 millions d’euros dans la mesure où le statut d’agent conduit à comptabiliser en chiffre d’affaires la marge brute, et non le montant des ventes correspondantes. Dans cette hypothèse, le Chiffre d’affaires du groupe de l’exercice 2023 aurait été ramené à 67,3 millions d’euros sans impact sur les autres indicateurs de résultats.
2024 a été impactée par la cession de l’activité joaillerie, mise à l’arrêt en fin d’année 2023. Pour rappel, La contribution de Solidscape était de 4,9 M€ supérieure en 2023. mais également le recentrage de machine sur la gamme MOVINGLight®avec le lancement de la gamme Céramique.
Les ventes de Matières sont restées relativement stables en 2024. Le modèle récurrent de ventes de matières 3D et la grande satisfaction de nos clients ont une nouvelle fois permis de générer une profitabilité importante.
L’activité Software a réalisé une bonne année, quels que soient les indicateurs financiers. La nouvelle organisation commerciale, mise en place mi-2023, poursuit ses effets initiés en fin d’année 2024. La transition vers le modèle SaaS (Software as a Service) s’est poursuivie avec comme conséquence le lissage des revenus sur la durée des contrats (entre 12 et 36 mois). Cet effet défavorable est en revanche compensé partiellement par la forte hausse des ventes basée sur ce modèle SaaS, notamment grâce aux gains de nouveaux clients.
L’EBITDA courant du pôle est de 4,2 millions d’euros en hausse par rapport à 2023 grâce à l’amélioration de machine.
Le résultat d’exploitation du pôle ressort à 3,9 millions d’euros, le résultat opérationnel est en forte hausse à 3,2 millions d’euros. 2023 subissait l'impact des dépréciations d'actifs suite à l'arrêt de la joaillerie et des tests d'impairment.
Le pôle Products – comprenant la conception et fabrication de pièces à la demande et les applications médicales – enregistre un chiffre d’affaires de 30,5 millions d’euros sur l’exercice 2024 en baisse de - 6 % à périmètre constant corrigé de la sortie de la société Cristal en février 2024.
Si les synergies chez Digital Manufacturing ont continué leur intensification, le pôle a souffert des difficultés de l’audiologie.
Les activités de production de dispositifs médicaux à la demande (audiologie, podologie) ont affiché une performance hétérogène : Interson a vu ses ventes se réduire, celles d’Auditech sont restées stables (ventes indirectes dans l’audiologie) et celles de Podo en croissance (+ 17 % en volume), aidée par le lancement d’une nouvelle marque visant le marché des EPIs.
Si l’audiologie a donc souffert en 2024, pour partie liée à des difficultés internes, ce secteur continue de bénéficier de trois tendances structurellement porteuses : la pénétration de solutions digitales dans les étapes de prise d’empreinte et de fabrication, l’importance donnée à la prévention des risques liés au bruit et enfin le remboursement intégral des appareils auditifs par la Sécurité sociale française.
L’EBITDA courant du pôle ressort en légère baisse à 2,2 millions d’euros contre 3,9 millions d'euros en 2023.
Le résultat d’exploitation est en 2024, négatif à - 0,67 million d’euros et le résultat opérationnel s’élève à - 0,8 million d’euros.
Les capitaux propres consolidés s’élèvent à 53,6 millions d’euros au 31 décembre 2024, contre 53,5 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Au 31 décembre 2024, la trésorerie nette consolidée (les disponibilités pour 12,1 millions d’euros moins la somme des emprunts et des dettes financières pour 14,7 millions d’euros) s’élève à - 2.6 millions d’euros (la trésorerie est inférieure aux dettes). Au 1er janvier 2024, elle s’élevait à - 3,0 millions d’euros. Les actions d’autocontrôle détenues par PRODWAYS GROUP ne sont pas incluses dans ces chiffres. La trésorerie nette augmentée de l’autocontrôle s’élève à - 2,0 millions d’euros fin 2024.
L'amélioration de la situation financière s'explique par une capacité d'autofinancement de 4,6 millions d'euros, et la réduction du BFR pour près de 0,5 million d'euros. Le groupe a dépensé près 1,4 million d'euros pour ses équipements. La forte baisse des investissements au niveau du groupe vient pour l’essentiel de la cession de Solidscape et l’activité bijouterie dans laquelle le groupe consacrait une part importante de son effort.
Des informations détaillées sur les dettes financières du Groupe et les éventuels covenants associés sont données dans l’annexe aux comptes consolidés (note 8 « Financements et instruments financiers »).
L’organisation du Groupe est la suivante :
PRODWAYS GROUP est une holding dont les actifs sont les participations détenues dans ses filiales. La Société n’a pas d’activité industrielle. Elle a pour fonction de :
Ses ressources sont assurées grâce aux dividendes qu’elle reçoit et aux contrats de prestations de services conclus entre la Société et ses filiales.
Depuis la distribution en décembre 2021 par EXAIL TECHNOLOGIES (anciennement dénommée GROUPE GORGÉ) de la majeure partie de ses actions PRODWAYS GROUP, la Société n’a plus d’actionnaire majoritaire (voir section 5.3).
L’actionnaire principal de la Société est désormais GORGÉ SA (à hauteur de 25,04 % du capital). GORGÉ SA (anciennement dénommée PÉLICAN VENTURE) est une société anonyme, holding familiale de la famille GORGÉ.
Son principal actif est sa participation dans EXAIL TECHNOLOGIES, société anonyme dont les actions sont admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext à Paris.
Le Conseil d’administration du 19 mars 2025 a arrêté les comptes sociaux de la société PRODWAYS GROUP SA faisant apparaître :
Les comptes ont été établis selon les mêmes principes et méthodes que les années précédentes.
Le chiffre d’affaires s’élève à 2,8 millions d’euros, contre 2,2 millions d’euros en 2023. Le résultat d’exploitation ressort pour l’exercice à - 0,4 million d’euros, contre - 2,35 millions d’euros en 2023.
En 2024, le résultat financier de PRODWAYS GROUP s’établit à 17,8 millions d’euros pour - 20,3 million d’euros en 2023, incluant des dividendes pour 7,1 millions d’euros (4,9 millions d’euros en 2023), des dotations et reprises de provisions sur titres et créances en compte courant de filiales en net pour 18,2 millions d’euros. En conséquence, le résultat courant avant impôts s’établit à 17,4 millions d’euros, contre - 22,6 millions d’euros en 2023.
Après prise en compte d’un résultat exceptionnel de - 14,1 millions d'euros, contre - 1,0 million d’euros en 2023 et d’un produit d’intégration fiscale (0,97 million d’euros) l’exercice clos le 31 décembre 2024 se traduit par un bénéfice de 4,3 millions d’euros, contre une perte de - 22,7 millions d’euros en 2023.
Par ailleurs, les actionnaires constateront, comme les années passées, l’absence de dépenses et charges non déductibles fiscalement engagées au cours de l’exercice écoulé.
Le résultat social de l’exercice clos le 31 décembre 2024 représente un bénéfice de 4 295 938,04 euros. Le Conseil d’administration réuni le 19 mars 2025 a décidé de proposer d’affecter la totalité du résultat en report à nouveau.
Il est rappelé qu’aucune distribution de dividendes n’a été effectuée au titre des trois derniers exercices.
Afin de satisfaire aux dispositions de l’article D.441-6 du Code de commerce, nous vous précisons qu’au 31 décembre 2024, le solde des dettes à l’égard des fournisseurs de PRODWAYS GROUP SA s’élevait à 591,1 milliers d’euros (1 198,7 milliers d’euros au 31 décembre 2023). Ces dettes fournisseurs sont non échues et en général payables à 60 jours.
Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille au 31 décembre 2024
Sociétés | Valeurs nettes (en euros) |
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I – Titres de participation |
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1. Sociétés françaises |
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Néant | - |
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AVENAO SOLUTIONS 3D | 16 466 467 |
CRISTAL | - |
INTERSON PROTAC | 6 619 236 |
INITIAL | 12 000 000 |
PODO 3D | - |
PRODWAYS PRINTERS | 0 |
PRODWAYS RAPID ADDITIVE FORGING | - |
PRODWAYS 2 | - |
PRODWAYS CONSEIL | - |
PRODWAYS ENTREPRENEURS | 701 000 |
SCI CHAVANOD | 1 999 |
2. Sociétés étrangères |
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DELTAMED | 7 065 924 |
VARIA 3D | - |
SOLIDSCAPE | - |
Total I | 42 854 626 |
II – Autres titres immobilisés |
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1. Sociétés françaises |
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Néant | - |
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Néant | - |
2. Sociétés étrangères |
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Néant | - |
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Néant | - |
Total II | - |
III – Valeurs mobilières de placement |
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Néant | - |
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Néant | - |
| 664 390 |
Total III | 664 390 |
Total général (I + II + III) | 43 519 015 |
Nature des indications | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
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Capital social | 25 811 662 | 25 811 662 | 25 631 976 | 25 631 975,50 | 25 538 772 |
Nombre d’actions | 51 623 324 | 51 623 324 | 51 263 951 | 51 263 951 | 51 077 543 |
Valeur nominale d’une action | 0,50 | 0,50 | 0,50 | 0,50 | 0,50 |
Chiffre d’affaires hors taxes | 2 754 416 | 2 200 201 | 1 895 133 | 1 607 277 | 1 472 652 |
Résultats avant impôts, amortissements & provisions | - 14 548 217 | 3 212 724 | (2 952 926) | 8 456 936 | 2 642 508 |
Impôt sur les bénéfices | 978 888 | 925 811 | 1 082 005 | 975 684 | 695 393 |
Résultats après impôts mais avant amortissements & provisions | - 13 569 329 | 4 138 535 | (1 870 921) | 9 432 620 | 3 337 901 |
Résultats après impôts, amortissements & provisions | 4 295 938 | (22 675 036) | (1 926 055) | 1 585 598 | (9 771 196) |
Résultats distribués | - | - | - | - | - |
Par action, résultat après impôt mais avant amortissements & provisions | - 0,263 | 0,08 | (0,036) | 0,184 | 0,065 |
Par action, résultat après impôt, amortissements & provisions | 0,083 | (0,439) | (0,038) | 0,031 | (0,191) |
Dividende net attribué à chaque action | - | - | - | - | - |
Effectif moyen des salariés | 2,50 | 4,00 | 9,00 | 9,66 | 7 |
Montant de la masse salariale | 875 867 | 875 027 | 1 126 127 | 1 016 469 | 767 697 |
Cotisations sociales et avantages sociaux | 323 484 | 307 604 | 564 812 | 493 053 | 280 310 |
La gestion des risques fait partie intégrante de la stratégie globale du Groupe, qui poursuit la construction et l’amélioration permanente de son dispositif en la matière.
Elle a pour objectif d’anticiper les menaces auxquelles le Groupe est exposé et d’identifier les opportunités futures afin de :
Courant 2019, le Groupe a réalisé en profondeur une cartographie de ses risques. Cette cartographie a été mise à jour fin 2021 et actualisée depuis. Une revue a été réalisée en 2024 dans le cadre de l’élaboration de la matrice de double matérialité imposée par la CSRD.
Le processus de cartographie du Groupe implique des représentants des principales filiales et fonctions du Groupe selon la méthode suivante :
La matrice ainsi élaborée a été débattue et revue par la Direction générale du Groupe en 2024. Seuls les risques significatifs ou plus élevés sont présentés ci-après. La matrice est sans changement par rapport à l’an dernier, conforté par l’analyse faite dans le cadre de la matrice de double matérialité et ressort comme suit :
| Évaluation du risque résiduel |
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Risques stratégiques |
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Positionnement stratégique défaillant et concurrence | Majeur |
Risque technologique et investissement R&D | Majeur |
Détérioration de l’image de marque et de la dynamique positive du Groupe | Fort |
Risques opérationnels |
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Ressources humaines |
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Difficultés à attirer ou retenir des collaborateurs au niveau de compétence requis | Majeur |
Inadéquation des compétences au regard de la transformation du Groupe | Fort |
Fournisseurs, clients et partenaires |
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Qualité et performances insuffisantes des partenaires ou sous-traitants utilisés | Majeur |
Défauts de paiement clients | Fort |
Gestion des affaires |
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Risque de dérive dans la gestion ou l’exécution des contrats | Significatif |
Qualité/Sécurité |
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Intégrité physique des collaborateurs | Significatif |
Risques liés à la manipulation, au stockage ou à la détention de matières | Significatif |
Risques transverses |
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Juridique |
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Non-respect des réglementations | Fort |
Protection déficiente de la propriété intellectuelle ou contrefaçon de brevets tiers | Significatif |
Aspect juridique insuffisamment pris en compte ou maîtrisé dans les engagements | Significatif |
Financier |
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Fraudes ou attaques externes | Majeur |
Génération de trésorerie insuffisante pour soutenir la croissance | Significatif |
Manque de fiabilité des données financières exploitées au sein du Groupe | Significatif |
Organisation et gouvernance |
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Risque lié à des difficultés d’intégration de sociétés acquises | Significatif |
Non-alignement des intérêts ou de la stratégie du Groupe avec ceux des filiales | Significatif |
Informatique |
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Défaillance de la sécurité informatique | Significatif |
Les paragraphes suivants font état des principaux risques. Ils sont répartis dans trois catégories : les risques stratégiques, les risques opérationnels et les risques transverses. Dans chaque catégorie, les facteurs de risques sont présentés selon un ordre d’importance décroissant déterminé par le Groupe à la date du présent Document d’enregistrement universel.
La compréhension globale des risques auxquels est confronté le Groupe nécessite la lecture complète des comptes consolidés (notamment les parties relatives aux risques financiers et aux litiges) et du Document d’enregistrement universel dans son ensemble, en complément de celle de ce chapitre.
Après une année 2020 marquée par la crise de la Covid-19, 2021 et 2022 ont permis au Groupe de retrouver le niveau d'avant la crise sanitaire, de renouer avec la croissance externe et d'afficher de la croissance organique. Dans un contexte mondial ayant fortement évolué (inflation, tensions géopolitiques, conflit en Israël et en Ukraine) les années 2023 et 2024 sont marquées par une forme d'attentisme de bon nombre d'acteurs économiques ; même si sur certains sujets l’évolution a été plus favorable cette année et notamment au niveau des prix de l’énergie en forte baisse sur l’exercice.
Le risque d’approvisionnement de matières premières est donc moindre en 2024, mais n’a pas disparu.
Le risque correspondant relevé en 2021 est maintenu au niveau « majeur » en 2024 dans la matrice malgré une détente sur les prix depuis le second semestre 2023. Dans ce contexte d’accalmie relative, le niveau de stock a été réduit de près d’1 million d’euros par rapport à la fin 2023 permettant toutefois une autosuffisance de près de 3 mois. Ce niveau permet à date de limiter significativement le risque.
Bien qu’indirectement impacté par le contexte géopolitique actuel et notamment les conflits en Ukraine et en Israël, du fait du peu de volume d’affaires réalisé par le Groupe dans ces zones (moins de 0,01 % du chiffre d’affaires en 2024, pour moins de 0,2 % en 2023) le groupe reste vigilant pour que ses résultats ne soient pas affectés par une généralisation des conflits ou une crise économique en découlant. La généralisation d'acompte est systématique pour tout nouveau client et commande significative pour limiter le risque d'impayé, faible à ce jour chez PRODWAYS GROUP.
Ce contexte recèle donc des risques significatifs qui impactent certaines activités, et peuvent ainsi affecter le chiffre d’affaires, les résultats et la situation financière du Groupe.
Comme l'an dernier, PRODWAYS GROUP a diminué son exposition notamment en diminuant son endettement et dispose de réels atouts pour absorber ces risques, dans une certaine mesure. Le Groupe entend bénéficier des conséquences positives de l’environnement actuel comme la décision de certains clients de « relocaliser » leurs activités en Europe pour disposer d’outils de production agiles pouvant s’adapter rapidement à la demande. Dans ce contexte, l’impression 3D reste un levier particulièrement efficace.
Le Groupe a démontré sa capacité d’adaptation aux difficultés en réduisant significativement ses coûts, en adaptant ses effectifs depuis la crise sanitaire aidé par sa capacité d’intégration des sociétés acquises ; fin 2023, la société INTERSON PROTAC a fermé son site de Paris pour étendre encore avec sa filiale AUDITECH les synergies entre les 2 sociétés. Désormais, c’est près d’1 million d’euros qui sont sous-traités. Les synergies mises en œuvre permettent de générer des économies et d'utiliser le plus efficacement l'outil de production.
Enfin, le Groupe est très présent dans la production et vente de matières pour l’impression 3D, activité fortement récurrente et qui bénéficie, même en temps d’investissements modérés des clients, de la bonne utilisation du parc installé de machines. La récurrence des activités des clients bien que non systématiquement contractualisées par des commandes long terme donne au Groupe de la visibilité et le temps d’agir en cas d’évolution défavorable de son environnement.
Le marché de l’impression 3D connaît des évolutions rapides et profondes ce qui impose au Groupe de s’interroger régulièrement sur la pertinence de ses choix stratégiques d’orientation de ses activités Systems et Products et de sa politique commerciale, afin de détecter et de pénétrer les marchés nouveaux les plus porteurs et créateurs de valeur. Ses choix stratégiques peuvent être impactés en outre par l’évolution de ses relations avec des partenaires, distributeurs ou fournisseurs stratégiques. Le contexte mondial actuel et ses conséquences ne font que renforcer ce besoin d’adaptation à des évolutions rapides et parfois brutales.
En parallèle, le paysage concurrentiel est lui-même en évolution. Aux côtés d’acteurs historiques de la fabrication additive (STRATASYS ou 3D SYSTEMS) et de grands groupes ayant développé leur activité d’impression 3D et disposant de moyens importants (HP, GENERAL ELECTRIC), la concurrence se structure autour de sociétés qui ont réalisé des levées de fonds très importantes comme CARBON 3D, DESKTOP METAL/ENVISIONTEC ou NANO DIMENSION. Le Groupe doit donc faire face à de nombreux concurrents, dont certains disposent de très larges ressources et/ou d’une grande notoriété (voir paragraphe 1.2.2 « Activités, marchés et concurrence » du présent Document d’enregistrement universel).
En 2022, ULTIMAKER et MAKERBOT ont fusionné pour former une nouvelle entité, combinant leurs forces pour mieux servir le marché de l’impression 3D de bureau. En 2023/2024, des tentatives de rapprochement entre STRATASYS, 3D SYSTEMS et NANO DIMENSION ont été initiées.
Ces dynamiques montrent une industrie en pleine consolidation, avec des entreprises cherchant à renforcer leur position sur le marché.
Cela signifie aussi pour le Groupe une pression concurrentielle qui s’accroît, et qui pourrait entraîner une baisse de la demande des produits du Groupe et contraindre le Groupe à diminuer ses prix de vente ou à réaliser des investissements supplémentaires.
Dans ce contexte d’évolution de son environnement concurrentiel et technologique, des erreurs d’interprétation, un manque d’anticipation des évolutions du marché peuvent conduire le Groupe à des prises de position stratégiques non judicieuses ou au contraire à accumuler du retard pour occuper de nouveaux segments porteurs. Les résultats du groupe PRODWAYS pourraient en conséquence être affectés par un bouleversement des conditions de marché ou concurrentielles.
Pour anticiper les bouleversements potentiels, le Groupe s’appuie sur une présence diversifiée tout au long de la chaîne de valeur, couvrant les machines, les matériaux, les pièces finies et les logiciels, ainsi que des activités utilisant différentes technologies (résine, polymères et métal). Le Groupe mène également une veille prospective active et, dans le cadre de son processus budgétaire, réalise des analyses des menaces et opportunités par activité. Ces analyses offrent une perspective transversale et aident la Direction générale dans sa prise de décision. De plus, chaque année, un Conseil d’administration dédié à la stratégie se réunit pour présenter une vision prospective et explorer de nouvelles thématiques afin de soutenir la croissance du Groupe en termes d’activités et de produits. Grâce à ces analyses et à son positionnement, le groupe PRODWAYS a démontré son agilité et sa capacité à adapter sa stratégie, même si cela ne garantit pas toujours des choix parfaitement adaptés dans un marché en constante évolution comme celui de l’impression 3D.
Toutefois les décisions début d’année 2024, de céder CRISTAL et SOLIDSCAPE, et de recentrer l'activité imprimantes sur le segment industriel sont autant de témoignages que le groupe cherche à se focaliser sur les marchés porteurs pour lesquels il dispose des meilleurs atouts. Aujourd’hui, sur le marché de la céramique, PRODWAYS dispose ainsi d’une avance technologique ; les premières ventes de machines fin 2025 et plus récemment début 2025 à des grands noms de l’industrie aéronautique ou automobile semblent l’attester.
Les avancées technologiques récentes dans le secteur de la fabrication additive ont été remarquables, et le rythme des innovations reste soutenu. Ce marché pourrait voir l’émergence de nouvelles technologies ou de matériaux plus performants et/ou moins coûteux que ceux actuellement proposés par le Groupe. Des technologies concurrentes, qu’elles soient déjà existantes, en développement, ou encore inconnues à ce jour, pourraient, dans un avenir proche ou lointain, capturer des parts de marché significatives et limiter la capacité du Groupe à commercialiser ses produits avec succès.
Depuis sa création, le Groupe investit une part considérable de ses ressources dans la recherche et le développement pour améliorer ses gammes d’imprimantes 3D et de matériaux, et pour étendre l’utilisation de la fabrication additive à de nouvelles applications. Ces efforts en matière d’innovation doivent être maintenus pour que le Groupe conserve sa position de leader technologique, reste capable de s’adapter aux futures innovations du secteur, et continue de gagner des parts de marché.
Des concurrents disposant de ressources financières importantes, ou de nouveaux entrants sur le marché, pourraient également développer des technologies plus performantes et/ou moins coûteuses que celles du Groupe, ce qui pourrait réduire la demande pour les produits existants du Groupe. Si le Groupe ne parvient pas à suivre le rythme des évolutions technologiques ou à maintenir ses efforts d’innovation, notamment face à des concurrents mieux dotés, ou si des technologies alternatives émergent et bouleversent le marché, la capacité du Groupe à proposer une offre pertinente et compétitive dans le domaine de la fabrication additive pourrait en être affectée, avec des conséquences négatives sur son activité, son chiffre d’affaires, ses résultats, sa situation financière, son développement et ses perspectives.
Le Groupe continue d’investir, aidé en cela par le gain d’un appel à projet « Plan de relance pour l’industrie » en 2021 et toujours actif à fin 2024 pour une enveloppe de subvention de 3,3 millions d’euros. Ce soutien s’inscrit dans le cadre du programme France Relance financé par le gouvernement français. Le projet Futur 3D permet d’enrichir les technologies du Groupe en développant les prochaines générations de produits et services. Ce programme de R&D vise notamment à développer et améliorer l’offre d’imprimantes et matières et à implémenter des fonctionnalités logicielles toujours plus pertinentes pour la production industrielle.
Par ailleurs, pour sécuriser ses investissements en R&D, le Groupe a une approche sélective dans chacune de ses activités et ne développe que certains projets au sein de portefeuilles de projets, en prenant en compte les attentes exprimées par les clients, les financements accessibles, les tendances de marché et la rentabilité attendue des programmes en cours. Enfin, le Groupe opère sur des activités variées, ce qui lui permet de diversifier naturellement son risque d’exposition à l’une ou l’autre des technologies ou projets R&D.
La notoriété du Groupe a considérablement augmenté ces dernières années, soutenue par une forte croissance. Cette image positive est un atout majeur pour attirer des talents, fidéliser les collaborateurs, établir des contacts et présenter favorablement le Groupe aux investisseurs, partenaires financiers et commerciaux.
Cependant, ce contexte favorable pourrait être compromis par des événements défavorables tels que la non-satisfaction des attentes générées par le Groupe, des actions de déstabilisation de la part des concurrents, ou des mesures de réorganisation internes trop drastiques.
De tels événements pourraient entraîner des pertes d’opportunités, de clients, une couverture médiatique négative, ou une perte de confiance des employés et des partenaires.
Pour limiter ces risques, le Groupe s’efforce de minimiser les critiques en veillant à ne pas susciter des attentes irréalistes et en respectant les règles et usages. Plusieurs actions ont été mises en place pour maintenir une dynamique positive :
De plus, pour accompagner les collaborateurs du groupe PRODWAYS, premiers vecteurs de l’image du Groupe, et les guider dans leurs actions et comportements avec intégrité et éthique, des outils et formations sont mis à disposition, notamment le Code de conduite anticorruption.
Dans un contexte de croissance de certaines activités du Groupe, de marché de l’emploi particulièrement tendu pour certaines compétences recherchées, de concurrence parfois avec des acteurs réputés et de grande taille, la capacité d’attraction et de fidélisation des collaborateurs disposant de fortes compétences techniques en constante évolution sont essentielles à l’atteinte de nos objectifs stratégiques.
En effet, toute difficulté dans le recrutement ou la fidélisation d’un nombre suffisant de salariés au niveau de compétence requis pourrait entraîner un défaut de performance ou freiner la croissance du Groupe. Les compétences en fabrication additive sont relativement rares en France et le Groupe doit investir dans la formation de ses nouveaux collaborateurs afin de les former à ses technologies. Dans un marché où les personnes qualifiées sont relativement rares, la visibilité du Groupe en fait une cible exposée au débauchage de ses collaborateurs par des clients ou concurrents. Le Groupe aura par ailleurs ultérieurement besoin de recruter de nouveaux dirigeants, des commerciaux et du personnel qualifié pour poursuivre sa croissance. Malgré l’attrait de ses perspectives de développement et l’intérêt suscité par les technologies de fabrication additive, le Groupe pourrait ne pas être en mesure d’attirer ou de retenir des personnes clés à des conditions acceptables d’un point de vue économique.
En 2024, et dans la continuité des plans d’actions RH déployés l’année précédente, cette tension sur les talents s’est globalement stabilisée. En effet, PRODWAYS GROUP a de nouveau réussi à dynamiser le volume d’embauches et à ralentir sur la majorité de ses filiales le taux de sortie en 2024. Pour cela, le Groupe PRODWAYS a poursuivi la mise en place de plans d'actions RH adaptés, afin de limiter les risques liés aux trois enjeux majeurs suivants :
Pour pallier ces risques autant que possible, PRODWAYS GROUP a mobilisé l'ensemble de la Direction générale et des managers pour renforcer les processus et les actions RH, tout au long de l'année 2024, en appliquant une politique de recrutement qui vise à :
Au-delà de la phase de recrutement, le Groupe veille continuellement à adopter un politique RH dynamique pour retenir les talents.
Pour cela, la communication interne avec les représentants du personnel et l’ensemble des salariés est constructive et de grande qualité.
Enfin, un logiciel de gestion des ressources humaines, implémenté tout début 2023, vise à mieux suivre les besoins des collaborateurs en formation et à veiller à la qualité de vie au travail. Dans le prolongement des moyens mis à disposition, le Groupe a mis en place une charte de cooptation pour inciter l’ensemble des salariés à promouvoir le Groupe PRODWAYS auprès de leur réseau.
Ces actions, alliées à la culture d’entreprise et ses succès connus, devraient permettre de procéder aux embauches nécessaires à la réalisation du plan de développement et contribuer à limiter le taux de turnover (voir chapitre 6.5).
Pour finir, un plan de succession inadéquat ou un défaut de transmission des savoir-faire pourrait nuire aux performances du Groupe. Les équipes dirigeantes du Groupe veillent donc à ce que le succès d’une filiale ou d’un pôle ne s’appuie pas sur un nombre trop limité de personnes et que les dirigeants des filiales réfléchissent à la mise en place de plans de succession des personnes clés.
Le Groupe est positionné sur des métiers et des technologies qui évoluent rapidement, notamment dans les domaines des logiciels et du contrôle, de la chimie, de la mécanique et finition de pièces, etc. Par ailleurs, la maturité progressive du marché et son évolution vers une industrialisation croissante (passage de machines de R&D à des machines utilisées pour la production par exemple) entraînent aussi des besoins et qualifications différentes de celles exigées les années précédentes, au niveau de la production mais aussi au niveau des applications, commercial et du service après-vente.
Au-delà, du fait de sa croissance continue (hors l’année 2020 marquée par la Covid) le besoin des fonctions support est permanent.
Dans ce contexte, des compétences internes mal adaptées aux évolutions des métiers ou des activités du Groupe, un manque de formation ou d’anticipation des compétences nécessaires ou une transmission du savoir faiblement organisée peuvent freiner la croissance du Groupe et la réussite de son évolution permanente.
La qualité et les compétences des collaborateurs du Groupe sont au cœur de ses facteurs clés de succès. La Direction des ressources humaines a pour mission, en appui de la Direction générale, d’anticiper les départs de collaborateurs détenant des connaissances et compétences clés, notamment lors de départ de fondateurs ou de dirigeants historiques. Elles sont également en charge du suivi de la formation interne des salariés et de plans de successions, avec l’objectif de favoriser la transmission des compétences et des connaissances par les experts, le recrutement de compétences recherchées très spécifiques et les évolutions de carrière des collaborateurs (voir section 6.5 « Nos engagements pour un Groupe pluriel et inclusif » du présent Document d’enregistrement universel). C’est dans ce contexte que s’inscrit l’implémentation début 2023 déjà évoquée d’un outil de gestion des ressources humaines (SIRH). Comme indiqué, cet outil via la digitalisation notamment des entretiens annuels et professionnels permet d’identifier les besoins de formation, la qualité de vie au travail et tout indicateur que la Direction des ressources humaines mettra en place pour satisfaire les collaborateurs du Groupe.
Pour mener à bien ses activités, le Groupe réalise en interne les tâches les plus stratégiques et confidentielles. Il s’appuie néanmoins sur un vaste réseau de partenaires, fournisseurs et sous-traitants, notamment pour certains aspects de la R&D, la commercialisation (agents) ou la distribution de produits fabriqués par des tiers.
Toute difficulté d’approvisionnement de certaines pièces spéciales ou de composants chimiques peut avoir un impact négatif sur la capacité du Groupe ou de ses filiales à fabriquer et livrer ses produits. Par exemple, en 2023, une pénurie de résine photopolymère a retardé la production de certaines imprimantes 3D. De plus, une forte augmentation des prix pratiqués par les fournisseurs peut réduire les marges du Groupe.
La forte tension sur la chaîne d’approvisionnement depuis 2021 souligne l’importance de répondre à ce risque de manière organisée.
Tout d’abord, PRODWAYS GROUP s’efforce de mettre en place un double sourcing autant que possible. À ce jour, le Groupe n’a pas encore instauré un double sourcing systématique, en raison des coûts financiers élevés. Par exemple, la technologie MOVINGLight® développée par PRODWAYS intègre des pièces du commerce fabriquées exclusivement par certains fournisseurs, ainsi que des pièces spécifiques développées pour PRODWAYS par des sociétés spécialisées. En 2023, la société a changé de fournisseur de projecteurs, pièces essentielles de ses imprimantes, pour sécuriser l’approvisionnement. Pour sécuriser son processus de production, le Groupe cherche à identifier des fournisseurs alternatifs pour ces composants critiques. Pour la fabrication des matières, le Groupe s’approvisionne en composants et produits auprès de grands groupes de chimie ou de fournisseurs certifiés. Tout changement de composant ou de fournisseur nécessiterait de nouveaux travaux de recherche et développement pour adapter les formulations de matières et le processus d’évaluation des produits finaux. Depuis 2022 de tels travaux ont été réalisés avec succès pour proposer des formulations de matières alternatives, réduisant ainsi la dépendance du Groupe à certains fournisseurs chimiques incapables de répondre à la demande.
De plus, le Groupe adopte une politique de gestion des stocks adaptée au contexte : en 2022, le Groupe a significativement augmenté son niveau de stocks pour anticiper la production des prochains mois et les a réduits en 2023 puis en 2024 suite à une certaine détente des conditions d’approvisionnement.
Enfin, une politique tarifaire adaptative est mise en place pour pouvoir, dans la mesure du possible, répercuter la hausse des prix des matières premières et composants sur les prix de vente. Par exemple, en 2023, le Groupe a ajusté les prix de ses imprimantes 3D pour compenser l’augmentation des coûts des matériaux. L’innovation permet également de sortir de ce potentiel piège, permettant de commercialiser des produits peu concurrencés pour retrouver une marge de manœuvre sur les prix de ventes.
Les autres risques liés aux partenaires concernent la qualité des produits, la recherche et les distributeurs.
Des défauts dans les matières provenant de fournisseurs tiers pourraient affecter la qualité des produits finis du Groupe. Par exemple, en 2022, un lot de résine défectueuse a entraîné des problèmes de qualité sur une série d’imprimantes 3D, nécessitant des interventions en garantie. La capacité du Groupe à demander une indemnisation au fournisseur fautif peut être limitée par les conditions de vente imposées par ce dernier. Tout problème de qualité d’un produit implique une intervention en garantie du Groupe, générant des frais non anticipés et pouvant entraîner des réclamations de clients. Des problèmes répétés pourraient avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe et sa réputation. Les sociétés du Groupe ont mis en place des procédures de gestion de la qualité et de traçabilité de leurs produits.
Le Groupe mène de nombreux travaux de recherche et développement (R&D) en collaboration avec des universités et des organismes de recherche. Certains de ces projets débutent parfois avant la formalisation des partenariats. Le risque que les parties ne parviennent pas à finaliser leurs accords à un stade avancé des travaux pourrait avoir un impact négatif sur les bénéfices attendus de ces partenariats. Il existe également un risque de divergence entre les parties pendant l’exécution du partenariat, pouvant entraîner une rupture ou une remise en cause de l’équilibre du partenariat. Un déroulement insatisfaisant des partenariats R&D pourrait avoir des conséquences défavorables sur l’activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Sur le plan commercial, le Groupe collabore également avec des partenaires, réalisant ses ventes soit directement, soit par l’intermédiaire de son réseau de distributeurs et d’agents commerciaux à travers le monde. Le Groupe sélectionne ses distributeurs et agents en fonction de leurs compétences techniques, de leur pérennité et de leur réputation. Cependant, le Groupe ne peut garantir que les distributeurs et agents sélectionnés consacreront les efforts nécessaires au succès commercial de ses produits et respecteront les réglementations en vigueur. La montée en puissance du réseau de ventes internationales indirectes pourrait ainsi prendre plus de temps que prévu et nécessiter des efforts commerciaux supplémentaires. La réputation et les résultats du Groupe pourraient être affectés négativement par des distributeurs ou agents insuffisamment impliqués ou ne respectant pas les réglementations applicables.
Enfin, la croissance des ventes du Groupe dépend de la qualité et de la fiabilité de ses produits ainsi que des produits qu’il distribue.
Le Groupe met en place des procédures d’évaluation des risques lors de la contractualisation avec les partenaires, ainsi que des procédures de contrôle lors de l’approbation des contrats avec des tiers. Des procédures de contrôle et de vérification sont également mises en œuvre pour détecter d’éventuels défauts, bien qu’elles puissent ne pas permettre de détecter des défauts cachés. Le Groupe s’efforce de s’assurer que ses contrats lui permettent, en cas de réclamation d’un client due à la défaillance d’un partenaire, de mettre en œuvre des réclamations proportionnées envers ce partenaire.
Enfin, le groupe teste notamment les imprimantes et les matières qui sont les produits à plus forte valeur unitaire avant toute livraison pour éviter tout dysfonctionnement ultérieur une fois les produits livrés chez les clients.
L’évolution du contexte économique mondial peut affecter les partenaires, clients et fournisseurs du Groupe en raison de ralentissements économiques, de difficultés financières, de tensions géopolitiques, de problèmes sociaux ou d’autres facteurs. Le Groupe dispose d’une grande diversité de clients et a la capacité d’obtenir un nombre croissant de nouveaux contrats ; il est donc peu exposé à un risque client spécifique. Cependant, une détérioration significative de la conjoncture économique internationale pourrait avoir un impact important sur ses clients ou fournisseurs de manière générale.
Le Groupe ne dépend pas fortement d’un seul client, comme le montrent les parts respectives des cinq principaux clients en pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (voir note 4.5 des comptes consolidés en section 4.1 du présent Document d’enregistrement universel). Comme les années précédentes, le Groupe n’a pas connu de défaillance d’un client ayant un impact significatif sur ses comptes.
À l’international, le Groupe est présent directement ou par l’intermédiaire de distributeurs dans de nombreux pays. Il n’y a pas de forte concentration du chiffre d’affaires international sur un pays particulier. Une dégradation de la qualité du risque pays pourrait néanmoins affecter sensiblement le Groupe.
Le Groupe évolue sur des marchés passant de la phase de R&D à l’industrialisation, ce qui permet des ventes plus importantes et des revenus plus récurrents, notamment dans les secteurs des gouttières orthodontiques et de la bijouterie. Cependant, l’industrialisation d’un produit innovant peut nécessiter de nombreuses mises au point et itérations, entraînant des retards dans la commercialisation ou des interventions en garantie plus fréquentes chez les clients pour des réparations ou ajustements. Cela peut engendrer des surcoûts pour le Groupe et potentiellement nuire à son image. Ces nouveaux types de contrats exigent également du Groupe une maturité accrue dans la contractualisation, la finition de ses produits innovants, ainsi qu’une organisation commerciale et après-vente solide.
Des dérives dans l’exécution des contrats, des défauts de conception ou de fabrication, ainsi que des problèmes de qualité d’un produit ou service peuvent générer des frais non anticipés et entraîner des réclamations de clients. Des problèmes répétés pourraient avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe, sa capacité de développement et sa réputation.
Conscient de ces enjeux, PRODWAYS GROUP s’organise en conséquence à divers niveaux. Tout d’abord, PRODWAYS teste ses principales innovations d’imprimantes 3D. Ensuite, le Groupe fait désormais tester ses principales innovations par ses clients clés (des bureaux de services ou des clients finaux qualifiés d’early adopters) qui fournissent des retours sur les fonctionnalités du produit avant sa commercialisation standard.
En parallèle, des procédures de réception technique des produits et des certifications des matières sont mises en place par le Groupe pour garantir des processus de production fiables, détecter d’éventuels défauts (notamment, l’installation et la réception d’une imprimante 3D impliquent différents tests de fonctionnement), ainsi qu’une formation préalable systématique des utilisateurs. De plus, le Groupe propose à ses clients des programmes de maintenance préventive pluriannuelle. Malgré ces formations obligatoires et le service de maintenance proposé, une erreur d’utilisation d’un client ou un défaut d’entretien ne peuvent être exclus. Au niveau de son organisation, PRODWAYS renforce enfin ses équipes avant-vente et support pour accompagner au mieux ses clients et partenaires, avec lesquels il s’attache à entretenir des relations d’affaires constructives et transparentes.
Le Groupe opère dans l’industrie en général et dans certains secteurs spécifiques qui peuvent présenter des risques particuliers pour l’intégrité physique des collaborateurs, comme la manipulation de produits dangereux. Un accident lié à l’environnement de travail, l’exposition à des matières nocives, un accident de la route ou l’enlèvement d’un collaborateur lors d’un déplacement professionnel dans un pays à risque peuvent entraîner des dommages corporels ou psychologiques pour les collaborateurs, ainsi que des paiements de dommages et intérêts significatifs ou de rançons. Bien que ces risques soient rares, leur occurrence pourrait avoir des conséquences importantes pour les collaborateurs, la trésorerie et les dirigeants du Groupe.
La sécurité et les conditions de travail des collaborateurs sont une priorité absolue pour le Groupe. Pour y parvenir, les filiales mènent des actions visant à développer et harmoniser la culture de la sécurité, renforcer l’approche de la sécurité et professionnaliser les pratiques (voir paragraphe 6.5.3 « Santé, sécurité, bien-être au travail : un engagement pour tous nos collaborateurs » du présent Document d’enregistrement universel).
Le Groupe a également mis en place une procédure de veille et d’alerte sur les pays à risques pour limiter l’exposition des salariés en déplacement à l’international. Cette veille est complétée par des procédures spécifiques pour les salariés en déplacement. Enfin, des solutions de rapatriement réactives sont opérationnelles.
Les sociétés du Groupe ne possèdent pas d’installations soumises à la réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Cependant, comme de nombreuses activités industrielles, les activités du Groupe nécessitent la conservation et la manipulation de produits dangereux. En particulier, le Groupe développe et commercialise des matières contenant des substances chimiques. Conformément au règlement européen REACH (CE n° 1907/2006) relatif aux risques liés aux substances chimiques, le Groupe doit identifier et gérer les risques associés aux matières fabriquées et communiquer les mesures de gestion des risques mises en œuvre aux utilisateurs de ses matières.
Les sociétés concernées mettent en place les procédures de sécurité recommandées pour la conservation et la manipulation de ces produits. Par exemple, INITIAL et DELTAMED manipulent des poudres potentiellement dangereuses (risques d’explosion) et nocives pour la santé en cas d’inhalation. De même, l’utilisation de DLP® ou de lasers nécessite certaines précautions pour protéger la santé des collaborateurs concernés. La collecte et le recyclage des matières potentiellement polluantes sont confiés à des prestataires spécialisés. Des procédures strictes de manipulation et de stockage ont été mises en place dans les sociétés concernées.
Le respect de ces réglementations est coûteux et tout durcissement de ces réglementations entraînerait des coûts supplémentaires pour le Groupe. Les réglementations sont également complexes et toute violation par le Groupe pourrait entraîner sa responsabilité, des amendes ou des pénalités. Ces circonstances auraient un effet défavorable sur la situation financière et le développement du Groupe. Un suivi régulier des réglementations est mis en place dans les sociétés et le Groupe informe celles-ci lorsqu’il apprend de nouvelles exigences, notamment dans le cadre de son suivi RSE et de l’adaptation de ses polices d’assurance. À noter qu’en 2024 comme dans les années passées, le groupe n’a connu aucun dommage sur ces sujets.
Dans un contexte de constante évolution et de complexification des contraintes réglementaires et des procédures de conformité, les activités du Groupe pourraient être impactées par les risques juridiques liés au respect des dispositions légales et réglementaires applicables en France ou en Allemagne et dans toutes les juridictions dans lesquelles le Groupe a des intérêts. Cela concerne des sujets aussi vastes que la fiscalité, le droit social, les normes de sécurité, les dispositifs anticorruption, la protection des données personnelles, la confidentialité des affaires, ou la réglementation boursière par exemple.
Par exemple, le Groupe développe des matières biocompatibles ou des dispositifs médicaux soumis à des normes strictes en Europe et dans le reste du monde. À cet égard, la réglementation européenne sur les dispositifs médicaux évolue régulièrement ; il en est de même pour des pays situés en dehors de l’Union européenne. Ces évolutions des normes pourraient nécessiter de nouveaux travaux de R&D afin d’adapter les produits développés par le Groupe et maintenir les habilitations et certifications applicables à ses produits.
En particulier, DELTAMED formule, fabrique et commercialise des résines photopolymérisables qui peuvent être utilisées comme dispositifs médicaux dentaires. Pour les dispositifs médicaux, DELTAMED doit obtenir certaines certifications pour mettre ces produits sur le marché. DELTAMED possède notamment un système de gestion de la qualité certifié conforme à la norme DIN EN ISO 13485 (UE) et satisfait aux exigences du Medical Device Single Audit Program (MDSAP), qui lui permet d’enregistrer et de vendre des produits au Canada, au Brésil, au Japon, en Australie et aux États-Unis. Enfin, DELTAMED est certifié suite au règlement européen 2017/745 sur les dispositifs médicaux ainsi que pour la directive 93/42/EG pour les dispositifs médicaux (MDD). Ces certifications sont réalisées par des organismes d’audit agréés. En 2020, DELTAMED a obtenu l’approbation de la FDA (Food and Drug Administration) pour le premier nouveau matériau composite imprimable destiné au marché américain pour l’impression de couronnes et de bridges dentaires. Le maintien de ces certifications et agréments est un véritable facteur de différenciation pour l’entreprise et est nécessaire pour que DELTAMED puisse continuer à commercialiser ses produits en Europe, aux États-Unis et dans de nombreux autres pays. Ces certifications et autorisations confèrent à DELTAMED un avantage concurrentiel. Leur perte aurait un impact négatif significatif sur l’activité de DELTAMED et donc sur les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Afin de limiter ces risques, le groupe PRODWAYS s’efforce de mettre en place des organisations adaptées, des procédures spécifiques et des formations du personnel. Le Groupe veille également à s’entourer de compétences internes ou externes (juristes, avocats, conseils, experts) adaptées à ses activités. Le référentiel de contrôle interne prévoit la mise en place de contrôles et le respect nécessaire de l’ensemble des réglementations applicables ; il est au cœur des préoccupations de la Direction générale et les attributions de certifications et d’audits positifs chaque année, et à nouveau en 2024, montrent la bonne maîtrise de ces enjeux.
Les produits développés par le Groupe reposent sur des technologies avancées. Le Groupe investit en recherche et développement pour offrir à ses clients des produits et services dotés d’avantages concurrentiels. Ce positionnement permet au Groupe de se démarquer sur des marchés à fortes barrières à l’entrée, mais l’expose également au risque de perte de parts de marché en cas de contrefaçon de ses innovations. À l’inverse, le Groupe ne peut totalement exclure la possibilité de se retrouver en situation de contrefaçon de brevets de tiers, même sans intention délibérée, ce qui pourrait entraîner des risques juridiques et financiers.
Le Groupe adopte une politique raisonnée de valorisation de ses idées innovantes, en s’appuyant sur ses équipes de spécialistes et sur des conseils en propriété intellectuelle. Les demandes de brevets font l’objet de procédures d’examen par les organismes compétents, locaux ou internationaux. La délivrance d’un brevet peut prendre plusieurs années et les procédures d’examen peuvent aboutir à des revendications plus restreintes que celles initialement demandées, voire à un refus dans certaines juridictions. De plus, les droits de propriété intellectuelle déposés ne fournissent pas une protection dans toutes les juridictions.
Dans le cadre de ses partenariats, le Groupe doit souvent partager avec ses cocontractants certains éléments de son savoir-faire non protégés par des brevets ou des informations commerciales sensibles. Même si ces informations sont couvertes par des engagements de confidentialité, le Groupe ne peut exclure le risque de détournement et d’utilisation par des tiers.
La survenance de tels événements (invalidité d’un brevet, contrefaçon par un tiers, utilisation non autorisée d’une technologie brevetée, fuite de savoir-faire, litige, etc.) pourrait nuire à l’avantage concurrentiel du Groupe et affecter ses perspectives d’activité, sa réputation, son développement et ses résultats futurs.
Pour faire face à ces risques, des actions de formation et de sensibilisation sont mises en place afin de protéger l’avance technologique et commerciale du Groupe par le dépôt de brevets. Le Groupe gère et maintient son avance technologique par rapport à ses concurrents en exploitant, entretenant et étendant ses brevets selon des procédures internes établies, en fonction des perspectives d’application de ces innovations (voir paragraphe 1.3.3 « Politique d’investissement et de R&D »). Les filiales, avec leurs équipes internes, surveillent l’activité de leurs concurrents (notamment en termes de dépôt de brevets) et évaluent le risque de contrefaçon de brevets de tiers lors de leurs programmes de recherche ou développement. Des conseils externes peuvent être sollicités pour des évaluations ponctuelles d’activités externes au Groupe. Bien que le Groupe détienne 17 familles de brevets pour différents types de produits, l’essentiel de son chiffre d’affaires ne dépend pas d’un brevet ou d’une licence en particulier.
Enfin, le Groupe a mis en place une organisation et des procédures internes pour évaluer les risques de contrefaçon de brevets de tiers lors de ses programmes de R&D. Cette organisation, coordonnée par le service juridique, examine les projets, vérifie que les solutions respectent les droits de tiers et veille à leur brevetabilité. Néanmoins, le risque qu’un tiers intente une action contre le Groupe en matière de propriété industrielle demeure.
Les services et produits développés par le Groupe, en particulier ceux destinés aux marchés médical et, dans une moindre mesure, aéronautique et automobile, doivent répondre à des exigences élevées en termes de qualité et de performance. Étant donné que le secteur de l’impression 3D est relativement récent et que les produits et services du Groupe le sont également, la maturité de ces produits est encore jeune. Dans ce contexte, la négociation des différents aspects des contrats d’achat, de vente ou de partenariat nécessite un grand professionnalisme et une vigilance accrue de la part des collaborateurs. Il est crucial que le Groupe évalue et maîtrise l’ensemble de ses engagements contractuels, en termes de performance, de coûts, de délais, de pénalités éventuelles ou de garanties accordées.
Le Groupe ne peut jamais exclure le risque de rencontrer des difficultés à respecter une obligation de résultat ou un autre engagement contractuel vis-à-vis d’un client ou d’un partenaire, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la marge du contrat concerné, en raison de surcoûts de réalisation, de pénalités de retard, de dommages et intérêts ou de litiges.
Cependant, le Groupe bénéficie d’une longue expérience dans la gestion de ce type de risque. Il met en place des procédures strictes de contrôle lors de l’approbation des contrats, impliquant diverses compétences au sein de l’entreprise (commerciales, juridiques, financières, techniques et Direction générale). Comme indiqué dans la note 4.5 des comptes consolidés, le Groupe est peu exposé à un seul client ; le principal représentant moins de 5 % du CA (en mode agent) du groupe.
En fréquence comme en sévérité, le risque de fraude et de cybercriminalité s’accroît depuis quelques années en France. Comme plus de 7 entreprises sur 10 en France, le Groupe est soumis à des tentatives de fraudes, en particulier des tentatives de détournement de fonds ou de vol de données stratégiques (fraude au Président, cyberattaques, etc.). Ces tentatives, si elles devaient aboutir, pourraient porter atteinte à l’avantage concurrentiel du Groupe, nuire à son image ou impacter sa trésorerie.
Le Groupe s'engage à mettre en œuvre des systèmes de contrôle interne performants. Un référentiel de contrôle interne a été élaboré dans ce sens et est appliqué au sein du groupe PRODWAYS. Une harmonisation des environnements de chaque filiale a été opérée afin d'améliorer la sécurité informatique et la réactivité face aux menaces potentielles. Cette harmonisation vise à simplifier la gestion des systèmes d'information, à renforcer les protocoles de protection et de sécurité et à faciliter la coordination entre les équipes techniques.
Pour prévenir la fraude, depuis 2021, le Groupe a lancé le déploiement du système d'authentification multi-facteurs (MFA) visant à sécuriser les accès aux données du Groupe. Des politiques d'accès conditionnels fondées sur le contexte et le comportement des utilisateurs ont été mises en place pour renforcer la détection des potentielles attaques. Des actions de communication et de formation des collaborateurs sont réalisées régulièrement ainsi que des simulations de fausses campagnes de phishing organisées pour tester la vigilance des utilisateurs.
Des règles de double signature et la mise en place récemment d'un système de signature électronique ont été instaurées dans cette logique de diminuer les risques d'usurpation d'identité. Dans cette perspective, l'implémentation du Bastion BeyondTrust en 2024 permet d'améliorer la gestion des accès privilégiés et d'assurer une traçabilité complète des connexions aux systèmes sensibles, réduisant ainsi les risques de compromission des comptes administrateurs.
Les activités du Groupe nécessitent le financement d’investissements en recherche et développement, réalisé en fonds propres, par recours au dispositif fiscal du crédit d’impôt recherche (CIR) et par des subventions. La remise en cause future du CIR, bien que son montant ait diminué depuis l’obtention d’une subvention en 2021, menacerait le niveau de dépenses en R&D que le Groupe peut raisonnablement financer, impactant ainsi négativement l’activité, la situation financière et les perspectives du Groupe. De plus, même si le Groupe veille à la conformité et à la qualité de ses dossiers justificatifs pour le CIR et les subventions, il n’est pas exclu que les services étatiques remettent en cause les modes de calcul des dépenses de recherche et développement retenues par la Société. À ce titre, le Groupe est accompagné par un prestataire spécialisé pour produire la documentation justificative la plus adaptée et conforme aux attentes administratives. Un éventuel redressement fiscal sur ce sujet pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats et la trésorerie du Groupe.
Par ailleurs, les revenus et résultats du Groupe ne sont pas linéaires et peuvent fluctuer au cours de l’année en raison de nombreux facteurs. Ces fluctuations peuvent affecter la situation financière du groupe PRODWAYS et sa capacité à financer ses activités et son développement.
Pour gérer sa trésorerie au plus près, le Groupe s’efforce de faire appliquer ses conditions générales de vente. Cependant, certains clients issus de grands groupes imposent leurs conditions d’achat, généralement défavorables aux fournisseurs et donc au Groupe. Des conditions de vente défavorables peuvent avoir un impact négatif sur la situation financière et les résultats du Groupe.
Ce risque a été revu à la baisse lors de la revue de la matrice des risques réalisée en 2021 et son niveau est resté stable depuis. En effet, le Groupe a désormais un profil de génération de trésorerie opérationnelle positive et bénéficie de subventions significatives : en 2021, le Groupe a obtenu une subvention potentielle de 3,3 millions d’euros dans le cadre du programme France Relance financé par le gouvernement français. Le risque de liquidité est décrit dans l’annexe aux comptes consolidés (voir paragraphe 4.1.6, note 8.3.1 « Risque de liquidité »). Depuis 2022, la position nette est négative aux environs de - 3 millions d’euros, avec une amélioration en 2023 et 2024 (voir paragraphe 4.1.6, note 8.1.2). Le Groupe bénéficie de 2 lignes de crédit confirmées de 1,7 million d’euros chacune, disponibles au 31 décembre 2024.
Comme mentionné dans la section 2.4.7 ci-après, le Groupe est le résultat de son histoire et de divers horizons. Par conséquent, les systèmes de reporting et d’organisation comptable et financière ont pu diverger par le passé. La complexité et l’évolution fréquente des normes comptables créent également un contexte défavorable à une bonne lisibilité des comptes et des comparaisons entre les années. Une indisponibilité, une inexactitude ou un manque de cohérence des données financières pourrait conduire le Groupe à prendre des décisions inadaptées, voire à subir des pertes financières.
Dans ce contexte, le Groupe s’efforce d’harmoniser les méthodes et outils de ses filiales et s’appuie sur une Direction financière centrale dont la mission est de poursuivre et d’accélérer la structuration de la fonction finance à tous les niveaux du Groupe.
Ainsi, début 2023, le Groupe a commencé à implémenter une nouvelle solution financière pour l’ensemble de ses filiales françaises. L’objectif est de disposer, d’ici fin 2025, d’une plateforme commune permettant la production des comptes et le reporting pour toutes les filiales françaises du Groupe. Cette plateforme, fournie par un prestataire de renom, est accessible en mode SaaS.
En ce qui concerne la production des comptes consolidés, le groupe PRODWAYS est autonome depuis 2021, tant pour la mise à jour des normes et de leurs impacts que pour l’élaboration de ses comptes publiés. Il s’appuie désormais sur un cabinet de renom et, depuis la création du groupe, sur l’outil SAP BFC. L’arrêt de la maintenance de cet outil par l’éditeur en 2030 est un risque identifié, et le Groupe travaille à son évolution.
Le Groupe a régulièrement acquis des activités ou des sociétés tierces dans le cadre de son développement et devrait poursuivre cette stratégie selon les opportunités identifiées. Une opération de croissance externe peut avoir pour effet de diluer les actionnaires de la Société en cas de financement de cette croissance par recours à des émissions de valeurs mobilières.
Par ailleurs, toute acquisition comporte des risques liés à l’intégration dans le Groupe de la société ou de l’activité acquise, à la réalisation des hypothèses sous-tendant la valorisation et les bénéfices attendus de l’opération, à l’existence de coûts non anticipés ou de passifs dissimulés et au départ du personnel clé de ces sociétés.
Ainsi, l’intégration d’une nouvelle entité ou activité dans le Groupe peut s’avérer plus longue que prévu et demander une mobilisation accrue des équipes du Groupe. Enfin, les bénéfices des acquisitions futures ou réalisées pourraient ne pas se concrétiser dans les délais et les niveaux attendus. Des difficultés dans le processus d’acquisition et d’intégration (analyse, structuration, intégration, préservation des compétences et du savoir-faire, adoption des procédures et référentiels du Groupe et mise en œuvre du business plan et des synergies attendues au sein des divisions ou entre les différentes divisions) seraient susceptibles d’affecter l’intérêt d’une opération de croissance externe et de générer des pertes de valeur pour le Groupe.
Afin de faire face à ces défis et limiter ces risques, le groupe PRODWAYS s’appuie notamment sur la grande expérience des acquisitions d’EXAIL TECHNOLOGIES, qui a élaboré un processus relatif aux opérations de fusions-acquisitions, de l’identification des cibles à leur intégration. Chaque étape du processus d’acquisition est suivie et validée par les instances dirigeantes de PRODWAYS GROUP et d’EXAIL TECHNOLOGIES. Avant l’acquisition, le Groupe procède systématiquement, à l'aide d'experts, à des audits financiers, juridiques et techniques et négocie des clauses de garantie d’actif et de passif lorsque cela est possible. L’intégration des cibles fait l’objet d’une collaboration opérationnelle entre le groupe PRODWAYS et les services d’EXAIL TECHNOLOGIES qui ont travaillé à l’acquisition. Un effort particulier est porté au début des processus d’intégration sur l’identification en amont des facteurs clés de réussite et des risques potentiels sur lesquels se concentrer. Enfin, le Groupe s’efforce de conserver et faire adhérer à son projet d’entreprise les personnes identifiées comme des personnes clés et assurer ainsi la pérennité de ces sociétés et la réussite de l'intégration.
La grande expérience du Groupe dans les acquisitions lui permet de réaliser des intégrations de plus en plus fluides et efficaces ; ce risque a ainsi été revu à la baisse en 2021 et maintenu comme tel depuis. En 2021, l’acquisition puis l’intégration de la société allemande CREABIS ont été réalisées rapidement, avec notamment la mise en commun des systèmes de cotation des commandes de pièces dans les deux mois suivant l’acquisition. En 2022, l’acquisition d’AUDITECH INNOVATIONS en juillet a été accompagnée dans les 6 mois suivants de transferts de production entre les sites du pôle Audiologie. Ce transfert a été accentué en 2023 et s’est poursuivi en 2024 : INTERSON a ainsi sous-traité pour près d'un million d'euros auprès de sa filiale.
Le Groupe a connu une croissance significative depuis sa création, grâce à une combinaison de croissance organique et d’acquisitions successives. La stratégie de PRODWAYS GROUP repose sur son positionnement sur divers segments de la chaîne de valeur de l’impression 3D (machines, matières, logiciels, produits, services). En raison de leurs positionnements différents et parfois de leurs histoires distinctes, les sociétés du Groupe jouissent d’une grande autonomie. Ces caractéristiques constituent la force de PRODWAYS GROUP, mais engendrent également une certaine complexité pouvant entraîner des enjeux d’alignement stratégique entre la maison mère et ses filiales, ou entre les filiales elles-mêmes. La réalisation de ce risque pourrait conduire à un échec de la stratégie de développement ou à des pertes d’opportunités pour le Groupe.
Conscient de ces caractéristiques, le groupe PRODWAYS mène depuis 2018 une stratégie délibérément plus intégrée, visant à bénéficier de fertilisations croisées et à renforcer le sentiment d’appartenance, sans briser les dynamiques propres à chaque activité. En particulier, l’organisation a été clarifiée en deux pôles, Systems & Products, désormais structurés en cinq business units depuis 2022. De plus, des actions ont été mises en place au niveau des ressources humaines, telles que l’organisation de séminaires de direction, l’identification et le suivi des hauts potentiels, et la mise en œuvre d’actions transverses par des équipes issues de différentes filiales (notamment sur le plan commercial). En 2021, la réorganisation en profondeur de l’activité Machines a conduit à une plus grande intégration des diverses activités : le site INITIAL à Annecy regroupe désormais les activités de production de pièces, de semelles et de machines SLS®. Récemment, le groupe a poursuivi la simplification de l’activité Machines en cédant la société SOLIDSCAPE. Désormais l’activité Machines est hébergée au siège social du groupe au côté des collaborateurs d’AVENAO. Fin 2023, INTERSON PROTAC a initié la fermeture de son site de Paris, profitant ainsi de l’outil de production plus moderne d’AUDITECH, mettant en place les synergies anticipées lors de l’acquisition d’AUDITECH. Enfin, la société CRISTAL a été cédée en février 2024, limitant encore le risque.
Dans le contexte actuel où les menaces informatiques sont omniprésentes, il est primordial pour le Groupe de mettre en œuvre des stratégies de sécurité robustes. Avec la transition vers le cloud, le groupe démontre sa capacité à s'adapter aux nouvelles modalités de travail tout en garantissant un plan de reprise d'activité efficace. Ce virage stratégique permet non seulement une meilleure résilience face aux incidents potentiels mais aussi une optimisation des ressources informatiques.
La mise en place de plans de sauvegarde externalisés dans chaque filiale constitue une première ligne de défense essentielle pour prévenir toute perte de données critiques. Par ailleurs, l'installation d'équipements de sécurité avancés permet de contrôler efficacement les flux entrants et sortants, ainsi que les équipements connectés, assurant ainsi l'intégrité du réseau du Groupe.
L'implémentation de bastions informatiques constitue une mesure supplémentaire pour sécuriser les accès aux équipements les plus sensibles et prévenir les intrusions non autorisées. En particulier, l'intégration de BeyondTrust PAM renforce la gestion des comptes à privilèges en limitant les accès aux ressources critiques uniquement aux utilisateurs autorisés et en appliquant des contrôles stricts sur leurs actions. Ce système permet une supervision en temps réel des sessions, une journalisation détaillée des accès et une capacité à interrompre une activité suspecte immédiatement.
Le Groupe a mis en œuvre une politique rigoureuse concernant les appareils connectés dans son environnement. Cette politique inclut une gestion avancée des accès aux données de l'entreprise, conditionnée par la conformité de chaque matériel aux normes établies. Chaque appareil doit répondre à des règles strictes de chiffrement et de sécurité pour garantir l'intégrité et la confidentialité des informations. Un système permettant le blanchiment à distance des données a été mis en place en cas de compromission ou de perte de l'appareil, assurant ainsi une réactivité optimale face aux incidents de sécurité.
Grâce à ces mesures et à l'implémentation du Bastion BeyondTrust en 2024, le Groupe renforce significativement sa posture de cybersécurité et sa capacité à protéger ses actifs numériques contre les menaces croissantes.
D’autres risques ont été identifiés, liés notamment à la perte de certifications professionnelles, à la survenance d’un sinistre significatif éprouvant les limites d’assurance du Groupe, à la défaillance de la sécurité informatique, etc. Néanmoins, l’analyse de ces risques, à un horizon de trois ans, en prenant en compte leur niveau de maîtrise, et dans le contexte du Groupe qui bénéficie d’une dispersion forte de ces risques liée à la multiplicité des activités et des environnements sur lesquels il opère, n’a pas amené à conclure que ces risques étaient majeurs, forts ou significatifs au niveau du Groupe. Évidemment ces conclusions établies à une date et dans un contexte donnés pourraient être amenées à évoluer.
Cette section « Gouvernement d’entreprise » intègre le rapport sur le gouvernement d’entreprise prévu par les articles L.225-37 et L.22-10-9 du Code de commerce, qui a été arrêté par le Conseil d’administration du 19 mars 2025.
Le Conseil d’administration de PRODWAYS GROUP est composé au 31 décembre 2024 de cinq administrateurs, à savoir Raphaël GORGÉ (Président du Conseil d’administration), Catherine BENON, Céline LEROY, Michèle LESIEUR et Jean-Yves PETIT.
Loïc LE BERRE (Directeur général adjoint finances de GORGÉ SA) est censeur désigné par le Conseil. Sa participation aux réunions du Conseil permet de faciliter la coordination des sujets financiers au sein de GORGÉ SA, actionnaire de référence de la Société.
Raphaël GORGÉ est Président-Directeur général de EXAIL TECHNOLOGIES et de GORGÉ SA. Céline LEROY et Loïc LE BERRE sont salariés de GORGÉ SA.
Michèle LESIEUR, Catherine BENON et Jean-Yves PETIT sont des administrateurs indépendants conformément aux critères d’indépendance du Code de gouvernance Middlenext. La présence d’administrateurs indépendants au Conseil d’administration est la garantie de la prise en compte de l’intérêt social de la Société et une représentation juste de l’ensemble des actionnaires.
Michaël OHANA, Directeur général de la Société en 2024, a quitté le groupe le 2 janvier 2025.
Laurent CARDIN a été nommé à titre provisoire Directeur général délégué du 5 décembre 2024 au 2 janvier 2025 avant de devenir Directeur général à partir du 3 janvier 2025.
La durée statutaire des mandats des administrateurs est de trois ans.
Le Président du Conseil d’administration et le Directeur général ont été nommés pour une durée illimitée. Le Conseil d’administration peut donc mettre fin à leur mandat à tout moment (le mandat du Président ne peut en tout état de cause excéder la durée de son mandat d’administrateur).
Les mandats de Céline LEROY et Michèle LESIEUR expirent à l’issue de l’Assemblée appelée à approuver les comptes de l’exercice 2024. Le Conseil propose de renouveler leurs mandats à l’Assemblée générale du 25 juin 2025.
Le censeur est désigné par le Conseil pour une durée de trois ans ; il assiste aux réunions du Conseil sans voix délibérative.
Tous les membres du Conseil signent le règlement intérieur du Conseil, rappelant notamment la réglementation relative aux abus de marché et la gestion des conflits d’intérêts.
Le Conseil d’administration s’appuie sur les avis du Comité d’audit et des risques et du Comité RSE créés en son sein (voir section 3.1.8 ci-dessous).
Le Conseil dédie par ailleurs au moins une réunion par an aux sujets stratégiques (en plus des études régulières des projets de croissance externe ou de développement spécifiques) (voir section 3.1.8 ci-dessous).
Le Conseil d’administration a décidé le 19 mars 2024 de créer en son sein un Comité RSE, comité ad hoc chargé des missions en lien avec la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) qui a été transposée en droit français en décembre 2023. Conformément à cette nouvelle réglementation, le Groupe devra publier son premier rapport de durabilité en 2025, portant sur les informations en matière environnementale, sociale et de gouvernance de l'exercice 2024 (voir section 3.1.8 ci-dessous).
À l'issue du Conseil d'administration du 19 mars 2025, la composition du Conseil d’administration est la suivante :
Nom | Indépendant (1) | Comité | Date de première nomination | Échéance du mandat | Expérience et expertise apportées |
---|---|---|---|---|---|
Jean-Yves PETIT | oui | Comité d’audit | 21 avril 2017 (en tant que représentant permanent de Safran Corporate Ventures) | Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. | Analyse financière, industrie aéronautique, espace et défense |
Raphaël GORGÉ Président du Conseil d’administration | non | / | 12 juin 2015 | Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. | Direction générale, finance, impression 3D, industrie et technologie, stratégie |
Catherine BENON | oui | Comité d’audit | 5 mai 2017 | Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. | Gestion de projet, impression 3D, luxe |
Michèle LESIEUR | oui | Comité d’audit | 7 juin 2019 | Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.le renouvellement de son mandat est proposé à la prochaine Assemblée générale du 25 juin 2025. | Direction générale, industrie et technologie, stratégie |
Céline LEROY | non | Comité RSE | 7 juin 2019 | Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024. le renouvellement de son mandat est proposé à la prochaine Assemblée générale du 25 juin 2025. | Juridique |
Loïc LE BERRE Censeur | non | / | 20 mars 2020 | Le Conseil d’administration arrêtant les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025 | Finance, stratégie |
|
À l’Assemblée générale du 25 juin 2025, il est proposé aux actionnaires de renouveler le mandat d’administrateur de Céline LEROY et Michèle LESIEUR, arrivant à échéance.
Critères | Raphaël | Catherine | Céline | Michèle | Jean-Yves PETIT (indépendant) |
---|---|---|---|---|---|
L’administrateur | oui | non | non | non | non |
L’administrateur | non | non | non | non | non |
L’administrateur est-il, ou a-t-il été au cours des cinq dernières années, un salarié ou un dirigeant de la société ou du Groupe ? | oui | non | Oui | non | non |
L’administrateur est-il actionnaire de référence de la société ou détient-il un pourcentage de droit de vote significatif ? | oui | non | non | non | non |
L’administrateur | non | non | non | non | non |
Le Conseil d’administration examine chaque année la situation d’indépendance de ses membres. En plus des critères du tableau ci-dessus, le Conseil prend en compte l’état d’esprit et la liberté de jugement des administrateurs pour évaluer l’indépendance de chacun de ses membres. Le Conseil a considéré début 2022 que Catherine BENON est devenue indépendante à la suite de l’évolution depuis plusieurs années de sa situation personnelle et de son indépendance d’esprit.
Laurent CARDIN | Fonction principale : Directeur général de PRODWAYS GROUP depuis le 3 janvier 2025 |
Directeur général | Laurent CARDIN a commencé sa carrière en tant qu’auditeur financier et informatique pendant 7 ans dont les 5 premières années chez Deloitte. Il a poursuivi sa carrière au sein de diverses sociétés en tant que contrôleur financier puis Directeur financier depuis 2007 au sein du groupe ISS. Avant de rejoindre PRODWAYS, Laurent CARDIN a travaillé pendant 7 ans chez FDG fournisseur de la grande distribution, occupant les postes de Directeur financier puis de Directeur général délégué en charge notamment des fonctions finances, informatiques et gestion de projets où il a contribué à la transformation du groupe. Laurent CARDIN a rejoint PRODWAYS en février 2020 en tant que DAF. Il a depuis pris les responsabilités de l’informatique groupe et de la RSE. Il est diplômé de l’université Paris Dauphine, titulaire du DSCG, d’un DEA en comptabilité, contrôle de gestion et d’une MSTCF (maîtrise des sciences et techniques comptables et financières) Âge : 55 ans Nationalité : française |
| Échéance du mandat : le mandat de Directeur général est à durée indéterminée. |
| Autres mandats et fonctions au sein du groupe PRODWAYS : Représentant légal de PRODWAYS GROUP SA au poste de Président dans diverses filiales de PRODWAYS GROUP (PRODWAYS PRINTERS SAS, PRODWAYS RAPID ADDITIVE FORGING SAS, PRODWAYS 2 SAS, PODO 3D SAS, PRODWAYS ENTREPRENEURS SAS, PRODWAYS CONSEIL SAS, 3D SERVICAD SAS, AVENAO SOLUTIONS 3D SAS, INTERSON PROTAC SAS) Représentant légal de PRODWAYS GROUP SA au poste de Président de AVENAO SOLUTIONS 3D, elle-même Présidente de NEXTCUBE.IO |
| Autres mandats et fonctions hors Groupe : Gérant de la SCI Alkajuti |
| Mandats occupés durant les cinq dernières années dont Laurent CARDIN n’est plus titulaire : Directeur général délégué de PRODWAYS GROUP du 5 décembre 2024 au 2 janvier 2025 |
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Raphaël GORGÉ | Fonction principale : Président-Directeur général de EXAIL TECHNOLOGIES* |
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Président du Conseil d’administration | Monsieur Raphaël GORGÉ est entré chez EXAIL TECHNOLOGIES (qui s’appelait alors FINUCHEM) en 2004 après un parcours professionnel de 10 ans dans le monde de la finance et de la technologie. Il a tout d’abord initié et mis en œuvre le désengagement du Groupe du secteur automobile (70 % du CA en 2004), puis orienté son développement vers de nouveaux domaines d’activité, dont l’impression 3D. Raphaël GORGÉ est Directeur général de EXAIL TECHNOLOGIES depuis 2008 et Président-Directeur Général de GORGÉ SA depuis le 18 juin 2024. Raphaël GORGÉ est ingénieur Centrale Marseille et titulaire d’un DEA en modélisation moléculaire. Âge : 53 ans Nationalité : française |
| Première nomination : Assemblée générale du 12 juin 2015. |
| Échéance du mandat : Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. |
| Autres mandats et fonctions au sein du groupe PRODWAYS : Néant |
| Autres mandats et fonctions hors Groupe : Président-Directeur général de EXAIL TECHNOLOGIES SA* Président-Directeur Général de GORGÉ SA Représentant légal de EXAIL TECHNOLOGIES SA au poste de Président de BALISCO SAS Président de la société EXAIL HOLDING SAS Président du Conseil de surveillance de SOPROMEC PARTICIPATIONS SA Gérant de la SC COMPAGNIE INDUSTRIELLE DU VERDELET Gérant de la SCI DES CARRIÈRES Président de STONI SAS Représentant légal de la société GORGÉ SA au poste de Président de la société HELIATEC HOLDING Représentant légal de la société GORGÉ SA au poste de Président de la société SERES HOLDIN Président de la société CALOGENA SA Représentant légal de la société GORGÉ SA au poste de Président de la société PÉLICAN 4 Représentant légal de la société EXAIL TECHNOLOGIES SA * en qualité de Membre du Conseil de surveillance de EXAIL HOLDING Représentant légal de GORGÉ SA au poste de Président de la société VIGIANS SAS Gérant de la SCI 39 Tour d'Auvergne Représentant légal de la société GORGÉ SA au poste de Président de la société AGEREOM (anciennement dénommée FINU 13) Gerant de la SCI PMRB COURCELLES |
| Mandats occupés durant les cinq dernières années dont Raphaël GORGÉ n’est plus titulaire : Président de la société VIGIANS PROTECTION INCENDIE SAS (jusqu’en mars 2023) Directeur général de PRODWAYS GROUP SA * (jusqu’en octobre 2018) puis du 10 juillet 2021 au 28 février 2022 Directeur général délégué de GORGÉ SAS jusqu'en décembre 2022 puis Président de GORGÉ SAS jusqu’en juin 2024 Représentant légal de PRODWAYS GROUP SA au poste de Président de CRISTAL SAS, PRODWAYS SAS, PRODWAYS DISTRIBUTION SAS, PRODWAYS RAPID ADDITIVE FORGING SAS (ex-PRODWAYS 1), PRODWAYS 2 SAS, PODO 3D SAS, PRODWAYS ENTREPRENEURS SAS, PRODWAYS CONSEIL SAS, AVENAO INDUSTRIE SAS, 3D SERVICAD SAS, AVENAO SOLUTIONS 3D SAS, IP GESTION SAS, INTERSON PROTAC SAS (jusqu’au 4 octobre 2018 – puis du 10 juillet 2021 au 28 février 2022) Administrateur et Président du Conseil d’administration de ECA SA* (jusqu’en décembre 2020) Administrateur de GROUPE ECA SA (jusqu'au 30 juin 2023) Directeur général (General Manager) de GORGÉ EUROPE INVESTMENT BV (société radiée le 25 avril 2024) Représentant légal de la société GORGÉ SA au poste de Président de la société WASTORIA (jusqu’au 4 décembre 2024) Représentant légal de la société VIGIANS SAS au poste de Président de la société VIGIANS PROTECTION INCENDIE SAS (société radiée le 22 août 2024) Gérant de la SCI AUSSONNE jusqu’en novembre 2024 (en cours de liquidation) Gérant de la SCI COMMINES jusqu’en novembre 2024 (en cours de liquidation) |
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Catherine BENON | Fonction principale : Présidente de CBG CONSEIL SAS |
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Administratrice indépendante | Catherine BENON a démarré sa carrière en tant qu’ingénieur procédés chez ATLANTIC RICHFIELD, puis a rejoint le groupe TECHNIP en tant qu’ingénieur projet. Après un passage au sein du pôle Projets et Services Industriels du Groupe GORGÉ (renommé EXAIL TECHNOLOGIES), elle a rejoint le secteur du luxe. Elle a alors occupé des fonctions de Directeur du développement et des opérations au sein du groupe PUIG pour la marque PACO RABANNE, puis pour la marque MAJE. Actuellement, elle dirige sa société CBG CONSEIL, spécialisée en conseil aux entreprises. Elle a mené entre 2014 et 2019 des missions de consultante au sein du groupe PRODWAYS. Catherine BENON est également administratrice et Présidente du Comité d’Audit du GROUPE RADIALL. Catherine BENON est ingénieure Centrale Marseille et titulaire d’un DEA en gestion de projet. Âge : 53 ans Nationalité : française |
| Première nomination : Assemblée générale du 5 mai 2017. |
| Échéance du mandat : Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. |
| Autres mandats et fonctions au sein du groupe PRODWAYS : Membre du Comité d’Audit et Présidente du Comité RSE |
| Autres mandats et fonctions hors Groupe : Présidente de CBG CONSEIL Administratrice et Présidente du Comité d’Audit de RADIALL |
| Mandats occupés durant les cinq dernières années dont Catherine BENON n’est plus titulaire : Administratrice d’ECA SA* jusqu’au 30 décembre 2020 Administratrice de GROUPE ECA SA jusqu'au 30 juin 2023 Administratrice de EXAIL TECHNOLOGIES SA* jusqu’au 18 juin 2024 |
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Loïc LE BERRE | Fonction principale : Directeur général délégué de GORGÉ SA |
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Censeur | Loïc LE BERRE est diplômé de Sciences Po Paris (1992), de l’Executive MBA d’HEC et titulaire du DESCF. Après avoir commencé sa carrière chez ARTHUR ANDERSEN, Loïc LE BERRE a rejoint le secteur de l’industrie chez EURALTECH, d’abord comme Contrôleur de gestion Groupe, Directeur administratif et financier de filiales puis Directeur financier du Groupe. Après un passage chez INEO (groupe SUEZ, Directeur administratif délégué, puis chef de projet), il a rejoint EXAIL TECHNOLOGIES en 2006 au poste de Directeur administratif et financier Groupe puis de Directeur général adjoint Finances. Depuis le 1er mars 2023, il est Directeur général délégué et Directeur administratif et financier Groupe de GORGÉ SA. Loïc LE BERRE est membre de la Commission des normes comptables internationales de l’Autorité des normes comptables, depuis février 2023. Âge : 55 ans Nationalité : française |
| Première nomination : mars 2020. |
| Échéance du mandat : le Conseil d’administration statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2025. |
| Autres mandats et fonctions au sein du groupe PRODWAYS : Néant |
| Autres mandats et fonctions hors Groupe : Membre du Conseil de surveillance de SOPROMEC PARTICIPATIONS SA Membre du Conseil de surveillance de EXAIL HOLDING SAS Président de FINU 16 |
| Mandats occupés durant les cinq dernières années dont Loïc LE BERRE n’est plus titulaire : Censeur de GROUPE ECA SA jusqu’en mars 2023 Gérant de la SCI DES PORTES jusqu’en juin 2022 Président de la société FINU14 SAS (renommée EXAIL HOLDING) jusqu’au 28 avril 2022 Administrateur de PRODWAYS GROUP SA* (de juin 2019 à mars 2020) Censeur au sein du Conseil d’administration d’ECA SA* jusqu’au 30 décembre 2020 Gérant de la SARL FINU 12 (renommée GROUPE ECA) jusqu’au 31 décembre 2020 Représentant légal de WASTORIA SAS au poste de Président de TOULEMONDE BOCHART SAS jusqu'au 2 mai 2023 Président de la société AGEREOM (anciennement dénommée FINU13 SAS) jusqu’au 19 juin 2024 |
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Céline LEROY | Fonction principale : Directrice juridique de GORGÉ SA |
Administratrice | Céline LEROY a été Directrice juridique de EXAIL TECHNOLOGIES (anciennement dénommée GROUPE GORGÉ) entre 2007 et début 2023. Titulaire du CAPA (Certificat d’aptitude à la profession d’avocat) et d’un DESS droit des affaires et fiscalité de l’université Paris I, elle était auparavant avocate au sein du cabinet d’affaires FRESHFIELDS BRUCKHAUS DERINGER, où elle a exercé au sein du département Finances puis du département M&A, avant de passer un an en détachement au service juridique de DANONE. Âge : 52 ans Nationalité : française |
| Première nomination : 7 juin 2019. |
| Échéance du mandat : Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Le renouvellement de son mandat est sollicité à l’Assemblée générale du 25 juin 2025. |
| Autres mandats et fonctions au sein du groupe PRODWAYS : Membre du Comité RSE |
| Autres mandats et fonctions hors Groupe : Administratrice de EXAIL TECHNOLOGIES SA* Gérante de SCI Cabinet Alesia |
| Mandats occupés durant les cinq dernières années dont Céline LEROY n’est plus titulaire : Censeure de GROUPE ECA SA (jusqu’en mars 2023) Administratrice salariée de EXAIL TECHNOLOGIES SA* jusqu’en février 2023 Administratrice d’ECA SA* jusqu’en juin 2020 |
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Michèle LESIEUR | Fonction principale : Retraitée |
Administratrice indépendante | Michèle LESIEUR a été Directrice générale et Présidente du Directoire de SUPERSONIC IMAGINE * de 2016 à 2020. Avant de prendre la Direction de SUPERSONIC IMAGINE *, Michèle LESIEUR a construit sa carrière dans le groupe PHILIPS pendant plus de 30 ans. Elle a notamment exercé différentes fonctions de Direction au sein du groupe PHILIPS au niveau national et à l’international. Début des années 2010, elle a en effet occupé la présidence de PHILIPS FRANCE et la Direction générale de PHILIPS HEALTHCARE en France. Auparavant, Michèle a dirigé pendant cinq années les ventes et le marketing pour les systèmes d’imagerie médicale du groupe au niveau international, après avoir dirigé pendant six ans la division PHILIPS SYSTÈMES MÉDICAUX en France. Michèle LESIEUR bénéficie d’une riche expérience dans les secteurs de l’électronique grand public et des télécommunications, en ayant occupé successivement les fonctions de Directeur marketing de PHILIPS BUSINESS ELECTRONICS France et Directeur général d’un département de PHILIPS BUSINESS ELECTRONICS en charge de la politique commerciale et de la stratégie de développement à l’international. Michèle LESIEUR est titulaire d’une maîtrise de physique de l’université Paris XI et d’un DEA en transmission optique et traitement du signal de l’Institut supérieur d’optique. Âge : 65 ans Nationalité : française |
| Première nomination : 7 juin 2019. |
| Échéance du mandat : Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Le renouvellement de son mandat est sollicité à l’Assemblée générale du 25 juin 2025. |
| Autres mandats et fonctions au sein du groupe PRODWAYS : Néant |
| Autres mandats et fonctions hors Groupe : Présidente du Conseil d’administration d’INTRASENSE jusqu'en mai 2023 puis Administratrice indépendante Administratrice indépendante du Conseil d’administration et Présidente du Comité des rémunérations et nominations d’INTELLIGENT ULTRASOUND |
| Mandats occupés durant les cinq dernières années dont Michèle LESIEUR n’est plus titulaire : Présidente du Directoire de SUPERSONIC IMAGINE * Directrice générale de SUPERSONIC IMAGINE * Administratrice indépendante au Conseil d’administration d’EOS IMAGING Administratrice indépendante du Conseil d’administration de PROVEPHARM |
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Jean-Yves PETIT | Fonction principale : Retraité |
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Administrateur indépendant | Ingénieur INSA, Jean-Yves PETIT débute sa carrière en 1983 au Centre Spatial Guyanais, comme responsable du service Fluides Ergols pour le lanceur Ariane. Il rejoint la Société Européenne de Propulsion en 1987 comme Chef du Service Essais Moteurs Cryotechniques d’ARIANE. De 1992 à 2007, après une formation complémentaire en gestion-comptabilité, il occupe différents postes de contrôle de gestion au sein de plusieurs filiales du groupe SAFRAN. En 2007, il devient Directeur du contrôle de gestion de SAFRAN. Il rejoint ensuite SAGEM en 2010 comme Directeur des affaires économiques et financières puis Secrétaire général, en charge des fonctions financières, juridiques, informatiques et d’export control. En 2014, Jean-Yves PETIT devient Directeur de la gestion, des comptes et de la fiscalité du groupe SAFRAN. Dans le cadre de ses responsabilités au sein de SAFRAN, il a occupé différents mandats d’administrateur de sociétés, filiales du groupe ou en joint-venture avec d’autres partenaires industriels. Âge : 66 ans Nationalité : française |
| Première nomination : Jean-Yves PETIT était représentant permanent de SAFRAN CORPORATE VENTURES depuis le 9 juin 2021. Il a été coopté en remplacement de SAFRAN CORPORATE VENTURES le 25 octobre 2024. Sa cooptation a été ratifiée lors de l’Assemblée générale du 10 mars 2025. |
| Échéance du mandat : Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. |
| Autres mandats et fonctions au sein du Groupe : Néant |
| Autres mandats et fonctions hors Groupe : Néant |
| Mandats occupés durant les cinq dernières années dont Jean-Yves PETIT n’est plus titulaire : Administrateur de ROXEL Membre du Comité finance d’ARIANE GROUP Administrateur de SAFRAN Maroc Administrateur représentant permanent de SAFRAN CORPORATE VENTURES jusqu’au 23 septembre 2024 |
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Les membres du Conseil d’administration ont pour adresse professionnelle le siège social de la Société.
Le Conseil d’administration respecte le principe de parité prévu à l’article L.225-18-1 du Code de commerce.
Le choix des administrateurs (autres que les éventuels administrateurs salariés) est guidé principalement par la recherche de compétences complémentaires à celles déjà représentées au Conseil, la connaissance des marchés sur lesquels intervient le Groupe et des problématiques auxquelles le Groupe peut être confronté.
Michaël OHANA, Directeur général de la Société jusqu’au 2 janvier 2025, a déclaré avoir acheté 26 000 actions de la Société le 21 mars 2024.
À la connaissance de la Société, les mandataires sociaux, les autres dirigeants du Groupe et les personnes mentionnées à l’article L.621-18-2 du Code monétaire et financier soumis à déclaration spontanée de leurs opérations sur titres, n’ont pas effectué d’autre opération sur titres au cours de l’exercice 2024.
À la connaissance de la Société et au jour de l’établissement du présent document, aucun membre du Conseil d’administration ni aucun mandataire social dirigeant, au cours des cinq dernières années, n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, n’a été concerné par une faillite, mise sous séquestre, liquidation, ou placement d’entreprises sous administration judiciaire en ayant occupé des fonctions de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance, n’a fait l’objet d’une mise en cause et/ou sanction publique officielle prononcée par une autorité statutaire ou réglementaire (y compris des organismes professionnels désignés), n’a été déchue par un tribunal du droit d’exercer la fonction de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.
À la connaissance de la société PRODWAYS GROUP et au jour de l’établissement du présent document, aucun conflit d’intérêts potentiel n’est identifié entre les intérêts privés et/ou d’autres devoirs de l’une quelconque des personnes membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance et leurs devoirs à l’égard de l’émetteur (hormis le cas échéant le cas des mandataires non indépendants comme précisé au paragraphe 3.1.1 ci-dessus).
À la connaissance de la société PRODWAYS GROUP et au jour de l’établissement du présent document, il n’existe pas d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires ou avec des clients, fournisseurs ou autres, en vertu duquel un mandataire social aurait été sélectionné (étant toutefois précisé que certains membres du conseil ne sont pas indépendants et représentent l’actionnaire principal comme précisé au paragraphe 3.1.1 ci-dessus).
À la connaissance de la société PRODWAYS GROUP et au jour de l’établissement du présent document, les personnes membres d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance n’ont accepté aucune restriction concernant la cession, dans un certain laps de temps, des titres de l’émetteur qu’elles détiennent.
Le Conseil d’administration a opté pour la dissociation de la Présidence du Conseil d’administration et de la Direction générale.
Suite à cette dissociation et la nomination d’un nouveau Directeur général, il a été décidé que le Président du Conseil d’administration conserverait un rôle exécutif ou actif dans les domaines suivants :
Aucune limitation n’a été apportée aux pouvoirs du Directeur général lors de sa nomination. Ce dernier est donc investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil d’administration.
Les règles de fonctionnement du Conseil d’administration sont statutaires et sont précisées dans le règlement intérieur du conseil.
Au cours de l’exercice écoulé, votre Conseil d’administration s’est réuni sept fois. Le taux de participation des administrateurs est très bon en 2024, à 98,33 % (contre 90 % en 2023). Le taux de participation aux réunions du Comité d'audit est de 100 %.
Conformément à l’article 15 des statuts, les convocations au Conseil sont faites par tous moyens et même verbalement.
S’agissant des réunions tenues au cours de l’exercice écoulé, les administrateurs ont été convoqués par e-mail.
Conformément à l’article L.225-238 du Code de commerce, les Commissaires aux comptes ont été convoqués aux réunions du Conseil qui ont examiné et arrêté les comptes semestriels ainsi que les comptes annuels.
Tous les documents, dossiers techniques et informations nécessaires à la mission des administrateurs leur ont été communiqués, le cas échéant, au moment de leur convocation ou à défaut avant la tenue de la réunion du Conseil.
Les réunions du Conseil d’administration se déroulent au 30 rue de Gramont, 75002 Paris ou occasionnellement au siège de la Société ou de l’une de ses filiales. Le Conseil d’administration de la Société a arrêté un règlement intérieur prévoyant la possibilité de recourir à des moyens de visioconférence ou de télécommunication conformes aux conditions réglementaires pour la tenue de réunions du Conseil d’administration.
Au cours de l’exercice écoulé, le Conseil d’administration a pris des décisions courantes s’inscrivant dans l’intérêt de la Société.
Les procès-verbaux des réunions du Conseil d’administration sont établis à l’issue de chaque réunion et communiqués à tous les administrateurs au plus tard avant le Conseil suivant.
Conformément à la recommandation n° 13 du Code Middlenext, les administrateurs sont invités à s’exprimer sur le fonctionnement du Conseil et sur la préparation de ses travaux chaque année, lors des Conseils d’administration arrêtant les comptes annuels.
Conformément à la recommandation 14 du Code Middlenext, le Conseil revoit les votes négatifs en Assemblée générale, en analysant, entre autres, comment s’est exprimée la majorité des minoritaires. Le Conseil s’interroge sur l’opportunité de faire évoluer ses résolutions en conséquence. Dans la mesure où le conseil souhaite disposer des délégations financières nécessaires pour procéder s’il le juge utile à toutes émissions de titres dans le cadre du développement de la Société, le Conseil a décidé de soumettre de nouveau à la prochaine Assemblée les résolutions financières rejetées lors de l’Assemblée de 2024, à l’exception des délégations financières permettant l’attribution gratuite d’actions ou d’options de souscription ou d’achat d’actions, en raison du cours de Bourse actuellement bas de l’action de la Société.
La Société a décidé début 2021 de créer un Comité d’audit et des risques.
Ce Comité d’audit et des risques est composé à ce jour exclusivement d’administrateurs indépendants, à savoir Michèle LESIEUR (Présidente), Catherine BENON et Jean-Yves PETIT.
Conformément à l’article L.823-19 du Code de commerce, le Comité d’audit de PRODWAYS GROUP est chargé (auprès du Conseil d’administration de PRODWAYS GROUP) de :
Le Comité est appelé à passer en revue régulièrement les risques du Groupe.
Dans le cadre du processus d’élaboration des comptes semestriels et annuels de PRODWAYS GROUP, le Comité d’audit participe à des réunions avec les Commissaires aux comptes de la Société, pour la préparation des arrêtés des comptes annuels et semestriels et pour entendre les synthèses des Commissaires aux comptes sur l’exécution de leurs missions. Il s’assure dans ce cadre de l’indépendance des Commissaires aux comptes.
Le Comité d’audit est amené à statuer sur la fourniture par les Commissaires aux comptes à PRODWAYS GROUP de services autres que la certification des comptes. Il participe à des échanges avec les Commissaires aux comptes à l’occasion de l’établissement du rapport des Commissaires aux comptes au Comité d’audit.
À mi-année, le Conseil d’administration se réunit sous forme de Comité stratégique, en général sur le site d’une filiale. Lors de cette séance du Conseil dédiée à la stratégie, la Direction de la Société présente la stratégie du Groupe, revue à l’aune de l’évolution du marché de l’impression 3D et de la concurrence. Les administrateurs échangent avec la Direction sur l’évolution de la stratégie du Groupe.
Le Conseil d’administration a décidé le 19 mars 2024 de créer en son sein un Comité RSE, comité ad hoc chargé des missions prévues par le nouvel article L.821-67 du Code de commerce, relatif au suivi de l'élaboration du rapport de durabilité et de sa certification. Conformément à la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) qui a été transposée en droit français en décembre 2023, le Groupe a publié son premier rapport de durabilité en 2025, portant sur les informations en matière environnementale, sociale et de gouvernance de l'exercice 2024 (voir section 6 du présent Document d’enregistrement universel).
La détermination, la révision et la mise en œuvre de la politique de rémunération de chacun des mandataires sociaux sont réalisées par le Conseil d’administration de la Société. Il est précisé que le mandataire social intéressé ne participe pas aux délibérations ni au vote sur ces questions.
Lors de ses travaux, le Conseil d’administration évalue les performances individuelles des dirigeants mandataires sociaux du Groupe qu’il compare à la performance de l’entreprise. Il tient compte également de l’alignement des objectifs avec la stratégie à moyen terme, de l’intérêt des actionnaires et des recommandations du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext. Il s’appuie également sur des études externes indiquant les pratiques du marché pour des sociétés comparables. Il tient compte des rémunérations le cas échéant perçues par les mandataires sociaux par ailleurs dans des sociétés contrôlées par PRODWAYS GROUP ou des sociétés contrôlantes à raison du mandat exercé dans la Société ou ses filiales.
Conformément à la recommandation de la R16 du Code Middlenext de gouvernement d’entreprise, le Conseil d’administration tient compte des principes suivants :
Le Conseil d’administration prend en compte la rémunération globale des dirigeants mandataires sociaux, y compris les rémunérations le cas échéant perçues de sociétés contrôlées ou contrôlantes à raison du mandat exercé dans la Société ou les filiales et les rémunérations reçues le cas échéant par des holdings personnelles au titre de contrats de prestation de services ou de mandats détenus dans le Groupe.
Après prise en compte de tous les éléments ci-dessus, le Conseil d’administration débat et choisit les critères de la rémunération variable des dirigeants mandataires sociaux en adéquation avec la stratégie du Groupe telle que décrite au paragraphe 1.3 du Document d’enregistrement universel, en prenant en compte les intérêts de toutes les parties prenantes, dans le respect de l’intérêt social et de la pérennité de la Société.
Aucun élément de rémunération, de quelque nature que ce soit, ne pourra être déterminé, attribué ou versé par la Société, ni aucun engagement pris par la Société s’il n’est pas conforme à la politique de rémunération approuvée ou, en son absence, aux rémunérations ou aux pratiques existant au sein de la Société. Toutefois, en cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil d’administration, pourrait déroger à l’application de la politique de rémunération si cette dérogation est temporaire, conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société conformément à l’article L.22-10-8 du Code de commerce. Ces justifications seraient dans ce cas portées à la connaissance des actionnaires dans le prochain rapport sur le gouvernement d’entreprise.
En cas d’évolution de la gouvernance, la politique de rémunération sera appliquée aux nouveaux mandataires sociaux de la Société, le cas échéant avec les adaptations nécessaires pour tenir compte des missions du dirigeant, du niveau de difficulté de ses responsabilités, de l’expérience dans la fonction, de l’ancienneté dans le Groupe, de son indépendance mais aussi des pratiques des autres entreprises similaires et comparables.
À ce jour, PRODWAYS GROUP compte deux dirigeants mandataires sociaux, à savoir Raphaël GORGÉ, Président du Conseil d’administration et Michaël OHANA, Directeur général. La durée et l’échéance des mandats en cours sont spécifiées au paragraphe 3.1 du présent document.
Raphaël GORGÉ, Président du Conseil d’administration, exerce les fonctions classiques de présidence du Conseil ainsi que des missions spécifiques confiées par le Conseil d’administration.
Afin de tenir compte du temps consacré par Raphaël GORGÉ au développement de la Société et de son rôle actif dans certains domaines, il a été décidé que Raphaël GORGÉ percevrait une rémunération fixe de la part de PRODWAYS GROUP. Cette rémunération fixe s’élève à 75 000 euros par an au titre de son mandat de Président du Conseil d’administration de PRODWAYS GROUP depuis 2020. Cette rémunération est revue chaque année en conseil.
Dans l’hypothèse où la Société viendrait à désigner un nouveau Président du Conseil d’administration, la Société devra déterminer la rémunération fixe et variable de ce nouveau mandataire social en tenant compte de son indépendance, du niveau de difficulté de ses responsabilités, de son expérience, de sa réputation, de l’éventuelle ancienneté dans le Groupe mais aussi des pratiques des autres entreprises similaires et comparables.
Raphaël GORGÉ, Président du Conseil d’administration, reçoit une rémunération variable de la part de PRODWAYS GROUP.
Cette rémunération variable n’excède pas la moitié de la rémunération fixe. Elle est versée en fonction de l’atteinte de critères de performance quantitatifs ou qualitatifs et sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale approuvant les comptes de l’exercice écoulé des éléments de rémunérations variables et exceptionnels composant la rémunération du Président du Conseil d’administration au titre de son mandat pour ledit exercice.
Le Conseil d’administration détermine les critères quantitatifs et qualitatifs applicables, en fonction des priorités définies par le Groupe et en appliquant une pondération à chacun de ces critères. Les critères sont déterminés au début de chaque exercice par le Conseil d’administration, sur la base du budget de l'exercice à venir, tel que discuté et arrêté par le Conseil d'administration. Le niveau de réalisation attendu des critères de performance financière a été préétabli par le Conseil d’administration mais n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité, la société ne communiquant pas sur ses prévisions de chiffre d’affaires, ROP et génération de trésorerie.
La rémunération variable maximale potentielle au titre de 2024 était fixée à 25 000 €. Les critères retenus pour le Président du Conseil d'administration portaient sur des objectifs issus du budget 2024, et portant sur le chiffre d’affaires (30 % du bonus - non atteint), le ROP (25 % du bonus - atteint partiellement), le cash-flow (10 % du bonus - non atteint), la préparation du futur (stratégie, organisation) (20 % du bonus - atteint à hauteur de 62.5 %) ainsi que des objectifs qualitatifs et quantitatifs RSE (15 % du bonus - atteint à hauteur de 100 %). Les critères RSE pour 2024 étaient les suivants : mise en place d’un reporting de durabilité, élaboration d’une matrice de double matérialité en application de la directive CSRD, structuration d’un plan d’actions prioritaires dans le cadre de la CSRD, certification Ecovadis.
Ils ont été atteints au global à hauteur de 59,5 % au titre de l'exercice 2024, donnant droit à une rémunération variable de 14 885 € au titre de 2024.
La rémunération variable cible au titre de 2025 reste inchangée à 25 000 € mais pourrait atteindre 29 375 € en cas de dépassement de plus de 50 % de tous les objectifs quantitatifs de performance cible. Pour chaque objectif quantitatif, un seuil intermédiaire en deçà de l'objectif cible déclenche l'attribution de 80 à 90 % de la rémunération variable cible attachée à ce critère.
Pour cette rémunération variable au titre de 2025, les critères retenus pour Raphaël GORGÉ portent sur des objectifs quantitatifs de chiffre d’affaires (20 % du bonus), de ROP (15 %), de baisse des coûts de la holding (15 %), et des objectifs qualitatifs de réalisation de plans d'actions identifiés et de préparation du futur (35 % du bonus) ainsi que des objectifs qualitatifs RSE (15 % du bonus). Ces objectifs RSE consistent en la mise en place du scope 3 des émissions de carbone du groupe et l’émission d’un avis de conformité par le CAC durabilité sur le rapport de durabilité.
Une rémunération variable pluriannuelle peut également être fixée. Le Président actuel n’en bénéficie pas, car le Conseil considère que la motivation de ce dernier résulte en grande partie de la participation de GORGÉ SA dans la Société.
En cas de circonstances tout à fait particulières ou de succès exceptionnels, le Conseil d’administration peut décider d’allouer une rémunération exceptionnelle au Président du Conseil d’administration. Cette décision serait motivée et explicitée. Cette rémunération exceptionnelle serait plafonnée à 200 000 euros.
En cas de désignation d’un nouveau Président du Conseil d’administration, le Conseil d’administration pourrait décider de consentir une rémunération exceptionnelle liée à la prise, la cessation ou au changement de fonctions en fonction des pratiques de marché et de l’expérience du dirigeant.
Le Conseil d’administration ne bénéficie pas à ce jour des autorisations nécessaires pour attribuer des stock-options ou des actions gratuites aux dirigeants mandataires sociaux, dans les conditions prévues par la loi, ces autorisations ayant été rejetées par l’Assemblée générale du 18 juin 2024.
En cas de nouvelles autorisations votées par l'Assemblée générale dans le futur, toute éventuelle attribution serait soumise à l’atteinte de critères de performance fixés par le Conseil d’administration et à la fixation d’une quotité de titres à conserver par le dirigeant.
Aucune attribution de stock-options ou d’actions gratuites ne bénéficie au Président du Conseil d’administration à ce jour.
Le Président du Conseil d’administration ne bénéficie à ce jour d’aucun engagement concernant :
Le Président du Conseil d’administration peut bénéficier du régime collectif et obligatoire de retraite, du régime de mutuelle et de prévoyance selon la politique de la Société en la matière (pour le collège cadre).
Le Président actuel n’en bénéfice pas car il bénéficie déjà du régime collectif et obligatoire de retraite, du régime de mutuelle et de prévoyance de EXAIL TECHNOLOGIES en la matière.
Le Président du Conseil d’administration peut bénéficier d’avantages en nature classiques (voiture de fonction, GSC, etc.).
Le Président du Conseil d’administration peut au titre de ses fonctions d’administrateur percevoir une rémunération s’il est par ailleurs un administrateur indépendant non rémunéré par un actionnaire significatif ou une société du Groupe. Par exception, même s’il n’est pas indépendant, s’il exerce des fonctions exécutives ou des missions spéciales, il peut percevoir une rémunération tenant compte de ces fonctions spéciales.
Sans que cela ne soit assimilable à une rémunération au titre d’un mandat, il est rappelé qu’il existe des conventions de prestation de services entre EXAIL TECHNOLOGIES (société dirigée par Raphaël GORGÉ) et PRODWAYS GROUP (voir chapitre 3.7.1 du Document d’enregistrement universel).
En cas de désignation de nouveaux dirigeants mandataires sociaux, le Conseil d’administration pourrait également décider de consentir d’autres avantages en nature, des retraites supplémentaires, des rémunérations exceptionnelles (y compris des indemnités ou des avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la prise, de la cessation ou du changement de fonctions ou postérieurement à l’exercice de celles-ci) en fonction des pratiques de marché, de la situation personnelle du dirigeant, de son expérience et de sa réputation.
Le Directeur général de PRODWAYS GROUP perçoit une rémunération fixe de la part de PRODWAYS GROUP au titre de son mandat.
La rémunération fixe globale tient compte du niveau de difficulté des responsabilités du Directeur général, de ses compétences, de son expérience dans la fonction, de l’ancienneté dans le Groupe mais aussi des pratiques des autres entreprises similaires et comparables. Sa rémunération au titre de son mandat tient également compte des autres rémunérations que le Directeur général pourrait détenir par ailleurs dans le Groupe (étant précisé qu’à ce jour les mandats occupés dans les filiales sont exercés à titre gratuit).
Le Directeur général reçoit une rémunération variable annuelle de la part de PRODWAYS GROUP ou le cas échéant de ses filiales, au titre de son mandat ou des mandats exercés dans les filiales.
Cette rémunération variable n’excédera pas 75 % de la rémunération fixe. Ce plafond a été revu afin de tenir compte de la politique de rémunération variable supplémentaire en cas de dépassement des objectifs initiaux. Elle sera versée en fonction de l’atteinte de critères de performance quantitatifs ou qualitatifs et sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale approuvant les comptes de l’exercice écoulé des éléments de rémunérations variables et exceptionnels composant la rémunération du Directeur général au titre de son mandat pour ledit exercice.
Le Conseil d’administration détermine les critères quantitatifs et qualitatifs applicables, en fonction des priorités définies par le Groupe et en appliquant une pondération à chacun de ces critères. Les critères sont déterminés au début de chaque exercice par le Conseil d’administration, sur la base du budget de l'exercice à venir, tel que discuté et arrêté par le Conseil d'administration. Le niveau de réalisation attendu des critères de performance financière a été préétabli par le Conseil d’administration mais n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité, la société ne communiquant pas sur ses prévisions de chiffre d’affaires, ROP et génération de trésorerie.
Michaël OHANA, Directeur général ayant quitté ses fonctions le 2 janvier 2025, n’a pas reçu de rémunération variable au titre de l’exercice 2024.
La rémunération variable cible potentielle pour 2025 du nouveau Directeur général, Laurent CARDIN, s’élève à 100 000 euros, mais pourrait atteindre 117 500 € en cas de dépassement de plus de 50 % de tous les objectifs quantitatifs de performance cible. Pour chaque objectif quantitatif, un seuil intermédiaire en deçà de l'objectif cible déclenche l'attribution de 80 à 90 % de la rémunération variable cible attachée à ce critère.
Pour cette rémunération variable au titre de 2025, les critères retenus pour Laurent CARDIN portent sur des objectifs quantitatifs de chiffre d’affaires (20 % du bonus), de ROP (15 %), de réduction de coûts des frais généraux et de main-d’œuvre indirecte (15 %), et des objectifs qualitatifs de mise en œuvre réussie d’une stratégie permettant de maximiser la valeur des sociétés du groupe (35 % du bonus) ainsi que des objectifs qualitatifs RSE (15 %, portant sur la mise en place du scope 3 des émissions carbone du groupe et sur l’émission d’un avis de conformité par le vérificateur du rapport de durabilité 2025).
En cas de nomination d’un nouveau Directeur général, les critères de la rémunération variable pourront être revus et adaptés à la prise de fonction du nouveau dirigeant.
Une rémunération variable pluriannuelle peut également être fixée.
Le Conseil d'administration va réfléchir à la mise en place de plans d'objectifs d'intéressement à long terme pour ses dirigeants et collaborateurs clés pour les prochains exercices.
Ces critères de la rémunération variable contribuent aux objectifs de la politique de rémunération car alignent les intérêts du Directeur général sur la performance attendue pour les prochaines années.
En cas de circonstances tout à fait particulières ou de succès exceptionnels, le Conseil d’administration peut décider d’allouer une rémunération exceptionnelle au Directeur général. Cette décision serait motivée et explicitée.
En cas de désignation de nouveaux dirigeants mandataires sociaux, le Conseil d’administration pourrait décider de consentir une rémunération exceptionnelle liée à la prise, la cessation ou au changement de fonctions en fonction des pratiques de marché et de l’expérience du dirigeant.
Cette rémunération exceptionnelle ne pourrait excéder une fois la rémunération fixe annuelle.
Le Conseil d’administration pourrait le cas échéant également attribuer des stock-options ou des actions gratuites au Directeur général, dans les conditions prévues par la loi. Il bénéficie à cet égard des autorisations nécessaires votées par l’Assemblée générale.
Toute éventuelle attribution sera soumise à l’atteinte de critères de performance fixés par le Conseil d’administration et à la fixation d’une quotité de titres à conserver par le dirigeant.
Le Conseil avait décidé l’attribution gratuite d’actions en faveur du Directeur général Michaël OHANA début 2023. Ce plan d’attribution gratuite d’actions est détaillé au paragraphe 5.2.1 du Document d’enregistrement universel.
Le Directeur général actuel ne bénéficie d’aucun engagement concernant :
Le Directeur général peut bénéficier du régime collectif et obligatoire de retraite (à cotisations définies), du régime de mutuelle et de prévoyance, s’il en existe, selon la politique de la Société en la matière (pour le collège cadre).
Le Directeur général peut bénéficier d’avantages en nature classiques (voiture de fonction, etc.). Il peut bénéficier d’une assurance chômage dirigeant (de type GSC).
Si le Directeur général est également administrateur, il ne perçoit pas de jetons de présence au titre de ses fonctions d’administrateur, dans la mesure où il est déjà rémunéré par la Société au titre de son mandat de Directeur général et qu’il ne peut donc être considéré comme indépendant.
Le Directeur général peut être soumis à un engagement de non-concurrence. Monsieur Michaël OHANA était soumis à un tel engagement. La société a libéré Michaël OHANA de cet engagement. Laurent CARDIN, Directeur général depuis le 3 janvier 2025, n’est pas soumis à une clause de non-concurence.
Afin de couvrir le cas échéant une période de carence lors de la mise en place d’une assurance chômage des dirigeants, la Société peut s’engager à verser une indemnité de fin de mandat au Directeur général dans l’éventualité où pendant cette période de carence la Société mettrait fin au mandat du Directeur général et renoncerait à appliquer la clause de non-concurrence s’il en existe une.
Dans l’hypothèse où la Société viendrait à désigner d’autres dirigeants mandataires sociaux, la Société pourrait déterminer la rémunération globale (fixe, variable, exceptionnelle, actionnariat salarié, indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la prise, de la cessation ou du changement de fonctions ou postérieurement à l’exercice de celles-ci) des nouveaux dirigeants mandataires sociaux en tenant compte de l’ensemble de leurs rémunérations directes et indirectes versées par des sociétés contrôlantes à raison du mandat exercé dans la Société ou contrôlées par PRODWAYS GROUP, des pratiques du Groupe, du niveau de difficulté de leurs responsabilités, de leurs compétences et de leur expérience, de leur réputation, de la situation personnelle du dirigeant, de l’ancienneté dans le Groupe mais aussi des pratiques des autres entreprises similaires et comparables.
Dans l’hypothèse où le Conseil d’administration déciderait la nomination d’un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, la Société leur allouerait une rémunération fixe et le cas échéant une rémunération variable et/ou exceptionnelle, des actions gratuites ou des stock-options ou des indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la prise, de la cessation ou du changement de fonctions ou postérieurement à l’exercice de celles-ci, tenant compte du niveau de difficulté de leurs responsabilités, de l’expérience dans la fonction, de l’ancienneté dans le Groupe mais aussi des pratiques des autres entreprises similaires et comparables. Les principes et critères de rémunération variables applicable au Directeur général seraient applicables aux Directeurs généraux délégués, le cas échéant, avec les adaptations nécessaires.
À titre transitoire, Laurent CARDIN a exercé le mandat de Directeur général délégué du 5 décembre 2024 au 2 janvier 2025, en cumul avec son contrat de travail. Une rémunération fixe brute de 4 469 € a été allouée au titre de ce mandat.
Il est rappelé que le versement des éléments de rémunération variables et, le cas échéant exceptionnelles, attribués au titre de l’exercice écoulé est conditionné à l’approbation par l’Assemblée générale ordinaire des éléments composant la rémunération et les avantages de toute nature de chaque dirigeant mandataire social versés au cours de l’exercice écoulé ou attribués au titre dudit exercice (vote ex post).
La politique de rémunération des membres du Conseil est arrêtée par le Conseil d’administration lui-même.
Selon cette politique, seuls les administrateurs et censeurs indépendants reçoivent des jetons de présence pour leur participation aux réunions du Conseil d'administration. Les administrateurs, indépendants ou non, désignés à la demande d’un actionnaire qu’ils représentent au Conseil ne reçoivent pas de jetons de présence pour leur participation aux réunions du Conseil d'administration.
Les administrateurs participant à des Comités spécialisés créés au sein du Conseil (Comité d'audit et Comité RSE à ce jour) perçoivent une rémunération, qu’ils soient indépendants ou non, ou qu’ils soient rémunérés ou non par un actionnaire qu’ils représentent, afin de tenir compte du travail plus conséquent à fournir au sein de ces Comités.
La rémunération des administrateurs est indexée sur leur assiduité aux séances du Conseil ou des Comités.
L’Assemblée générale du 15 juin 2023 a fixé l'enveloppe de rémunération globale des membres du conseil à la somme annuelle de 90 000 euros, par exercice et jusqu’à nouvelle décision de l’Assemblée générale. La répartition de tout ou partie de cette somme entre les administrateurs est discutée en Conseil d’administration et est allouée entre les administrateurs selon la politique décrite ci-dessus. Les rémunérations versées aux administrateurs à raison de leur mandat sont indiquées au tableau 3 de la section 3.3 ci-dessous.
La durée et l’échéance des mandats en cours des administrateurs sont spécifiées en section 3.1 du Document d’enregistrement universel.
La révocation du mandat des mandataires sociaux peut intervenir à tout moment conformément à la loi et à la jurisprudence.
Les tableaux ci-dessous présentent les rémunérations et avantages versés à chacun des mandataires sociaux par la Société, ou des sociétés affiliées, durant l’exercice écoulé.
Raphaël GORGÉ (Président du Conseil d’administration) est rémunéré comme indiqué aux sections 3.2 et 3.4.1.
Michaël OHANA (Directeur général) a été rémunéré comme indiqué aux sections 3.2 et 3.4.2.
Laurent CARDIN (Directeur général délégué à titre transitoire entre le 5 décembre 2024 et le 3 janvier 2025) a été rémunéré comme indiqué à la section 3.2.4.
Il est par ailleurs précisé que la rémunération totale de chaque mandataire social respecte la politique de rémunération approuvée par la précédente Assemblée générale.
Enfin, comme indiqué en section 3.2, les critères de la rémunération variable du Directeur général sont déterminés par rapport aux choix d’orientation stratégique du Groupe et aux objectifs de performance visés par le Groupe.
Raphaël GORGÉ, Président | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) | 89 885 | 83 750 € |
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | néant | néant |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | néant | néant |
Valorisation des actions attribuées gratuitement | néant | néant |
Total Raphaël GORGÉ | 89 885€ | 83 750 € |
|
Michaël OHANA, Directeur général* | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice | 265 000 € | 321 036 € |
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | néant | néant |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | néant | néant |
Valorisation des actions attribuées gratuitement (détaillées aux tableaux 6 et 10) | néant | 750 926 € |
Total Michaël OHANA | 265 000 € | 1 065 712 € |
* Michaël OHANA a quitté la Société en janvier 2025. |
Laurent CARDIN, Directeur général délégué* | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice | 4 469 € | néant |
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | néant | néant |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | néant | néant |
Valorisation des actions attribuées gratuitement (détaillées aux tableaux 6 et 10) | néant | néant |
Total Laurent CARDIN | 4 469 € | néant |
* Laurent CARDIN a été nommé Directeur général délégué du 5 décembre 2024 au 2 janvier 2025. Il est Directeur général de la Société depuis le 3 janvier 2025.
|
Raphaël GORGÉ, Président | Montants au titre de 2024 | Montants au titre de 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Attribués (3) | Versés (4) | Attribués (3) | Versés (4) | |
| 75 000 € | 75 000 € | 75 000 € | 75 000 € |
| 14 885 € | 8 750 € | 8 750 € | 23 950 € |
| néant | néant | néant | néant |
| N/A | N/A | N/A | N/A |
| néant | néant | néant | néant |
| néant | néant | néant | néant |
Total | 89 885 € | 83 750 € | 83 750 € | 98 950 € |
|
Pour 2024, la proportion relative de la rémunération variable et exceptionnelle totale s’élève à 19,85 % de la rémunération fixe totale.
Michaël OHANA, Directeur général | Montants au titre de 2024 | Montants au titre de 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Dus (3) | Versés (4) | Dus (3) | Versés (4) | |
| 265 000 € | 265 000 € | 265 000 € | 265 000 € |
| néant | 43 750 € | 43 750 € | 88 107 € |
| néant | néant | néant | néant |
| néant | néant | néant | néant |
| N/A | N/A | N/A | N/A |
| 12 123 € | 12 123 € | 12 286 € | 12 286 € |
Total | 277 123 € | 320 873 € | 321 036 € | 365 393 € |
|
Pour 2024, la proportion relative de la rémunération variable et exceptionnelle n’est pas une donnée pertinente en raison de l’absence de versement de la rémunération variable.
Laurent CARDIN, Directeur général délégué | Montants au titre de 2024 | Montants au titre de 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Attribués | Versés | Attribués | Versés | |
| 4 469 € | 4 469 € | N/A | N/A |
| néant | néant | N/A | N/A |
| néant | néant | N/A | N/A |
| néant | néant | N/A | N/A |
| néant | néant | N/A | N/A |
| néant | néant | N/A | N/A |
Total | 4 469 € | 4 469 € | N/A | N/A |
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Pour 2024, la proportion relative de la rémunération variable et exceptionnelle n’est pas pertinente en raison de l’absence de versement de la rémunération variable au titre du mandat.
Membres du Conseil d’administration | Attribué | Versé | Attribué | Versé |
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Catherine BENON |
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Rémunération en qualité de membre du conseil et/ou de Comité | 32 500 € | 27 500 € | 27 500 € | 27 500 € |
Autres rémunérations | néant | néant | néant | néant |
Céline LEROY |
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Rémunération en qualité de membre du conseil et/ou de Comité | 5 000 € | néant | néant | néant |
Autres rémunérations* | néant | néant | néant | néant |
Michèle LESIEUR |
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Rémunération en qualité de membre du conseil et/ou de Comité | 27 500 € | 23 000 € | 23 000 € | 27 500 € |
Autres rémunérations | néant | néant | néant | néant |
SAFRAN CORPORATE VENTURES (Jean-Yves PETIT) |
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Rémunération en qualité de membre du conseil et/ou de Comité | 2 500 € | 5 000 € | 5 000 € | 5 000 € |
Autres rémunérations | néant | néant | néant | néant |
Jean-Yves PETIT |
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Rémunération en qualité de membre du conseil et/ou de Comité | 13 750 € | N/A | N/A | N/A |
Autres rémunérations | néant | N/A | N/A | N/A |
Loïc LE BERRE |
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Rémunération en qualité de membre du conseil | néant | néant | néant | néant |
Autres rémunérations* | néant | néant | néant | néant |
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Néant.
Néant.
En 2023, un plan sélectif bénéficiant en partie à Monsieur OHANA, Directeur général jusqu’au 2 janvier 2025, a été décidé par le Conseil d’administration en février 2023 (voir tableau 10 ci-dessous).
Néant. En 2024, aucune action attribuée gratuitement à un mandataire social en fonction n’est devenue disponible.
Néant.
Néant.
Date du Conseil d’administration | 14 février 2023 | 1er février 2021 | 31 janvier 2019 | 17 février | 9 décembre |
---|---|---|---|---|---|
Date d’Assemblée ayant donné délégation au conseil | 14 juin 2021 | 13 juin 2018 | 13 juin 2018 | 28 septembre | 28 septembre |
Nombre total d’actions attribuées gratuitement (1) dont mandataires sociaux | 564 550 235 400 | 550 550 247 500 | 802 800 135 000 | 632 200 240 000 | 488 500 200 |
Olivier STREBELLE (2) |
| 247 500 | 135 000 | - | - |
Philippe LAUDE (2) | - | - | - | 240 000 | 200 |
Michaël OHANA | 235 400 |
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Date d’acquisition des actions | mars 2025 | février et juillet 2023 | 1/3 en février 2021, 1/3 en février 2022 et 1/3 en février 2023 | 31 mars 2021 au plus tard | 31 mars 2021 au plus tard |
Date de fin de période de conservation | 50 % jusqu'en mars 2026 | 5 % pour toute la durée du mandat | 5 % pour toute la durée du mandat | 5 % pour toute la durée du mandat | 5 % pour toute la durée du mandat |
Nombre d’actions acquises | 66 000- | 255 981 | 289 800 | - | 261 900 |
dont mandataires sociaux | 66 000(4)- | - | 38 248 | - | - |
Nombre d’actions annulées ou caduques (3) dont mandataires sociaux | 432 750 | 294 569 247 500 | 513 000 45 004 | 632 200 240 000 | 226 600 200 |
Olivier STREBELLE (2) | - | 247 500 | 45 004 | - | - |
Philippe LAUDE (2) | - |
| - | 240 000 | 200 |
Michaël OHANA | 169 400 (4) |
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Actions attribuées gratuitement restant en période d’acquisition | 65 800 (5) | - | - | - | - |
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Dirigeants mandataires sociaux | Raphaël GORGÉ, Président | Michaël OHANA, Directeur général | Laurent CARDIN Directeur général |
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Contrat de travail | non | non | oui (3) |
Régime de retraite supplémentaire | non | non | non |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus | non | non (1)(4) | non (1) |
Indemnités relatives à une clause de non- concurrence | non | oui (2) | non |
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| Président du Conseil d’administration | Directeur général |
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Exercice 2024 |
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Rémunération moyenne des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 127 414 | 127 414 |
Rémunération médiane des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 143 412 | 143 412 |
Rémunération du dirigeant mandataire social (3) | 89 885 | 281 592 |
Ratio avec rémunération moyenne des salariés (4) | 0,71 | 2,21 |
Ratio avec rémunération médiane des salariés (5) | 0,63 | 1,96 |
Exercice 2023 |
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Rémunération moyenne des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 139 533 | 139 533 |
Rémunération médiane des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 68 506 | 68 506 |
Rémunération du dirigeant mandataire social (3) | 83 750 | 1 071 962 |
Ratio avec rémunération moyenne des salariés (4) | 0,60 | 7,68 |
Ratio avec rémunération médiane des salariés (5) | 1,22 | 15,65 |
Exercice 2022 |
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Rémunération moyenne des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 71 153 | 71 153 |
Rémunération médiane des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 55 150 | 55 150 |
Rémunération du dirigeant mandataire social (3) | 98 950 | 346 304 |
Ratio avec rémunération moyenne des salariés (4) | 1,39 | 4,87 |
Ratio avec rémunération médiane des salariés (5) | 1,79 | 6,28 |
Exercice 2021 |
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Rémunération moyenne des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 83 047 | 83 047 |
Rémunération médiane des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 65 385 | 65 385 |
Rémunération du dirigeant mandataire social (3) | 100 000 | 886 751 |
Ratio avec rémunération moyenne des salariés (4) | 1,20 | 10,68 |
Ratio avec rémunération médiane des salariés (5) | 1,53 | 13,56 |
Exercice 2020 |
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Rémunération moyenne des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 59 883 | 59 883 |
Rémunération médiane des salariés (1) hors mandataires sociaux (2) | 61 841 | 61 841 |
Rémunération du dirigeant mandataire social (3) | 85 562 | 279 105 |
Ratio avec rémunération moyenne des salariés (4) | 1,43 | 4,66 |
Ratio avec rémunération médiane des salariés (5) | 1,38 | 4,51 |
|
Les éléments de rémunération et avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Michaël OHANA en qualité de Directeur général de la Société sont synthétisés dans le tableau ci-dessous.
L’Assemblée générale du 25 juin 2025 (8e résolution) devra statuer sur les éléments fixes, variables ou exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Michaël OHANA, en raison de son mandat de Directeur général. Aucun élément fixe, variable ou exceptionnel n’est dû en raison du départ du groupe du dirigeant le 2 janvier 2025.
Éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l’exercice clos | Montants ou valorisation comptable soumis au vote | Présentation |
---|---|---|
Rémunération fixe versée | 265 000€ | Rémunération fixe versée par PRODWAYS GROUP. |
Rémunération fixe versée par une société | néant | Michaël OHANA ne reçoit aucune rémunération au titre de mandats qu’il pourrait assumer au sein de sociétés affiliées. |
Total des rémunérations fixes au titre de 2024 | 265 000 € |
|
Rémunération variable annuelle | néant
| Aucune rémunération variable n’a été versée à Michaël OHANA en raison de son départ du groupe |
Rémunération variable versée | néant | - |
Rémunération variable versée | néant | Les éventuels mandats de Michaël OHANA dans les filiales de PRODWAYS GROUP ont été exercés à titre gratuit. |
Total des rémunérations variables au titre de 2024 | néant | (montant à verser) |
Rémunération variable pluriannuelle | néant | Michaël OHANA ne perçoit pas de rémunération variable pluriannuelle en numéraire mais il bénéficie d'attribution gratuite d'actions. |
Attribution de stock-options | néant | Le Conseil n’a pas procédé à l’attribution d’options en 2024. |
Attribution gratuite d’actions | néant | Le Conseil a procédé à l’attribution gratuite d’actions début 2023 (voir les détails du plan au paragraphe 5.2.1 du Document d’enregistrement universel). 66 000 actions gratuites ont été acquises. |
Rémunération exceptionnelle | néant | Aucune rémunération exceptionnelle n’est due au titre de 2024. |
Rémunération d’administrateur | néant | - |
Rémunérations, indemnités ou avantages | néant | Aucune rémunération n’a été versée à Michaël OHANA à raison de sa prise de fonction. |
Éléments de rémunérations à raison | néant | Le Directeur général a accepté un engagement de non-concurrence qui pourrait s’appliquer à la cessation de ses fonctions. En cas d’exercice de cette clause de non-concurrence par la Société, cette dernière devrait verser au Directeur général une indemnité. La société a libéré le Directeur général de son engagement de non-concurrence. |
Éléments de rémunération et avantages de toute nature au titre de conventions conclues, en raison du mandat, avec la Société, toute société contrôlée par la Société, toute société qui la contrôle ou encore toute société placée sous le même contrôle qu’elle | néant | Il n’existe pas de telles conventions. |
Autre élément de rémunération attribué | néant | - |
Avantages de toute nature | 12 123 € (valorisation comptable) | Michaël OHANA bénéficie d’une assurance GSC prise en charge par PRODWAYS GROUP, d’une voiture de fonction. |
Les éléments de rémunération et avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Laurent CARDIN en qualité de Directeur général délégué de la Société du 5 décembre 2024 au 2 janvier 2025 sont synthétisés dans le tableau 2 du paragraphe 3.3. M. CARDIN a perçu exclusivement la somme de 4 469 € brut.
L’Assemblée générale du 25 juin 2025 (9e résolution) devra statuer sur les éléments fixes, variables ou exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Laurent CARDIN, en raison de son mandat de Directeur général délégué du 5 décembre 2024 au 2 janvier 2025. Aucun élément fixe en dehors du montant brut précité, variable ou exceptionnel n’a été prévu au titre de ce court mandat.
Éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l’exercice clos | Montants ou valorisation comptable soumis au vote | Présentation |
---|---|---|
Rémunération fixe par PRODWAYS GROUP | 4 469 € | Rémunération fixe versée par PRODWAYS GROUP |
Rémunération fixe par des sociétés contrôlées | néant |
|
Total des rémunérations fixes au titre de 2024 | 4 469 € |
|
Rémunération variable annuelle due par PRODWAYS GROUP | néant
|
|
Rémunération variable par des sociétés contrôlées | néant |
|
Total des rémunérations variables au titre de 2024 | néant |
|
Rémunération variable pluriannuelle en numéraire | néant | Laurent CARDIN ne perçoit pas de rémunération variable pluriannuelle en numéraire de la part de PRODWAYS GROUP ni de sociétés contrôlées ou contrôlantes. |
Attribution de stock-options | néant | Le Conseil n’a pas procédé à l’attribution d’options en 2024. |
Attribution gratuite d’actions | néant | Le Conseil n’a pas procédé à l’attribution gratuite d’actions en faveur de Raphaël GORGÉ. |
Rémunération exceptionnelle | néant | Aucune rémunération exceptionnelle n’est due au titre de 2024. |
Rémunération à raison d’un mandat d’Administrateur | néant | Ni PRODWAYS GROUP ni ses sociétés affiliées ne versent de rémunération aux Administrateurs non indépendants. |
Rémunérations, indemnités ou avantages à raison de la prise de fonction | néant |
|
Éléments de rémunérations à raison de la cessation ou du changement de ces fonctions, des engagements de retraite et des engagements de non-concurrence | néant | Aucune rémunération n’est prévue à raison de la cessation ou du changement de fonctions, des engagements de retraite et des engagements de non-concurrence. |
Éléments de rémunération et avantages de toute nature au titre de conventions conclues, en raison du mandat, avec la Société, toute société contrôlée par la Société, toute société qui la contrôle ou encore toute société placée sous le même contrôle qu’elle | néant | Il n’existe pas de telles conventions. |
Autre élément de rémunération attribué en raison du mandat | néant |
|
Avantages de toute nature | néant |
|
Les éléments de rémunération et avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Raphaël GORGÉ en qualité de Président du Conseil d’administration de la Société sont synthétisés dans le tableau ci-dessous.
L’Assemblée générale du 25 juin 2025 (10e résolution) devra statuer sur les éléments fixes, variables ou exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Raphaël GORGÉ, en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration.
Éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l’exercice clos | Montants ou valorisation comptable soumis au vote | Présentation |
---|---|---|
Rémunération fixe par PRODWAYS GROUP | 75 000 € | Rémunération fixe versée par PRODWAYS GROUP |
Rémunération fixe par des sociétés contrôlées | néant |
|
Total des rémunérations fixes au titre de 2024 | 75 000 € |
|
Rémunération variable annuelle due par PRODWAYS GROUP | 14 885 € (montant à verser après approbation de l’Assemblée générale) | Sur une rémunération variable cible de 25 000 €, selon divers critères de performance |
Rémunération variable par des sociétés contrôlées | néant | Les éventuels mandats de Raphaël GORGÉ dans les filiales de PRODWAYS GROUP ont été exercés à titre gratuit. |
Total des rémunérations variables au titre de 2024 | 14 885 € | (montant à verser) |
Rémunération variable pluriannuelle en numéraire | néant | Raphaël GORGÉ ne perçoit pas de rémunération variable pluriannuelle en numéraire de la part de PRODWAYS GROUP ni de sociétés contrôlées ou contrôlantes. |
Attribution de stock-options | néant | Le Conseil n’a pas procédé à l’attribution d’options en 2024. |
Attribution gratuite d’actions | néant | Le Conseil n’a pas procédé à l’attribution gratuite d’actions en faveur de Raphaël GORGÉ. |
Rémunération exceptionnelle | néant | Aucune rémunération exceptionnelle n’est due au titre de 2024. |
Rémunération à raison d’un mandat d’Administrateur | néant | Ni PRODWAYS GROUP ni ses sociétés affiliées ne versent de rémunération aux Administrateurs non indépendants. |
Rémunérations, indemnités ou avantages à raison de la prise de fonction | néant |
|
Éléments de rémunérations à raison de la cessation ou du changement de ces fonctions, des engagements de retraite et des engagements de non-concurrence | néant | Aucune rémunération n’est prévue à raison de la cessation ou du changement de fonctions, des engagements de retraite et des engagements de non-concurrence. |
Éléments de rémunération et avantages de toute nature au titre de conventions conclues, en raison du mandat, avec la Société, toute société contrôlée par la Société, toute société qui la contrôle ou encore toute société placée sous le même contrôle qu’elle | néant | Il n’existe pas de telles conventions. |
Autre élément de rémunération attribué en raison du mandat | néant |
|
Avantages de toute nature | néant |
|
Lors de la réunion du Conseil d’administration du 22 février 2017, la Société a décidé d’adhérer au Code de gouvernement d’entreprise de Middlenext. Middlenext a actualisé son Code en septembre 2021. Ce Code est disponible sur le site Internet de Middlenext (www.middlenext.com).
Le Conseil d’administration a pris connaissance des « Points de vigilance » du Code Middlenext et s’est interrogé sur les enjeux soulevés dans les points de vigilance.
Le tableau ci-dessous présente la position de la Société par rapport à l’ensemble des recommandations édictées par le Code Middlenext révisé à la date du Conseil d’administration du 19 mars 2025.
Recommandations du Code | Conforme | Non conforme |
---|---|---|
Recommandation 1 (déontologie des membres du Conseil) | x (1) |
|
Recommandation 2 (conflit d’intérêts) | x |
|
Recommandation 3 (composition du Conseil – présence de membres indépendants) | x |
|
Recommandation 4 (information des membres du Conseil) | x |
|
Recommandation 5 (formation des membres du Conseil) |
| x (2) |
Recommandation 6 (organisation des réunions du Conseil et des Comités) | x(5) |
|
Recommandation 7 (mise en place de Comités) | x |
|
Recommandation 8 (mise en place d’un Comité spécialisé sur la RSE) | x(3) |
|
Recommandation 9 (mise en place d’un règlement intérieur du Conseil) | x |
|
Recommandation 10 (choix de chaque administrateur) | x |
|
Recommandation 11 (durée des mandats des membres du Conseil) | x |
|
Recommandation 12 (rémunération de l’administrateur) | x |
|
Recommandation 13 (mise en place d’une évaluation des travaux du Conseil) | x |
|
Recommandation 14 (relation avec les actionnaires) | x |
|
Recommandation 15 (politique de diversité et d’équité au sein de l’entreprise) | x |
|
Recommandation 16 (définition et transparence | x |
|
Recommandation 17 (préparation de la succession des dirigeants) |
| x (4) |
Recommandation 18 (cumul contrat de travail et mandat social) | x |
|
Recommandation 19 (indemnités de départ) | x |
|
Recommandation 20 (régimes de retraite supplémentaires) | x |
|
Recommandation 21 (stock-options et attributions gratuites d’actions) | x |
|
Recommandation 22 (revue des points de vigilance) | x |
|
|
Les statuts de la Société stipulent que tout actionnaire peut participer aux Assemblées quel que soit le nombre d’actions qu’il possède. Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées ne sont pas plus restrictives que celles prévues par la réglementation applicable.
En 2022, des conventions de la nature de celles visées à l’article L.225-38 du Code de commerce ont été conclues. Il s'agit de conventions de prestations de services entre la Société et EXAIL TECHNOLOGIES SA. Ces conventions ont été approuvées par l'Assemblée générale du 16 juin 2022 (5e à 8e résolutions).
Au début de l’exercice 2023, certaines de ces conventions ont pris fin et certaines autres conventions ont été revues par avenant. Ces avenants ont été approuvés par l’Assemblée générale du 15 juin 2023 (4e et 5e résolutions).
Nous vous invitons à vous reporter à la section 3.7.1 des Documents d'enregistrement universel 2021 et 2022 de la Société pour plus de détails sur ces conventions.
Conformément à l’article L.225-40 du Code de commerce, le Conseil d'administration du 19 mars 2025 a réexaminé l’opportunité de poursuivre ces conventions. Le Conseil a constaté que la Société ne disposait pas des compétences pour reprendre en interne les prestations sous-traitées à EXAIL TECHNOLOGIES et a en conséquence maintenu son autorisation pour la poursuite de ces conventions. Ces conventions se poursuivent donc, inchangées à ce jour.
Néant.
Le Groupe traite les conventions de prestations de services intra-groupe, les conventions de trésorerie ou d’avances intra-groupe, les conventions de locations ou sous-locations immobilières entre sociétés du Groupe, les contrats de travail des administrateurs (hors les cas de promotion significative ou augmentation de salaire exceptionnelle) et les conventions d’intégration fiscale comme des conventions courantes conclues à des conditions normales au sein d’un groupe, eu égard notamment aux termes et rémunérations appliqués.
La Société a mis en place une procédure permettant d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions. Cette procédure d’évaluation prévoit une revue des conditions des conventions courantes poursuivies au plus tard lors du Conseil d’administration d’arrêté des comptes annuels. Les personnes directement ou indirectement intéressées à l’une de ces conventions ne participent pas à son évaluation. Cette procédure est mise en œuvre lors du conseil d’arrêté des comptes de l’exercice écoulé. Sont exclues de la revue par le Conseil les conventions entre PRODWAYS GROUP et ses filiales détenues à 100 %.
Le Conseil a pris acte qu'il n'existe pas de conventions courantes en cours.
Assemblée générale d’approbation des comptes
de l’exercice clos le 31 décembre 2024
A l’assemblée générale de la société PRODWAYS GROUP,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société, des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé, à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du code de commerce.
En application de l’article R.225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Conventions avec la société Exail Technologies
Personnes concernées
1. Convention de prestations de services en matière de finances, reporting et consolidation
La société Exail Technologies fournit à votre société une assistance en matière comptable et financière, et en particulier les prestations suivantes à compter du 1er février 2023 :
Au titre de l’exercice 2024, la contrepartie des services offerts par la société Exail Technologies à votre société a été une rémunération forfaitaire de 99.000 € HT par an.
La modification de la convention, autorisée par votre conseil d’administration du 12 décembre 2022, a pris effet au 1er février 2023. Chacune des parties peut dénoncer la convention à tout moment suivant un préavis de six (6) mois notifié par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à l’autre partie. En outre, compte tenu de son caractère essentiellement « intuitu personae » et en raison de la confidentialité des opérations qu’elle vise, la présente convention sera résiliée de plein droit et immédiatement, sans indemnité de part ni d’autre, ni préavis, en cas de redressement judiciaire, liquidation judiciaire, règlement amiable ou état de cessation des paiements de l’une des parties.
2. Convention de prestations de services en matière de communication financière
La société Exail Technologies fournit à votre société une assistance en matière de communication financière, et en particulier les prestations suivantes :
Au titre de l’exercice 2024, la contrepartie des services offerts par la société Exail Technologies à votre société a été une rémunération forfaitaire de 119.000 € HT par an.
La présente convention a été conclue le 1er février 2022 pour une durée indéterminée avec effet à cette date. Chacune des parties peut la dénoncer à tout moment suivant un préavis de six (6) mois notifié par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à l’autre partie. En outre, compte tenu de son caractère essentiellement « intuitu personae » et en raison de la confidentialité des opérations qu’elle vise, la présente convention sera résiliée de plein droit et immédiatement, sans indemnité de part ni d’autre, ni préavis, en cas de redressement judiciaire, liquidation judiciaire, règlement amiable ou état de cessation des paiements de l’une des parties.
3. Convention de prestations de services en matière Corporate
La société Exail Technologies fournit à votre société une assistance en matière Corporate, et en particulier les prestations suivantes :
Au titre de l’exercice 2024, la contrepartie des services offerts par la société Exail Technologies à votre société a été une rémunération forfaitaire de 106.000 € HT par an.
La modification de la convention, autorisée par votre conseil d’administration du 12 décembre 2022, a pris effet au 1er février 2023. Chacune des parties peut dénoncer la convention à tout moment suivant un préavis de six (6) mois notifié par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à l’autre partie. En outre, compte tenu de son caractère essentiellement « intuitu personae » et en raison de la confidentialité des opérations qu’elle vise, la présente convention sera résiliée de plein droit et immédiatement, sans indemnité de part ni d’autre, ni préavis, en cas de redressement judiciaire, liquidation judiciaire, règlement amiable ou état de cessation des paiements de l’une des parties.
4. Convention de prestations de services en matière d’assistance M&A
La société Exail Technologies fournit à votre société une assistance en matière d’assistance à la réalisation d’opérations M&A, et en particulier les prestations suivantes :
La contrepartie des services offerts par la société Exail Technologies à votre société est une rémunération au temps passé par projet M&A, à un taux de 250 € HT / heure à 550 € HT/ heure selon la séniorité des intervenants et l’expertise demandée.
Au titre de l’exercice 2024, la contrepartie des services offerts par la société Exail Technologies à votre société a été une rémunération de 20.600 € HT.
La présente convention a été conclue le 1er février 2022 pour une durée indéterminée avec effet à cette date. Chacune des parties peut la dénoncer à tout moment suivant un préavis d’un (1) mois notifié par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à l’autre partie. En outre, compte tenu de son caractère essentiellement « intuitu personae » et en raison de la confidentialité des opérations qu’elle vise, la présente convention sera résiliée de plein droit et immédiatement, sans indemnité de part ni d’autre, ni préavis, en cas de redressement judiciaire, liquidation judiciaire, règlement amiable ou état de cessation des paiements de l’une des parties.
Paris et Paris-La Défense, le 9 avril 2025
Les commissaires aux comptes
RSM Paris
Clement PERROT
Deloitte & Associés
Albert AIDAN
Jean-Charles DUSSART
Notre Société a mis au point des procédures de contrôle interne, en vue d’assurer, dans la mesure du possible, une gestion financière rigoureuse et la maîtrise des risques, et en vue d’élaborer les informations données aux actionnaires sur la situation financière et les comptes.
Les principaux risques auxquels le Groupe doit faire face sont décrits dans le rapport de gestion et le Document d’enregistrement universel établi par la Société (« Facteurs de risques »).
Le contrôle interne mis en œuvre repose sur l’organisation et les méthodologies suivantes :
Le Directeur général, assisté du Directeur financier, a défini et mis en place le système de contrôle interne de la Société en vue d’assurer :
Ce système de contrôle interne recouvre principalement :
PRODWAYS GROUP SA n’a pas d’activité industrielle, elle a pour fonction de :
Le Groupe est organisé en deux pôles d’activités qui sont Products et Systems. Chaque entité est autonome et dispose d’une organisation opérationnelle complète (Direction générale, Direction financière, contrôle de gestion, etc.).
Le management des principales filiales opérationnelles du Groupe rapporte directement à la Direction générale du Groupe.
Toutes les filiales, directes et indirectes, de PRODWAYS GROUP renseignent les tableaux de reporting du Groupe qui comprennent les indications suivantes :
Ces tableaux de reporting, après validation par les Directions générale et financière des entités opérationnelles, sont transmis le cinq de chaque mois et sont assortis des notes et commentaires nécessaires à leur analyse et à leur compréhension.
Toutes les filiales, directes et indirectes, de PRODWAYS GROUP établissent de façon mensuelle un compte de résultat selon un format Groupe et comparé au budget. Il est également transmis une situation de trésorerie et une prévision de trésorerie à trois mois. Ce reporting comprend également des informations concernant le besoin en fonds de roulement (BFR) et les investissements.
Ces éléments, assortis des commentaires nécessaires à leur compréhension et après validation des Directions, sont transmis le dix-huit de chaque mois.
Des réunions ont lieu tous les mois entre la Direction du Groupe et les filiales, pour commenter les éléments transmis, échanger sur les éventuelles mesures correctrices prises ou à prendre et actualiser les données prévisionnelles.
Ce reporting mensuel est accompagné d’une projection du compte de résultat à fin d’année actualisée à plusieurs reprises au cours de l’année.
Toutes les filiales du Groupe clôturent leurs comptes annuels au 31 décembre et leurs comptes semestriels au 30 juin.
Les comptes intermédiaires ou annuels ainsi que les liasses de consolidation sont audités ou font l’objet d’une revue limitée par les Commissaires aux comptes.
Chaque arrêté donne lieu à des réunions de préparation entre la Direction du Groupe et les Directions des filiales visant à définir les options à retenir pour ces arrêtés.
Les données nécessaires à l’établissement des comptes consolidés sont saisies de façon décentralisée. Le logiciel utilisé est SAP BFC, mis à disposition par EXAIL TECHNOLOGIES, avec un module de rapprochement automatique immédiat des opérations intra-groupes déclarées. Un manuel interne explique les principes et méthodes adoptés par le Groupe pour l’établissement des liasses de consolidation.
L’établissement des comptes consolidés du Groupe est réalisé par la Direction financière de PRODWAYS GROUP, selon les principes en vigueur ; les comptes consolidés font l’objet d’un audit ou d’une revue limitée (comptes semestriels) par les Commissaires aux comptes.
À l’issue de ces arrêtés, il est procédé aux publications légales.
Le logiciel SAP BFC est utilisé aussi bien pour la consolidation des comptes que pour l’ensemble des budgets, reportings et projections.
Le Groupe publie son chiffre d’affaires consolidé trimestriel. Ce chiffre est arrêté selon les mêmes modalités que pour l’établissement des comptes consolidés. Les communiqués divulguant le chiffre d’affaires trimestriel sont rédigés en se basant sur les reportings d’activité, de résultat et les discussions avec le management des filiales.
Le Groupe a procédé à la revue complète de la cartographie des risques en 2019 et met à jour régulièrement cette cartographie, la dernière mise à jour datant de fin 2021. La précédente cartographie des risques avait été construite avec EXAIL TECHNOLOGIES pour bâtir le référentiel de contrôle interne du Groupe. L’objectif était alors de stabiliser un dispositif de contrôle interne robuste et pérenne, qui prenne en compte les spécificités du Groupe, et de permettre d’apporter un niveau d’assurance raisonnable sur la maîtrise des risques principaux. les cartographies des risques mises à jour sont revues en Conseil d’administration ou en Comité d’audit et sont transmises ensuite aux Commissaires aux comptes.
Concernant les risques, un travail d’identification des risques mené par des séries d’entretiens a initié le projet. Les risques identifiés ont été triés, catégorisés et évalués en termes d’impact et de probabilité d’occurrence. Les risques ont été restitués dans une cartographie. La cartographie a vocation à être mise à jour périodiquement (voir chapitre 2).
Le renforcement et la diffusion des actions de contrôle interne restent une des premières actions d’amélioration de la maîtrise des risques.
Le référentiel Groupe de contrôle interne a été bâti pour faciliter la diffusion et le contrôle des bonnes pratiques de contrôle interne. Les processus critiques ont été identifiés (clôture comptable, trésorerie, achats, ventes, stocks, RH/paie, gestion de projets, juridique et fiscal, R&D, environnement de contrôles et contrôles généraux informatiques). Le référentiel de contrôle interne a été construit pour chaque processus puis adapté et validé au sein d’ateliers de travail transverses. La somme des référentiels de chaque processus constitue le référentiel de contrôle interne du Groupe. Ce référentiel définit pour chaque processus et par sous-processus les risques auquel est exposé le Groupe, les objectifs des contrôles à effectuer, les activités de contrôle, leur fréquence, responsables et preuves de réalisation.
La diffusion du référentiel de contrôle interne au sein du Groupe a été accompagnée de questionnaires d’autoévaluation, centrés sur les contrôles jugés prioritaires.
L’utilisation du référentiel de contrôle interne au sein du Groupe est de la responsabilité de l’ensemble de la chaîne de management, à commencer par les responsables d’activités (Directeurs généraux de filiales) qui prennent appui pour cela sur les responsables ou Directeurs administratifs et financiers.
Le Président du Conseil d’administration et le Directeur général, aidés du Directeur financier, définissent la politique de communication financière.
Des présentations des faits marquants, perspectives et des comptes intermédiaires et annuels sont mises en ligne sur le site Internet du Groupe au moment de la publication des résultats. La Société participe également à des rencontres d’investisseurs.
Afin de s’assurer de la conformité de leurs activités avec la réglementation en vigueur, les sociétés du Groupe s’appuient sur des conseils externes (avocats, conseils en droit social et conseils en propriété intellectuelle).
Les états financiers consolidés du Groupe sont établis conformément au référentiel IFRS publié par l’International Accounting Standards Board (IASB) et tel qu’approuvé par l’Union européenne. Les principes comptables sont exposés en détail dans les notes annexes aux états financiers consolidés, note 4.1.6.
(en milliers d’euros) | Notes | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 3.2 | ||
Production immobilisée |
| ||
Production stockée |
| ( | |
Autres produits de l’activité |
| ||
Achats consommés |
| ( | ( |
Charges de personnel |
| ( | ( |
Impôts et taxes |
| ( | ( |
Dotations aux amortissements et provisions nettes des reprises | 4.3 | ( | ( |
Autres produits et charges d’exploitation |
| ( | |
Résultat d’exploitation |
| ||
Autres éléments du résultat opérationnel | 3.1 | ( | ( |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées |
| ||
Résultat opérationnel |
| ( | |
Intérêts financiers relatifs à la dette brute |
| ( | ( |
Produits financiers relatifs à la trésorerie et équivalents |
| ( | ( |
Coût de l’endettement financier net (A) | 8.2 | ( | ( |
Autres produits financiers (B) |
| ||
Autres charges financières (C) |
| ( | ( |
Charges et produits financiers (D = A + B + C) | 8.2 | ( | ( |
Impôt sur le résultat | 9.1 & 9.2 | ( | ( |
Résultat net des activités poursuivies |
| ( | |
Résultat net des activités non poursuivies |
| ||
Résultat net de l’ensemble consolidé |
| ( | |
Résultat attribuable aux actionnaires de la mère |
| ( | |
Résultat attribuable aux participations |
| ( | |
Nombre moyen d’actions | 10.2 | ||
Résultat net par action (en euros) | 10.2 | ( | |
Résultat net par action dilué (en euros) | 10.2 | ( |
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Résultat net | ( | |
Écarts de conversion | ( | |
Impôts sur écarts de conversion | ||
Écarts actuariels sur les régimes à prestations définies | ||
Impôts sur les écarts actuariels sur les régimes à prestations définies | ( | ( |
Total des autres éléments du résultat global | ( | |
dont éléments recyclables ultérieurement en résultat | ( | |
dont éléments non recyclables ultérieurement en résultat | ||
Résultat global | ( | |
Résultat global attribuable aux actionnaires de la mère | ( | |
Résultat global attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ( |
(en milliers d’euros) | Notes | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Actifs non-courants |
| ||
Écarts d’acquisition | 6.1 | ||
Autres immobilisations incorporelles | 6.2 | ||
Immobilisations corporelles | 6.3 | ||
Droits d’utilisation |
| ||
Participations dans les entreprises associées |
| ||
Autres actifs financiers |
| ||
Actifs d’impôt différé | 9.2 | ||
Actifs courants |
| ||
Stocks nets | 4.4 | ||
Créances clients nettes | 4.5 | ||
Actifs sur contrats | 4.5 | ||
Autres actifs courants | 4.6 | ||
Actifs d’impôt exigible | 9.1 | ||
Trésorerie et autres équivalents | 8.1 | ||
Actifs destinés à la vente |
| ||
Total actif |
|
(en milliers d’euros) | Notes | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Capitaux propres, part du Groupe |
| ||
Capital social (1) | 10.1 | ||
Primes (1) |
| ||
Réserves et résultats consolidés (2) |
| ( | ( |
Intérêts attribuables aux participations |
| ||
Passifs non courants |
| ||
Provisions long terme | 5.3 | ||
Dettes financières à long terme – part à plus d’un an | 8.1 | ||
Dettes de loyer – part à plus d’un an | 8.1 | ||
Passifs d’impôt différé | 9.2 | ||
Passifs courants |
| ||
Provisions court terme | 11 | ||
Dettes financières à long terme – part à moins d’un an | 8.1 | ||
Dettes de loyer – part à moins d’un an | 8.1 | ||
Dettes fournisseurs d’exploitation | 4.5 | ||
Passifs sur contrats | 4.3 | ||
Autres passifs courants | 4.7 | ||
Passifs d’impôt exigible | 9.1 | ||
Passifs destinés à la vente |
| ||
Total passif |
| ||
|
(en milliers d’euros) | Notes | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Résultat net des activités poursuivies |
| ( | |
Charges et produits calculés |
| ||
Élim. Des résultats de cession et des pertes et profits de dilution |
| ( | |
Élim. Du résultat des mises en équivalence |
| ||
Capacité d’autofinancement (avant neutralisation du coût |
| ||
Élim. de charge liée au coût de l’endettement financier net | 8.2 | ||
Élim. de la charge (produit) d’impôt | 9.1 | ||
Capacité d’autofinancement (après neutralisation du coût |
| ||
Impôts payés |
| ( | ( |
Variation du besoin en fonds de roulement | 7.2 | ||
Flux de trésorerie généré par l’activité (A) |
| ||
Opérations d’investissement |
|
|
|
Acquisition d’immobilisations incorporelles |
| ( | ( |
Acquisition d’immobilisations corporelles |
| ( | ( |
Cession d’immobilisations incorporelles et corporelles |
| ||
Acquisition d’immobilisations financières |
| ( | ( |
Cession d’immobilisations financières |
| ||
Trésorerie nette acquisition/cession de filiales | 7.3 | ||
Flux de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B) |
| ( | ( |
Opérations de financement |
|
|
|
Augmentation de capital |
| ||
Dividendes payés aux actionnaires du Groupe |
| ||
Dividendes payés aux minoritaires |
| ( | |
Autres opérations portant sur le capital | 7.4 | ( | ( |
Émission d’emprunts | 8.1 | ||
Remboursement d’emprunts et dettes de loyer | 8.1 & 8.3 | ( | ( |
Coût de l’endettement financier net décaissé/versé |
| ( | ( |
Flux de trésorerie lié aux opérations de financement (C) |
| ( | ( |
Flux de trésorerie généré par les activités poursuivies |
| ( | |
Flux de trésorerie généré par les activités non poursuivies |
| ( | |
Variation de trésorerie |
| ( | |
Incidence de la variation des taux de change |
| ( | |
Trésorerie d’ouverture | 8.1.2 & 8.2 | ||
Trésorerie de clôture | 8.1.2 & 8.2 |
(en milliers d’euros) | Part du Groupe ou des propriétaires de la société mère | Capitaux propres – attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | Total capitaux propres | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Capital | Primes liées au capital | Actions autocontrôle | Réserves et résultats consolidés | Capitaux propres – attribuable aux actionnaires de la société mère | |||
Capitaux propres clôture 2022 | ( | ( | |||||
Opérations sur le capital | ( | ||||||
Plan d’attribution gratuite et de souscriptions d’actions | |||||||
Opérations sur actions d’autocontrôle | ( | ( | ( | ||||
Dividendes | ( | ( | |||||
Résultat net de l’exercice | ( | ( | ( | ( | |||
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | |||||||
Résultat global | ( | ( | ( | ( | |||
Variations de périmètre | |||||||
Capitaux propres clôture 2023 | ( | ( | |||||
Opérations sur le capital | |||||||
Plan d’attribution gratuite et de souscriptions d’actions | |||||||
Opérations sur actions d’autocontrôle | ( | ( | ( | ||||
Autres | |||||||
Dividendes | |||||||
Résultat net de l’exercice | |||||||
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ( | ( | ( | ||||
Résultat global | |||||||
Variations de périmètre | |||||||
Capitaux propres clôture 2024 | ( | ( |
Les principes comptables retenus pour la préparation des états financiers consolidés sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2024. Ces principes comptables retenus sont cohérents avec ceux utilisés dans la préparation des comptes consolidés annuels pour l’exercice clos le 31 décembre 2023 à l’exception des nouvelles normes, normes révisées et interprétations applicables à compter du 1er janvier 2024.
Le processus de détermination par le Groupe des impacts potentiels des normes non applicables au 31 décembre 2024 sur les comptes consolidés du Groupe est en cours. À ce stade de l’analyse, le Groupe n’attend aucun impact matériel sur ses états financiers consolidés.
Les états financiers sont présentés en euros et sont arrondis au millier le plus proche.
Les états financiers sont préparés selon le principe du coût historique, à l’exception des instruments dérivés et des titres non consolidés qui ont été évalués à leur juste valeur. Les passifs financiers sont évalués selon le principe du coût amorti. Les valeurs comptables des actifs et passifs couverts et de leurs instruments de couverture sont évaluées à la juste valeur.
Ces hypothèses concernent principalement :
Les sociétés intégrées exerçant leur activité dans des secteurs différents, les règles de valorisation et de dépréciation de certains postes sont spécifiques au contexte de chaque entreprise.
Les sociétés dans lesquelles le Groupe détient, directement ou indirectement, le contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Les sociétés dans lesquelles le Groupe a une influence notable sont consolidées par mise en équivalence. L’influence notable est présumée établie lorsque le Groupe détient plus de 20 % des droits de vote.
Les acquisitions ou cessions de sociétés intervenues en cours d’exercice sont prises en compte dans les états financiers consolidés à partir de la date de prise d’effet du contrôle exclusif ou de l’influence notable ou jusqu’à la date de perte de ceux-ci.
Toutes les transactions significatives entre les filiales consolidées sont éliminées, de même que les résultats internes au Groupe (plus-values, profits sur stocks, dividendes).
La consolidation est réalisée à partir de comptes ou de situations au 31 décembre.
La liste des filiales et participations consolidées est présentée en note 13.
La devise d’établissement des comptes consolidés est l’euro.
Les états financiers des filiales utilisant une monnaie fonctionnelle différente sont convertis en euros en utilisant :
Les cours moyens de l’exercice sont calculés en fonction des cours moyens mensuels.
Les différences de conversion résultant de l’application de ces cours sont enregistrées dans le poste « Réserves de conversion » dans les capitaux propres consolidés.
Les transactions en devises étrangères sont enregistrées en utilisant les taux de change applicables à la date d’enregistrement des transactions ou le cours de couverture. À la clôture, les montants à payer ou à recevoir libellés en monnaies étrangères sont convertis en euros au taux de change de clôture ou au taux de couverture. Les différences de conversion relatives aux transactions en devises étrangères sont enregistrées dans le résultat financier.
Dans le cadre de l’application de la norme IFRS 3 révisée – Regroupement d’entreprises, les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition :
Les ajustements de la juste valeur des actifs identifiables acquis et des passifs repris enregistrés sur une base provisoire (en raison de travaux d’expertise en cours ou d’analyses complémentaires) sont comptabilisés comme des ajustements rétrospectifs du goodwill s’ils interviennent dans la période d’un an à compter de la date d’acquisition et s’ils résultent de faits et circonstances existant à la date d’acquisition. Au-delà de ce délai, les effets sont constatés directement en résultat, comme tout changement d’estimation ou correction d’erreur.
Pour chaque prise de contrôle impliquant une prise de participation inférieure à 100 %, la fraction d’intérêt non acquise (participations ne donnant pas le contrôle) est évaluée :
Les coûts directement attribuables à l’acquisition sont comptabilisés en charges sur la période au cours de laquelle ils sont encourus.
La liste complète des sociétés consolidées figure en note 14.
Les principales variations de périmètre de l’année sont les suivantes :
PRODWAYS GROUP a acquis en juillet 2021 l’ensemble des actions composant le capital de la société CREABIS. Les vendeurs ont consenti une garantie d’actif et de passif d’une durée de cinq ans plafonnée au prix d’acquisition.
PRODWAYS GROUP a acquis en juillet 2022 l’ensemble des actions composant le capital de la société AUDITECH INNOVATIONS. Les vendeurs ont consenti une garantie d’actif et de passif jusqu’au 31 décembre 2025 plafonnée à 0,825 million d’euros.
PRODWAYS GROUP a cédé en date du 10 avril 2024 l’ensemble des actions composant le capital de la société SOLIDSCAPE. Dans le cadre de cette cession l’acheteur a pris l’engagement, pendant 5 ans à compter de la date de cession, de payer à PRODWAYS GROUP la part de l’avantage fiscal qu’il retirerait de l’utilisation du déficit fiscal existant.
PRODWAYS GROUP a cédé en date du 9 février 2024 l’ensemble des actions composant le capital de la société CRISTAL.
Les garanties suivantes ont été données lors de cette cession :
Ce litige est provisionné à hauteur de 130 milliers d’euros au 31 décembre 2024.
Conformément aux dispositions de la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels, l’information sectorielle présentée ci-après est fondée sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour évaluer les performances et allouer les ressources aux différents secteurs. La Direction générale représente le principal décideur opérationnel au sens de la norme IFRS 8.
Les deux pôles définis comme secteurs opérationnels sont les suivants (principales sociétés) :
Les indicateurs clés par pôle présentés dans les tableaux ci-après sont les suivants :
Le Groupe utilise des informations financières sectorielles à caractère non strictement comptable, dans un but informatif, de gestion et de planification, car ces informations lui semblent pertinentes pour évaluer la performance de ses activités pérennes. Ces informations complémentaires ne peuvent se substituer à toute mesure des performances opérationnelles et financières à caractère strictement comptable.
Le résultat opérationnel inclut l’ensemble des produits et des charges autres que :
Pour améliorer la comparabilité des exercices et améliorer le suivi des performances opérationnelles, le Groupe a décidé d’isoler certains éléments du résultat opérationnel et de faire apparaître un « résultat d’exploitation ». Il utilise également un indicateur d’EBITDA courant. Ces indicateurs non strictement comptables ne constituent pas des agrégats financiers définis par les normes IFRS, ce sont des indicateurs alternatifs de performance. Ils pourraient ne pas être comparables à des indicateurs dénommés de façon similaire par d’autres entreprises, en fonction des définitions retenues par celles-ci :
Les comptes de résultat sectoriels 2024 et 2023 sont rapprochés ci-après des comptes consolidés du Groupe. Ils sont établis conformément au reporting opérationnel du Groupe.
(en milliers d’euros) | Systems | Products | Structure et éliminations | Consolidé |
---|---|---|---|---|
Carnet de commandes début de période | 12 887 | 2 324 | (11) | 15 200 |
Carnet de commandes fin de période | 28 956 | 1 974 | (26) | 30 903 |
Chiffre d’affaires | 28 248 | 30 504 | (83) | 58 669 |
Production immobilisée | 427 | - | - | 427 |
Production stockée | 52 | 149 | - | 201 |
Autres produits de l’activité | 529 | 89 | 31 | 649 |
Achats consommés | (11 860) | (16 400) | 1 238 | (27 022) |
Charges de personnel | (12 882) | (12 016) | (2 182) | (27 080) |
Impôts et taxes | (193) | (238) | (17) | (448) |
Autres produits et charges d’exploitation | (59) | 91 | (191) | (160) |
EBITDA courant | 4 261 | 2 178 | (1 205) | 5 235 |
% du chiffre d’affaires | 15 % | 7 % | n/s | 9 % |
Dot. aux amort. et prov. nettes des reprises | (353) | (2 852) | 109 | (3 096) |
Résultat d’exploitation | 3 909 | (674) | (1 097) | 2 138 |
% du chiffre d’affaires | 14 % | - 2 % | n/s | 4 % |
Paiement en actions | - | - | (103) | (103) |
Coûts de restructuration et pertes e valeur (cf. note 6.4) | (536) | (80) | 81 | (536) |
Amort. des incorp. reconnus à la JV lors des acquisitions | (192) | (100) | - | (291) |
Provisions inhabituelles pour pertes de valeur d’actifs | - | - | - | - |
Autres | - | 61 | - | 60 |
Sous-totaux des autres éléments opérationnels | (727) | (120) | (22) | (870) |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées | - | - | - | - |
Résultat opérationnel | 3 181 | (794) | (1 119) | 1 268 |
% du chiffre d’affaires | 11 % | - 3 % | n/s | 2 % |
Frais de R&D activés sur l’exercice | 408 | 46 | - | 454 |
Autres investissements corporels et incorporels | 246 | 555 | 182 | 983 |
(en milliers d’euros) | Systems | Products | Structure et éliminations | Consolidé |
---|---|---|---|---|
Carnet de commandes début de période | 2 771 | 1 431 | (82) | 4 120 |
Carnet de commandes fin de période | 12 887 | 2 324 | (11) | 15 200 |
Chiffre d’affaires | 39 471 | 35 261 | (166) | 74 565 |
Production immobilisée | 948 | - | - | 948 |
Production stockée | (201) | (109) | - | (311) |
Autres produits de l’activité | 380 | 44 | - | 424 |
Achats consommés | (21 131) | (16 314) | 535 | (36 910) |
Charges de personnel | (16 094) | (14 648) | (1 665) | (32 407) |
Impôts et taxes | (209) | (391) | (30) | (630) |
Autres produits et charges d’exploitation | 312 | 53 | (75) | 289 |
EBITDA courant | 3 475 | 3 895 | (1 401) | 5 968 |
% du chiffre d’affaires | 8,8 % | 11,0 % | n/s | 8,0 % |
Dot. aux amort. et prov. nettes des reprises | (1 725) | (3 333) | 125 | (4 933) |
Résultat d’exploitation | 1 749 | 562 | (1 277) | 1 035 |
% du chiffre d’affaires | 4,4 % | 1,6 % | n/s | 1 % |
Paiement en actions | - | - | (186) | (186) |
Coûts de restructuration et pertes de valeur (cf. note 6.4) | (2 768) | (255) | - | (3 023) |
Amort. des incorp. reconnus à la JV lors des acquisitions | (1 399) | (100) | - | (1 499) |
Provisions inhabituelles pour pertes de valeur d’actifs | (6 926) | 61 | - | (6 865) |
Autres | (4 381) | (553) | 2 880 | (2 054) |
Sous-totaux des autres éléments opérationnels | (15 474) | (847) | 2 693 | (13 627) |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées | - | - | - | - |
Résultat opérationnel | (13 724) | (285) | 1 417 | (12 592) |
% du chiffre d’affaires | - 34,8 % | - 0,8 % | n/s | - 16,9 % |
Frais de R&D activés sur l’exercice | 807 | 86 | - | 893 |
Autres investissements corporels et incorporels | 679 | 1 600 | 136 | 2 414 |
Suite à la modification d’une clause contractuelle du partenariat liant PRODWAYS GROUP et DASSAULT SYSTÈMES à compter du 1er juillet 2023, et aux conséquences de la constatation du chiffre d’affaires en mode agent conformément à la norme IFRS 15, PRODWAYS GROUP est passé du statut de principal au statut d’agent à compter de cette date. Si cette modification était intervenue à compter du 1er janvier 2023, le Chiffre d’affaires et les Achats consommés et charges externes de l’exercice 2023 auraient chacun été minorés à hauteur de 6 044 milliers d’euros dans la mesure où le statut d’agent conduit à comptabiliser en chiffre d’affaires la marge brute, et non le montant des ventes correspondantes. Dans cette hypothèse, le Chiffre d’affaires et les Achats consommés et charges externes de l’exercice 2023 auraient été ramenés respectivement à 68,5 millions d’euros et à - 30,9 millions d’euros.
Les actifs sectoriels désignent les actifs courants utilisés dans les activités opérationnelles (stocks, clients, avances fournisseurs, autres débiteurs d’exploitation tels que les créances sociales et fiscales), les immobilisations corporelles et incorporelles (y compris les goodwills) ; les passifs sectoriels désignent les fournisseurs et autres passifs opérationnels, les charges à payer, avances clients, provisions pour garantie et charges liées aux biens et services vendus. Les éliminations représentent pour l’essentiel les positions intra‑groupe au 31 décembre 2024 et 2023.
Le total des actifs et des passifs sectoriels se réconcilient de la manière suivante avec le total des actifs et passifs du Groupe :
(en milliers d’euros) | Systems | Products | Structure et éliminations | Consolidé |
---|---|---|---|---|
Actifs sectoriels | 42 630 | 36 071 | 3 547 | 82 248 |
Actifs d’impôt différé | (666) | 10 | 1 089 | 434 |
Actifs d’impôt exigible | - | - | 510 | 510 |
Autres actifs courants et non courants | 6 732 | 561 | (3 951) | 3 342 |
Trésorerie et autres équivalents | 8 516 | 2 499 | 1 040 | 12 055 |
Actif total consolidé | 57 211 | 39 142 | 2 236 | 98 589 |
Passifs sectoriels | 12 658 | 9 151 | (3 552) | 18 258 |
Provisions long terme | 159 | 498 | 35 | 692 |
Dettes financières long terme | 144 | 1 348 | 13 196 | 14 689 |
Dettes de loyer | 2 491 | 5 424 | (2 168) | 5 747 |
Autres passifs courants et non courants | 10 110 | 11 595 | (16 279) | 5 425 |
Passifs d’impôt différé | 17 | 16 | 69 | 101 |
Passifs d’impôt exigible | 52 | - | - | 52 |
Passif total consolidé (1) | 25 631 | 28 031 | (8 699) | 44 963 |
|
(en milliers d’euros) | Systems | Products | Structure et éliminations | Consolidé |
---|---|---|---|---|
Actifs sectoriels | 43 976 | 37 891 | 2 849 | 84 716 |
Actifs d’impôt différé | (678) | 13 | 667 | 2 |
Actifs d’impôt exigible | 30 | 7 | 1 482 | 1 519 |
Autres actifs courants et non courants | 5 119 | 1 181 | (3 296) | 3 004 |
Trésorerie et autres équivalents | 7 693 | 2 175 | 6 353 | 16 221 |
Actif total consolidé | 56 143 | 41 266 | 8 053 | 105 462 |
Passifs sectoriels | 13 650 | 8 280 | (2 285) | 19 645 |
Provisions long terme | 162 | 591 | 41 | 794 |
Dettes financières long terme | 173 | 1 998 | 17 016 | 19 187 |
Dettes de loyer | 2 915 | 6 378 | (2 594) | 6 699 |
Autres passifs courants et non courants | 13 546 | 12 331 | (20 564) | 5 313 |
Passifs d’impôt différé | 459 | 15 | (313) | 161 |
Passifs d’impôt exigible | 110 | 25 | - | 135 |
Passif total consolidé (1) | 31 015 | 29 615 | (8 698) | 51 932 |
|
(en milliers d’euros) | France | % | Europe | % | Amérique du Nord | % | Autres | % | Totaux | % |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Systems | 13 549 | 39 % | 10 476 | 55 % | 2 413 | 100 % | 1 811 | 85 % | 28 248 | 48 % |
Products | 21 530 | 61 % | 8 671 | 46 % | (9) | 0 % | 312 | 11 % | 30 504 | 52 % |
Structure et éliminations | (67) | 0 % | (16) | 0 % | - |
| - |
| (83) | 0 % |
Totaux | 35 011 | 100 % | 19 131 | 100 % | 2 404 | 100 % | 2 123 | 100 % | 58 669 | 100 % |
% | 60 % |
| 33 % |
| 4 % |
| 4 % |
| 100 % |
|
(en milliers d’euros) | France | % | Europe | % | Amérique du Nord | % | Autres | % | Totaux | % |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Systems | 19 057 | 43 % | 11 229 | 54 % | 5 922 | 100 % | 3 166 | 97 % | 39 470 | 53 % |
Products | 25 709 | 58 % | 9 342 | 45 % | 16 | 0 % | 88 | 3 % | 35 261 | 47 % |
Structure et éliminations | (273) | - 1 % | 107 | 1 % | - |
| - |
| (166) | 0 % |
Totaux | 44 493 | 100 % | 20 678 | 100 % | 5 938 | 100 % | 3 254 | 100 % | 74 565 | 100 % |
% | 60 % |
| 28 % |
| 8 % |
| 4 % |
| 100 % |
|
Le pôle Systems produit et commercialise pour ses clients différentes gammes d’imprimantes 3D et de matières associées et distribue et intègre des logiciels de conception 3D. De son côté, le pôle Products produit à la demande des pièces imprimées en 3D pour ses clients. Il développe et commercialise des applications médicales (podologie, dentaire, audiologie) vendues directement aux professionnels de santé.
Les revenus du Groupe sont principalement constitués de ventes de marchandises mais aussi de prestations de services et de revenus de réalisation de projets. Le chiffre d’affaires relatif aux contrats de prestations de services est reconnu selon la méthode de l’avancement, le client bénéficiant de ces services au fur et à mesure qu’ils sont rendus. Le Groupe applique alors la mesure de l’avancement par les coûts (le taux d’avancement est égal au rapport entre les coûts constatés à date et les coûts totaux estimés).
Le carnet de commandes correspond au montant des contrats des clients pour lequel il n’a pas encore été reconnu de chiffre d’affaires. Le Groupe s’attend à ce que le carnet de décembre 2024 soit consommé dans les 12 mois.
Le chiffre d’affaires du Groupe a connu une forte croissance en huit ans, passant de 5,0 millions d’euros en 2014, à 58,7 millions d’euros en 2024. Après une croissance ininterrompue de 2014 à 2019, pour partie liée aux opérations de croissance externe, le Groupe a connu un repli en 2020, dans le contexte de la crise sanitaire. Sur l’exercice, le Groupe affiche un chiffre d’affaires de 58,7 millions d’euros en baisse de 21,3 % et stable à périmètre constant par rapport à 2023. Cette baisse s’explique en partie par l’impact du nouveau contrat dans le cadre du partenariat avec DASSAULT SYSTÈMES dont le chiffre d’affaires est désormais constaté selon le mode agent conformément à la norme IFRS 15 – Reconnaissance de revenus. Pour rappel ce contrat est applicable depuis le 1er juillet 2023 et son impact est détaillé au paragraphe 3.1.
Les autres produits de l’activité sont principalement constitués de subventions publiques et de crédit d’impôt recherche (CIR).
Les subventions et le crédit d’impôt recherche (CIR) qui couvrent en totalité ou partiellement le coût d’un actif sont comptabilisés dans le compte de résultat au même rythme que son amortissement.
Sur l’exercice 2024, le crédit d’impôt recherche des années antérieures enregistré en produits différés a également été constaté au compte de résultat en 2024 pour 0,2 million d’euros.
Les produits différés figurant au passif sont relatifs pour 0,1 million d’euros à des crédits d’impôt recherche (voir note 4.7).
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Crédit d’impôt recherche | 159 | 141 |
Subventions d’exploitation | 490 | 283 |
Totaux des autres produits de l’activité | 649 | 424 |
En 2021, le Groupe s’était vu octroyer une subvention de 3,3 millions d’euros, nommée Futur 3D dans le cadre du plan de relance de l’économie. Les sociétés bénéficiaires sont PRODWAYS (2,6 millions d’euros), INITIAL (0,4 million d’euros) et PRODWAYS RAF (0,3 million d’euros). En 2024, 0,7 million d’euros ont été reconnus en produit.
Les crédits d’impôt constatés en résultat et qui n’ont pu être imputés sur de l’impôt à payer figurent à l’actif du bilan consolidé dans le poste « actifs d’impôt exigible ». Ils s’élèvent à 0,5 million d’euros et ils sont uniquement constitués de crédit d’impôt recherche.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Dotations aux amortissements et provisions |
|
|
Dotations nettes immobilisations incorporelles | (827) | (755) |
Dotations nettes immobilisations corporelles | (1 041) | (1 709) |
Dotations nettes droits d’utilisation | (1 761) | (2 152) |
Sous-totaux | (3 629) | (4 616) |
Dotations aux provisions nettes des reprises |
|
|
Dotations nettes stocks | (4) | 432 |
Dotations nettes actif circulant | (208) | (259) |
Dotations nettes risques et charges | 744 | (491) |
Sous-totaux | 532 | (318) |
Totaux des dotations aux amortissements et provisions nettes des reprises | (3 096) | (4 933) |
Les stocks de matières premières, produits finis et intermédiaires sont évalués au plus bas de leur coût d’entrée ou de leur valeur de réalisation nette estimée. Le coût de revient est calculé selon la méthode FIFO ou du coût moyen pondéré.
Les modalités de valorisation et de dépréciation des travaux en cours sont adaptées au contexte de chaque société intégrée. Toutefois, les principes de valorisation habituellement admis en la matière sont respectés, notamment :
L’évolution des stocks au bilan consolidé est la suivante :
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Valeurs brutes | Dépréciations | Valeurs nettes | Valeurs brutes | Dépréciations | Valeurs nettes | |
Matières premières | 1 990 | - | 1 990 | 4 162 | (1 136) | 3 026 |
En-cours | 627 | - | 627 | 853 | (147) | 706 |
Produits intermédiaires et finis | 1 296 | (154) | 1 142 | 1 267 | (25) | 1 242 |
Marchandises | 1 999 | (508) | 1 491 | 1 717 | (550) | 1 167 |
Totaux des stocks et en-cours | 5 913 | (662) | 5 251 | 7 999 | (1 858) | 6 141 |
Les créances clients sont des créances facturées donnant droit certain à un paiement.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Créances clients | 14 713 | 15 315 |
Provisions pour pertes attendues | (811) | (991) |
Créances clients, valeurs nettes | 13 902 | 14 324 |
Actifs sur contrats |
| 65 |
Passifs sur contrats | 432 | 543 |
| 2024 | 2023 |
---|---|---|
Client A | 6,0 % | 4,8 % |
Client B | 4,9 % | 2,7 % |
Client C | 2,2 % | 1,7 % |
Client D | 2,1 % | 1,6 % |
Client E | 1,4 % | 1,5 % |
En 2024, les cinq premiers clients représentent 16,7 % du chiffre d’affaires du Groupe (contre 12,3 % en 2023). Les vingt-cinq premiers clients du Groupe représentent 32 % du chiffre d’affaires 2024 (24,9 % en 2023). La hausse de ces valeurs relatives s’explique en partie par l’impact de l’application de l’IFRS 15 ; le mode agent impacte ce ratio significativement. Corrigé de cet impact les 25 principaux clients représenteraient 25,9 % du CA en 2024.
Le risque de défaillance de la clientèle est le principal risque de crédit auquel est exposé le Groupe. Le Groupe a mis en place une politique de suivi de son risque de crédit au niveau de l’ensemble de ses filiales.
Les créances clients échues non provisionnées en forte baisse s’élèvent à 4,5 millions d’euros et s’analysent comme suit :
Retard par rapport à l’échéance (en milliers d’euros) | 2024 | (en %) | 2023 | (en %) |
---|---|---|---|---|
Créances clients non échues | 9 388 | 68 % | 8 818 | 62 % |
Retard n’excédant pas 1 mois | 2 677 | 19 % | 3 142 | 22 % |
Retard compris entre 1 et 2 mois | 756 | 5 % | 986 | 7 % |
Retard compris entre 2 et 3 mois | 489 | 4 % | 678 | 5 % |
Retard supérieur à 3 mois | 583 | 4 % | 700 | 5 % |
Créances clients nettes | 13 902 |
| 14 324 |
|
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Travaux en cours (A) | - | - |
Avancement (B) | - | 65 |
Actifs de contrats (A) + (B) | - | 65 |
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Acomptes reçus (A) | 432 | 543 |
Produits différés (B) | - | - |
Passifs de contrats (A) + (B) | 432 | 543 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||
---|---|---|---|---|
Valeurs brutes | Dépréciations | Valeurs nettes | Valeurs nettes | |
Avances et acomptes versés | 342 | - | 342 | 400 |
Débiteurs divers | 352 | - | 352 | 351 |
Créances sociales et fiscales | 3 920 | - | 3 920 | 2 713 |
Charges constatées d’avance | 2 991 | - | 2 991 | 2 095 |
Totaux des autres actifs courants | 7 604 | - | 7 604 | 5 559 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Fournisseurs | 9 812 | 9 423 |
Fournisseurs d’immobilisations | - | - |
Totaux des fournisseurs | 9 812 | 9 423 |
Avances et acomptes reçus | 516 | 368 |
Dettes sociales | 3 935 | 4 767 |
Dettes fiscales | 2 939 | 2 728 |
Dettes diverses | 28 | 119 |
Produits différés | 5 396 | 4 635 |
Totaux des autres passifs courants | 12 816 | 12 618 |
Les dettes fournisseurs sont payées à leurs échéances normales à condition que les prestations des fournisseurs soient bien terminées et en l’absence de litiges.
La norme sur les contrats de location IFRS 16 met davantage l’accent sur le contrôle de l’actif loué. Selon IFRS 16, le Groupe doit comptabiliser des actifs (correspondant aux droits d’utilisation des actifs sous-jacents) et des passifs de loyers au titre de ses obligations à payer le loyer pour tous ses contrats de location. La valeur de l’actif (droit d’utilisation) et de la dette de location est évaluée initialement à la valeur actualisée des paiements futurs de loyers, ainsi que des paiements estimés à la fin du contrat. La durée de location est définie contrat par contrat et correspond à la période ferme de l’engagement en tenant compte des périodes optionnelles qui seront raisonnablement certaines d’être exercées. Le droit d’utilisation comptabilisé à l’actif est amorti sur la durée restante des contrats de location. Le Groupe applique les exemptions prévues par la norme pour les contrats ayant une durée de 12 mois ou moins et pour les contrats pour lesquels l’actif sous-jacent a une faible valeur lorsqu’il est nouveau (inférieur à 5 000 euros). Ces loyers sont comptabilisés directement en charges.
Les taux d’actualisation appliqués sont basés sur les taux d’emprunt marginaux par nature de bien du Groupe. Le taux marginal moyen retenu sur l’exercice 2024 s’élève à 4,095 %.
Les contrats conclus par le Groupe entrant dans le champ d’application de cette norme concernent principalement :
Les contrats de location traités selon IFRS 16 ont une valeur totale de 5,6 millions d’euros à l’actif et un impact au compte de résultat en net part du Groupe de 4 milliers d’euros. Avec IFRS 16, la nature des charges liées aux contrats de location a changé puisque la comptabilisation sur une base linéaire des charges au titre des contrats de location est remplacée par une charge d’amortissement pour les actifs « droit d’utilisation » s’élevant à 1 761 milliers d’euros, sans distinction entre les contrats de location simple et les contrats de location financement, et par une charge d’intérêt pour les passifs liés aux contrats de location s’élevant à 93 milliers d’euros pour 2024.
Les mouvements sont détaillés dans le tableau ci-dessous :
(en milliers d’euros) | Immobilier | Autres actifs corporels | Paiements constatés d’avance | Totaux nets | Dettes |
---|---|---|---|---|---|
Au 1er janvier 2024 | 5 742 | 798 | (29) | 6 511 | 6 699 |
Nouveaux contrats | 16 | 937 | 0 | 954 | 954 |
Variations de périmètre | (137) | (1) | - | (138) | (141) |
Amortissements des droits d’utilisation | (1 089) | (672) | - | (1 761) | - |
Pertes de valeurs nettes des reprises des droits d’utilisation | - | - | - | - | - |
Charges d’intérêts | - | - | - | - | 93 |
Variation des intérêts courus | - | - | - | - | - |
Paiements (charges de loyer annulées) | - | - | (8) | (8) | (1 855) |
Autres mouvements | 431 | 99 | - | 530 | 530 |
Sorties/réévaluations | (516) | (14) | - | (530) | (541) |
Effet des variations de change | 8 | - | - | 8 | 8 |
Au 31 décembre 2024 | 4 455 | 1 147 | (37) | 5 566 | 5 747 |
dont dettes de loyers à moins d’un an |
|
|
|
| 1 546 |
dont dettes de loyers à plus d’un an |
|
|
|
| 4 201 |
L’application de la norme IFRS 16 a donc un impact important sur l’EBITDA courant tel que défini par le Groupe (voir note 3.1), sans impact significatif sur le résultat opérationnel et encore moins significatif sur le résultat net. L’EBITDA courant 2024, d’un montant de 5 235 milliers d’euros pour la période, se serait élevé à 2 751 milliers d’euros sans l’application de la norme IFRS 16.
Il n’existe pas d’engagements significatifs liés aux activités opérationnelles qui ne figurent pas dans les comptes.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Effectif fin de période | 416 | 507 |
Effectif moyen | 422 | 477 |
Au 31 décembre 2024, environ 20 % de l’effectif total est basé à l’étranger.
Les avantages du personnel sont évalués conformément à la norme IAS 19 révisée. Ils se décomposent entre avantages à court terme et avantages à long terme.
Les salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme tels que les congés payés, congés maladie, primes et autres avantages (autres que les indemnités de fin de contrat) payables dans les douze mois suivant la fin de la période pendant laquelle les salariés ont rendu les services correspondants.
Ces avantages sont comptabilisés dans les dettes courantes et enregistrés en charges sur l’exercice lorsque le service est rendu par le salarié.
Les avantages à long terme couvrent deux catégories d’avantages au personnel :
Les différents avantages offerts à chaque employé dépendent des législations locales, conventions ou accords en vigueur dans chaque société du Groupe.
Les frais de personnel comprennent les éléments suivants :
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Traitements et salaires | (19 912) | (24 676) |
Charges sociales | (6 789) | (7 530) |
Participation des salariés | - | - |
Autres (1) | (379) | (201) |
Totaux | (27 080) | (32 407) |
|
Le Groupe constitue des provisions au titre des avantages postérieurs à l’emploi (indemnités de fin de carrière) et au titre des régimes d’avantages à long terme (médailles du travail). Le coût des départs à la retraite et prestations assimilées (médailles du travail) est provisionné pour les obligations restant à courir. Il est estimé pour l’ensemble du personnel sur la base des droits courus et d’une projection des salaires actuels, avec la prise en compte du risque de mortalité, de la rotation des effectifs et d’une hypothèse d’actualisation.
Les taux d’actualisation sont déterminés par référence aux rendements procurés par les obligations émises par des entreprises de première catégorie sur des durées équivalentes à celles des engagements à la date d’évaluation.
Des écarts actuariels sont générés lorsque des différences sont constatées entre les données réelles et les prévisions effectuées antérieurement, ou en conséquence de changements d’hypothèses actuarielles. Les écarts actuariels générés sont comptabilisés dans l’état du résultat global, nets d’impôts différés.
La charge comptabilisée au compte de résultat comprend :
Variation de l’obligation (en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Provision à l’ouverture | 794 | 803 |
Coût des services rendus de la période | 99 | 93 |
Intérêt sur actualisation | 30 | 35 |
Coûts des services passés | - | - |
Entrées/(Sorties) de périmètre | - | - |
Profit/(Perte) lié à une liquidation ou réduction de régime | (35) | (87) |
Pertes/(Gains) actuariels générés sur l’obligation | (136) | (32) |
Prestations payées | (62) | (17) |
Provision comptabilisée à la clôture | 692 | 794 |
Concernant les engagements de retraite et indemnités de départ, une variation à la hausse de 0,5 point du taux d’actualisation diminuerait d’environ 65 milliers d’euros le montant de l’engagement. La même variation à la baisse augmenterait l’engagement de 60 milliers d’euros.
Certains salariés du Groupe reçoivent une rémunération en instruments de capitaux propres dont le paiement est fondé sur des actions. Les coûts des plans d’attribution d’actions gratuites, d’options de souscription ou d’achat d’actions sont comptabilisés au sein des autres éléments du résultat opérationnel. Cette charge, qui correspond à la juste valeur de l’instrument émis, est étalée sur la période d’acquisition des droits, en contrepartie d’un ajustement correspondant des capitaux propres. Le Groupe réexamine périodiquement le nombre d’actions potentielles. Le cas échéant, il comptabilise au compte de résultat les conséquences de la révision de ses estimations.
PRODWAYS GROUP a mis en place des plans d’attribution gratuite d’actions en 2019, 2021 et 2023. Aucune acquisition définitive d’actions nouvelles PRODWAYS GROUP pour lesquelles les conditions d’acquisition ont été respectées n’est intervenue sur l’année 2024. Il existe des actions potentielles au 31 décembre 2024 au titre du plan de 2023, le tableau ci-dessous synthétise la situation du plan actif au 31 décembre 2024.
La juste valeur des actions gratuites est calculée à l’aide de modèles d’évaluation. Les évolutions de valeurs postérieures aux dates d’octroi sont sans incidence sur l’évaluation initiale des actions, le nombre d’actions potentielles pris en compte pour valoriser les plans est ajusté à chaque clôture pour tenir compte des probabilités d’atteinte des objectifs de performance et de la présence des bénéficiaires.
Plans d’attribution gratuite d’actions | AGA 01-2023 PRODWAYS |
---|---|
Nombre de bénéficiaires à l’origine | 377 |
Action support | PRODWAYS GROUP |
Nombre d’actions potentielles à l’origine | 564 550 |
Attributions définitives sur l’exercice/annulations | 0/193 162 |
Attributions définitives cumulées/annulations | 0/433 00 |
Solde des actions potentielles | 131 550 |
Date de mise en place | Février 2023 |
Début de la période d’acquisition | Février 2023 |
Fin de la période d’acquisition | Mars 2025 |
Fin de l’engagement de conservation | Mars 2026 |
Charge cumulée constatée (en milliers d’euros) hors charges sociales | 185 |
Valeurs des actions potentielles (en milliers d’euros) | 79 |
Les membres du Conseil d’administration de PRODWAYS GROUP étaient bénéficiaires en 2023 d’une rémunération pour un montant total de 90 000 euros. Au titre de l’exercice 2024, ils sont bénéficiaires d’une rémunération globale de 90 000 euros, à verser en 2025. Dans ce cadre, le montant alloué en 2024 qui sera versé en 2025 s’élève à 81 250 euros.
Le Président a reçu une rémunération brute fixe de 75 000 euros au titre de l’exercice 2024. La rémunération variable au titre de 2024, à verser en 2025, s’élève à 14 885 euros.
PRODWAYS GROUP a versé au Directeur général en 2024 une rémunération brute fixe de 269 469 euros et 12 123 euros d’avantages en nature.
Les parties liées sont les personnes (administrateurs, dirigeants de PRODWAYS GROUP ou des principales filiales) ou les sociétés détenues ou dirigées par ces personnes (à l’exception des filiales de PRODWAYS GROUP). Les transactions suivantes réalisées au cours de l’exercice avec des parties liées ont été identifiées dans les comptes de PRODWAYS GROUP :
(en milliers d’euros) | EXAIL TECHNOLOGIES | Filiales de EXAIL TECHNOLOGIES |
---|---|---|
Compte de résultat |
|
|
Chiffre d’affaires | - | 288 |
Autres produits | - | - |
Achats et charges externes | (347) | - |
Résultat financier | - | - |
Résultat exceptionnel | - | - |
Bilan |
|
|
Clients | - | 20 |
Dépôts et cautionnement | - | - |
Fournisseurs | - | 0 |
Autres dettes | - | 10 |
Charges constatées d’avance | - | - |
EXAIL TECHNOLOGIES était l’actionnaire principal de PRODWAYS GROUP jusqu’à fin 2021 suite à la distribution en partie de ses actions. La société est présidée par Monsieur Raphaël GORGÉ, administrateur et Président de PRODWAYS GROUP.
Les écarts d’acquisition dits goodwill sont initialement reconnus lors d’un regroupement d’entreprises tel que décrit en note 2.1.
L’écart d’acquisition correspond à la différence entre le coût d’une acquisition et la juste valeur de la quote-part du Groupe dans les actifs nets identifiables acquis. Si cet écart est positif, il est comptabilisé dans la rubrique « Écarts d’acquisition » à l’actif du bilan ; si cet écart est négatif, il est comptabilisé directement au compte de résultat. Les écarts d’acquisition sont affectés à des unités génératrices de trésorerie (UGT). Le résultat de cession d’une activité d’une UGT tient compte de la sortie d’un goodwill affecté à l’activité cédée sur la base des valeurs relatives de l’activité cédée et de la part de l’UGT conservée.
Les écarts d’acquisition peuvent être corrigés dans les douze mois qui suivent la date d’acquisition pour tenir compte de l’estimation définitive de la juste valeur des actifs et des passifs acquis.
Valeur nette (en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Au 1er janvier | 39 056 | 45 981 |
Entrées de périmètres | - | - |
Sortie de périmètre | - | - |
Dépréciation des écarts d’acquisitions | - | (6 925) |
Autres mouvements | - | - |
Effet de variations de change | - | - |
Au 31 décembre | 39 056 | 39 056 |
dont dépréciation au 31 décembre 2024 (1) |
| (6 925) |
|
Les écarts d’acquisition se répartissent ainsi :
Répartition des écarts d’acquisition 2024 |
|
---|---|
Products | 50 % |
Systems | 50 % |
La valeur des immobilisations incorporelles amorties est testée dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Les pertes de valeur résultant des tests d’évaluation sont comptabilisées le cas échéant en « autres éléments du résultat opérationnel ».
Les immobilisations incorporelles acquises dans le cadre de regroupements d’entreprises ne sont pas amorties lorsque leur durée de vie présente un caractère indéterminé. Les critères qui permettent de fixer le caractère indéterminé ou non de la durée de vie de ces actifs incorporels, et le cas échéant leur durée de vie, sont les suivants :
La valeur des actifs incorporels à durée de vie indéterminée est testée au minimum une fois par an et dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Le cas échéant, une dépréciation exceptionnelle est comptabilisée.
Les immobilisations générées en interne, concernent principalement des dépenses de développement de nouveaux projets. Ils sont immobilisés dès lors que les critères suivants sont strictement respectés :
Les frais de développement ne répondant pas à ces critères sont enregistrés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus. C’est le cas notamment des travaux de R&D qui peuvent être menés à l’occasion de commandes clients et dont les coûts ne sont pas isolés des coûts de réalisation de la commande.
Les projets de développement capitalisés sont amortis sur la durée de vie de la technologie sous-jacente, comprise généralement entre 3 et 15 ans à compter de leur date d’achèvement ou de commercialisation.
Les frais de développement font l’objet de tests de dépréciation à chaque fois qu’il existe une indication de perte de valeur.
(en milliers d’euros) | Projets de développements | Autres | Totaux |
---|---|---|---|
Valeurs brutes |
|
|
|
Au 1er janvier 2024 | 14 576 | 14 337 | 28 913 |
Acquisitions | 454 | 505 | 959 |
Variations de périmètre | (4 888) | (1 747) | (6 635) |
Sorties | (3 629) | (199) | (3 828) |
Autres mouvements | 1 | 1 | 2 |
Effets des variations de change | 292 | 107 | 399 |
Au 31 décembre 2024 | 6 806 | 13 004 | 19 810 |
Amortissements et pertes de valeurs |
|
|
|
Au 1er janvier 2024 | 12 976 | 9 826 | 22 802 |
Dotations aux amortissements | 223 | 826 | 1 049 |
Variations de périmètre | (4 888) | (1 752) | (6 640) |
Pertes de valeur | (734) | (210) | (944) |
Sorties | (2 372) | (183) | (2 555) |
Autres mouvements | 1 | 1 | 3 |
Effets des variations de change | 292 | 106 | 398 |
Au 31 décembre 2024 | 5 498 | 8 614 | 14 113 |
Valeurs nettes |
|
|
|
Au 1er janvier 2024 | 1 600 | 4 511 | 6 111 |
Au 31 décembre 2024 | 1 307 | 4 390 | 5 697 |
Les immobilisations incorporelles font l’objet de tests de dépréciation selon les modalités indiquées en note 6.4. |
Afin de maintenir et développer des avantages concurrentiels, le Groupe maintient un niveau élevé d’investissement en matière de recherche et développement. Le Groupe dépose parfois des brevets si cela permet de protéger une avance technique, technologique ou commerciale.
En 2024, l’effort de recherche et développement (R&D) a concerné les deux pôles.
Au cours des dernières années, les axes principaux des travaux de recherche et développement ont été les suivants :
Les travaux de R&D en cours portent principalement sur les sujets suivants :
Les dépenses de R&D se sont élevées en 2024 à environ 1 million d’euros. Leur évolution est la suivante :
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Recherche et développement immobilisée | 454 | 893 |
Recherche et développement constatée en charges | 572 | 1 306 |
Dépenses totales en recherche et développement | 1 026 | 2 199 |
Recherche et développement totale en % du chiffre d’affaires | 1,7 % | 2,9 % |
Crédits d’impôts de l’exercice | - | 180 |
Recherche et développement nette des crédits d’impôts | 1 026 | 2 019 |
Pour financer ses investissements, le Groupe recherche systématiquement des financements externes (Bpifrance, FUI, Europe, Régions…) et utilise le crédit d’impôt recherche (CIR). Cette année, l’ensemble des filiales du Groupe n’ont pas obtenu des crédits d’impôt recherche.
Les dépenses de R&D sont des coûts internes en quasi-totalité ; il est exceptionnel que des travaux de R&D soient sous-traités.
Les immobilisations corporelles sont principalement composées de terrains, constructions et matériels de production et sont enregistrées à leur coût d’acquisition, diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeur, selon le traitement de référence de la norme IAS 16 – Immobilisations corporelles.
Les amortissements sont calculés selon le mode linéaire au niveau des composants ayant des durées d’utilisation distinctes qui constituent les immobilisations, sans prendre en compte de valeurs résiduelles. Ces durées correspondent en général aux durées d’utilité suivantes :
Les durées d’utilité des immobilisations corporelles directement rattachées à l’activité tiennent compte des cycles de vie estimés des produits. Les durées d’utilité des immobilisations corporelles sont revues périodiquement, et peuvent être modifiées prospectivement selon les circonstances.
Les amortissements sont comptabilisés en charges de l’exercice.
Les immobilisations corporelles font l’objet de tests de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Le cas échéant, une dépréciation complémentaire est comptabilisée au compte de résultat au sein des « autres éléments du résultat opérationnel ».
(en milliers d’euros) | Terrains et constructions | Agencements | Droits d’utilisation – immobilier | Droits d’utilisation – autres | Immobilisations corporelles | Totaux |
---|---|---|---|---|---|---|
Valeurs brutes |
|
|
|
|
|
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Au 1er janvier 2024 | 7 440 | 17 590 | 11 373 | 4 465 | 18 | 40 886 |
Acquisitions | 30 | 373 | 16 | 937 | 74 | 1 430 |
Variations de périmètre | - | (55) | (1 838) | (16) | - | (1 909) |
Sorties | (247) | (3 194) | (1 202) | (400) | - | (5 043) |
Autres mouvements | 1 | 19 | 431 | 100 | (20) | 531 |
Effets des variations de change | 5 | 43 | 110 | 1 | - | 159 |
Au 31 décembre 2024 | 7 229 | 14 776 | 8 890 | 5 087 | 72 | 36 054 |
Amortissements et pertes de valeurs |
|
|
|
|
|
|
Au 1er janvier 2024 | 1 959 | 14 363 | 5 631 | 3 667 | - | 25 619 |
Dotations aux amortissements | 362 | 1 123 | 1 089 | 672 | - | 3 246 |
Variations de périmètre | (2) | (19) | (1 701) | (15) | - | (1 737) |
Pertes de valeur | - | (55) | - | - | - | (55) |
Sorties | (247) | (3 098) | (687) | (387) | - | (4 419) |
Autres mouvements | - | 1 | 1 | 2 | - | 5 |
Effets des variations de change | 5 | 39 | 102 | 1 | - | 147 |
Au 31 décembre 2024 | 2 077 | 12 354 | 4 435 | 3 940 | - | 22 806 |
Valeurs nettes |
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Au 1er janvier 2024 | 5 481 | 3 227 | 5 742 | 798 | 18 | 15 267 |
Au 31 décembre 2024 | 5 152 | 2 422 | 4 455 | 1 147 | 72 | 13 248 |
Les actifs non courants ayant une durée d’utilité indéterminée ne sont pas amortis et sont soumis à un test de dépréciation à chaque arrêté. Ces actifs correspondent aux écarts d’acquisition. Les pertes de valeur des écarts d’acquisition sont irréversibles.
Les actifs non courants ayant une durée d’utilité indéterminée sont soumis à un test de dépréciation à chaque arrêté. Les actifs non courants amortis sont soumis à un test de dépréciation lorsqu’en raison d’événements ou de circonstances particulières la recouvrabilité de leur valeur comptable est mise en doute. L’apparition de facteurs de pertes de valeur propres à certains actifs autres que des écarts d’acquisition et notamment les actifs de R&D peut être de nature à motiver un test et justifier une dépréciation de ces actifs indépendamment du test de dépréciation de l’UGT à laquelle ils étaient jusque-là rattachés. Ces facteurs de pertes de valeurs peuvent être liés soit à des facteurs internes (par exemple, évolution de l’appréciation de la Direction de la capacité de mener un projet de R&D à son terme ou du niveau des coûts nécessaires pour cela) soit à des événements externes (par exemple, évolution des perspectives commerciales liées). La somme de ces facteurs influe sur l’appréciation de la Direction, actif par actif, de l’existence d’avantages économiques futurs ou du niveau de ces avantages économiques futurs. Pour les actifs ayant subi une perte de valeur, la reprise éventuelle de la dépréciation est examinée à chaque arrêté.
Aux fins de l’évaluation d’une dépréciation, les actifs sont regroupés en unités génératrices de trésorerie (UGT) qui représentent le niveau le moins élevé générant des flux de trésorerie indépendants.
Une dépréciation est comptabilisée à concurrence de l’excédent de la valeur comptable sur la valeur recouvrable d’une UGT. La valeur recouvrable correspond au montant le plus élevé entre la juste valeur nette des coûts de vente et la valeur d’utilité, calculée selon la méthode des flux de trésorerie futurs actualisés.
Les UGT retenues dans la configuration et l’organisation actuelles du Groupe sont Systems et Products.
La réalisation de ces tests de dépréciation sur l’ensemble des actifs incorporels et corporels n’a pas conduit à constater de pertes de valeur.
La valeur d’utilité est calculée selon la méthode des flux de trésorerie futurs actualisés. Le taux d’actualisation correspond au coût moyen pondéré du capital (CMPC) calculé avec le taux des OAT à 10 ans (taux sans risque), une prime de risque de marché et un ßeta calculé en fonction du cours de l’action de la Société et de l’évolution de l’indice CAC 40. Les flux après impôts sont projetés de manière prudente sur la période de prévision de l’activité concernée (six ans) à laquelle s’ajoutent une valeur extrapolée et une valeur terminale avec une hypothèse de croissance de 2 %.
Les hypothèses opérationnelles clés retenues intègrent des hypothèses de niveau d’activité estimées prudentes. Pour l’UGT SYSTEMS, nous anticipons après 2024 un niveau d’activité en croissance (accroissement des ventes de machines du fait de l’extension de la gamme, notamment la gamme céramique et les outils d’automatisation. Les ventes de matières et les services (maintenance) sont également prévus en croissance en parallèle car liées au nombre de machines installées (il y a un effet multiplicateur, une machine installée consomme régulièrement de la matière et nécessite de la maintenance régulière). Pour l’UGT PRODUCTS, la tendance de fond dans le secteur est également à une croissance régulière. Les hypothèses de taux de rentabilité reposent notamment sur une optimisation des coûts de production et surtout pour l’UGT SYSTEMS sur une meilleure absorption des coûts fixes. Enfin, afin d’accompagner le développement des activités, il est prévu un niveau d’investissement soutenu (R&D) et un besoin en fonds de roulement maintenu à un niveau élevé perfectible.
Les taux d’actualisation calculés fin 2024 sont de 10 %, incluant des primes de risques. Les tests réalisés prennent en compte la mesure de la sensibilité des hypothèses clés (y compris opérationnelles) utilisées pour le calcul de la valeur recouvrable (taux d’actualisation de +/- 1,0 point, taux de croissance à l’infini de - 1,0 point, EBITDA de - 1,0 point). Ces mesures de sensibilité sont identiques pour chacune des UGT.
Il n’a pas été constaté de pertes de valeur des écarts d’acquisition. Le management estime qu’aucune modification raisonnablement possible des hypothèses clés utilisées pour le calcul de la valeur recouvrable ne pourrait conduire à ce que la valeur comptable d’une UGT soit significativement supérieure à sa valeur recouvrable.
Les écarts par UGT à fin 2024 et les taux d’actualisation retenus sont donc les suivants :
UGT | Écart d’acquisition | Taux d’actualisation, |
---|---|---|
Systems | 19 425 | 10 % |
Products | 19 631 | 10 % |
Total | 39 056 |
|
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Résultat net des activités poursuivies | 613 | (14 023) |
Dotations/reprises aux amortissements, provisions et pertes de valeur | 2 138 | 19 351 |
Annulation des plus et moins-values sur actions propres | (55) | - |
Charge calculée liée aux paiements en actions et assimilés | 103 | 253 |
Résultat des sociétés mises en équivalence | - | - |
Plus et moins-value de cessions | 822 | (2 621) |
Autres | (12) | 10 |
Capacité d’autofinancement avant neutralisation | 3 609 | 2 970 |
L’EBITDA courant se réconcilie avec la capacité d’autofinancement de la manière suivante :
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
EBITDA | 5 234 | 5 968 |
Annulation des plus et moins-values sur actions propres | (55) | - |
Plus et moins-value de cessions | 822 | (2 621) |
Charge calculée liée aux paiements en actions et assimilés | - | 65 |
Dotations et reprises sur actif circulant | (212) | 173 |
Autres éléments opérationnels hors dotations et reprises | (755) | (1 588) |
Résultat financier hors dotations et reprises financières | (199) | (730) |
Impôt sur le résultat | (457) | (710) |
Autres charges calculées | (769) | 2 413 |
Capacité d’autofinancement avant neutralisation | 3 609 | 2 970 |
(en milliers d’euros) | Note | Ouverture | Mouvts de périmètre | Variation exercice | Autres mouvts (1) | Écarts de conversion | Clôture |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Stocks nets |
| 6 141 | (785) | (175) | - | 70 | 5 251 |
Clients nets |
| 14 324 | (4) | (425) | (1) | 8 | 13 902 |
Actifs sur contrats |
| 65 | - | (65) | - | - | - |
Avances et acompte |
| 400 | - | (58) | - | - | 342 |
Charges constatées d’avance |
| 2 095 | (19) | 913 | - | 2 | 2 991 |
Sous-totaux | A | 23 025 | (808) | 190 | (1) | 80 | 22 486 |
Dettes fournisseurs |
| 9 425 | (94) | 473 | (1) | 9 | 9 812 |
Passifs sur contrats |
| 543 | - | (111) | - | - | 432 |
Avances et acomptes reçus |
| 368 | - | 147 | 1 | - | 516 |
Produits différés relatifs aux opérations |
| 4 353 | (286) | 1 347 | (706) | 21 | 4 729 |
Sous-totaux | B | 14 689 | (380) | 1 856 | (706) | 30 | 15 489 |
Besoin en fonds de roulement d’exploitation | C = A - B | 8 336 | (428) | (1 666) | 705 | 50 | 6 997 |
Créances fiscales et sociales |
| 4 233 | - | 197 | - | - | 4 430 |
Comptes courants |
| - | - | 246 | (246) | - | - |
Débiteurs divers |
| 351 | 2 | 11 | (12) | - | 352 |
Sous-totaux | D | 4 584 | 2 | 454 | (258) | - | 4 782 |
Dettes fiscales et sociales |
| 7 630 | (276) | (438) | - | 11 | 6 927 |
Dettes diverses et instruments dérivés |
| 118 | (11) | 230 | (487) | 178 | 28 |
Comptes courants |
| 1 | (488) | - | 488 | - | 1 |
Produits différés relatifs aux subventions et CIR |
| 282 | - | (308) | 693 | - | 667 |
Sous-totaux | E | 8 031 | (775) | (516) | 694 | 189 | 7 623 |
Autres éléments du besoin en fonds de roulement | F = D - E | (3 447) | 777 | 970 | (952) | (189) | (2 841) |
Besoin en fonds de roulement | G = C+F | 4 889 | 349 | (696) | (247) | (139) | 4 156 |
|
Besoin en fonds de roulement | 4 889 | 349 | (696) | (247) | (139) | 4 156 |
---|---|---|---|---|---|---|
Élimination de la variation | 153 | - | (192) | (1) | - | (40) |
Besoin en fonds de roulement retraité | 4 736 | 349 | (504) | (246) | (139) | 4 196 |
Les flux de trésorerie enregistrés sur la ligne « acquisitions/cessions de participations » concernent les acquisitions ou cessions de titres de filiales à l’occasion d’un changement de contrôle.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Décaissements | (200) | (1 325) |
Trésorerie de la société acquise | - | - |
Prix de cession des titres consolidés | 483 | 4 000 |
Trésorerie de la société cédée | (90) | (1) |
Totaux | 192 | 2 674 |
En 2024, le Groupe a cédé les sociétés SOLIDSCAPE et CRISTAL.
Le Groupe a également procédé au dernier versement du complément de prix lié à l’acquisition des sociétés AUDITECH INNOVATIONS (acquisitions réalisées en 2022).
En 2023, le Groupe a procédé au versement d’une partie du complément de prix lié aux acquisitions des sociétés CREABIS et AUDITECH. Le prix de cession correspond à la vente des titres de la société BIOTECH.
Les flux de trésorerie enregistrés sur la ligne « autres opérations sur le capital » concernent les acquisitions ou cessions de titres de PRODWAYS GROUP ou de sociétés contrôlées par PRODWAYS GROUP (flux qui n’ont pas pour conséquence un changement de contrôle), ainsi que les flux de trésorerie liés aux achats et ventes d’actions propres dans le cadre du contrat de liquidité de PRODWAYS GROUP.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Encaissements | - | - |
Décaissements | (560) | (55) |
Totaux | (560) | (55) |
Les actifs et passifs financiers se composent principalement des éléments suivants :
L’endettement financier brut comprend les dettes financières à long terme, les crédits à court terme et découverts bancaires.
Les passifs financiers sont principalement constitués de dettes financières courantes et non courantes contractées auprès d’établissements de crédit ainsi que d’emprunts obligataires. Ces passifs sont initialement comptabilisés à la juste valeur, de laquelle sont déduits le cas échéant des coûts de transaction directement rattachables. Ils sont ensuite évalués au coût amorti sur la base de leur taux d’intérêt effectif.
Aucun emprunt n’a été souscrit au cours de l’exercice.
Les prêts garantis par l’État mis en place en 2020 (8,4 millions d’euros au total) sont amortis sur quatre ans, en application d’avenants établis en 2021.
(en milliers d’euros) | Emprunts | Autres dettes financières diverses | Dettes | Concours bancaires | Endettement financier brut (1) |
---|---|---|---|---|---|
Au 1er janvier 2024 | 19 010 | 171 | 19 181 | 5 | 19 186 |
Nouveaux emprunts | - | - | - | 98 | 98 |
Remboursements | (4 545) | (28) | (4 573) | (5) | (4 578) |
Autres variations | (17) | - | (17) | - | (17) |
Entrées/sorties de périmètre | - | - | - | - | - |
Effets des variations de change | - | - | - | - | - |
Au 31 décembre 2024 | 14 448 | 143 | 14 591 | 98 | 14 689 |
|
Les « autres dettes financières diverses » incluent les avances remboursables encaissées par le Groupe au titre de la recherche et développement notamment. Ces avances peuvent ne pas être remboursées ou seulement partiellement en fonction du succès des opérations qui ont justifié leur octroi.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | < 1 an | > 1 an | dont ventilation des échéances à plus d’un an | ||||
1 à 2 ans | 2 à 3 ans | 3 à 4 ans | 4 à 5 ans | > 5 ans | ||||
Emprunts auprès des établissements de crédit hors RCF | 14 448 | 4 364 | 10 084 | 3 779 | 2 166 | 1 431 | 406 | 2 302 |
Autres dettes financières diverses | 143 | - | 143 | - | - | - | - | 143 |
Dettes financières long terme | 14 591 | 4 364 | 10 227 | 3 779 | 2 166 | 1 431 | 406 | 2 445 |
Concours bancaires courants | 98 | 98 | - | - | - | - | - | - |
Endettement financier brut | 14 689 | 4 462 | 10 227 | 3 779 | 2 166 | 1 431 | 406 | 2 445 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Trésorerie disponible (A) | 12 055 | 16 221 |
Concours bancaires courants (b) | 98 | 5 |
Trésorerie apparaissant au TFT (c) = (a - b) | 11 957 | 16 216 |
Endettement financier hors concours bancaires courants (d) | 14 591 | 19 181 |
Trésorerie (dette) nette (C) - (D) | (2 634) | (2 965) |
Autocontrôle | 664 | 104 |
Trésorerie (dette) nette ajustée, avant IFRS 16 | (1 970) | (2 861) |
Les dettes de loyers valorisées selon IFRS 16 ont varié comme suit :
(en milliers d’euros) | Dettes liées aux contrats de location |
---|---|
Au 1er janvier 2024 | 6 699 |
Nouveaux emprunts | 954 |
Remboursements | (1 762) |
Sortie/réévaluations et autres variations (1) | (11) |
Entrées/sorties de périmètre | (141) |
Effets des variations de change | 8 |
Au 31 décembre 2024 | 5 747 |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | < 1 an | > 1 an | dont ventilation des échéances à plus d’un an | ||||
1 à 2 ans | 2 à 3 ans | 3 à 4 ans | 4 à 5 ans | > 5 ans | ||||
Dettes de loyer selon IFRS 16 | 5 747 | 1 546 | 4 201 | 1 248 | 965 | 738 | 698 | 551 |
Les instruments financiers composés tels que les emprunts obligataires convertibles ou remboursables en actions sont comptabilisés selon les dispositions de la norme IAS 32 à savoir la comptabilisation séparée de la composante obligataire enregistrée en dette au coût amorti et de la composante action enregistrée en capitaux propres (assimilable à une vente d’options d’achat), les frais afférents à l’émission étant imputés en capitaux propres et en dettes au prorata du produit de l’émission.
Le Groupe peut utiliser, s’il l’estime nécessaire, des instruments financiers dérivés pour se couvrir contre les risques de change liés à l’exploitation. Ces risques résultent essentiellement des ventes réalisées en USD. Les flux de trésorerie futurs correspondants sont partiellement couverts par des opérations de change à terme fermes ou optionnelles. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments dérivés sont inscrits au bilan pour leur coût d’acquisition. Ils sont évalués par la suite à leur juste valeur calculée sur la base du prix du marché communiqué par les organismes financiers concernés. Le Groupe applique la comptabilisation de couverture pour ses opérations de change suivant les critères définis par la norme IFRS 9. Il s’agit de macrocouverture de change, les variations de juste valeur de l’instrument de couverture sont donc comptabilisées en résultat.
Le Groupe peut utiliser des contrats de swaps ou de cap pour gérer et couvrir opérationnellement les variations de taux d’intérêt.
Les instruments dérivés utilisés sont économiquement adossés aux échéances, aux taux et aux devises des emprunts couverts. Ces contrats impliquent l’échange de taux fixes et variables. Le différentiel d’intérêts est comptabilisé en charges ou produits financiers par contrepartie de comptes d’intérêts à recevoir ou à payer le cas échéant. Pour ces instruments de taux, le Groupe applique la comptabilité de couverture selon IFRS 9 : les instruments sont comptabilisés à leur coût d’acquisition puis réévalués à leur juste valeur à la date de clôture.
Les instruments financiers du Groupe sont affectés à la couverture de transactions futures (cash flow hedge). Ainsi, le traitement de la variation de juste valeur est le suivant :
La juste valeur des contrats de swaps est évaluée selon les techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché observables, en application d’IFRS 7.
La nouvelle norme IFRS 9 présente trois grandes classes d’actifs financiers, ceux évalués au coût amorti, ceux évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et ceux évalués à la juste valeur par le biais du résultat net. Le classement des actifs financiers se fait en fonction du modèle économique de détention de l’actif et des caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels.
Valeurs nettes (en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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Participations dans les entreprises associées | - |
|
Prêts | 186 | 221 |
Dépôts et cautionnements | 188 | 207 |
Participations non consolidées | 212 | 212 |
Autres immobilisations financières | 246 | - |
Autres actifs financiers | 832 | 640 |
Valeurs nettes (en milliers d’euros) | Ouverture | Résultat | Écarts de conversion | Variations de périmètre | Reclassement | Clôture |
---|---|---|---|---|---|---|
XD INNOVATION | 209 | - | - | - | - | 209 |
Autres | 3 | - | - | - | - | 3 |
Totaux | 212 | - | - | - | - | 212 |
Les produits et charges financiers se composent d’une part des produits et charges d’intérêts liés au coût de l’endettement financier net et d’autre part des autres produits et charges financiers.
Les charges d’intérêts correspondent au montant des intérêts comptabilisés au titre des dettes financières et les produits d’intérêts au montant des intérêts reçus sur les placements de trésorerie.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Charges d’intérêts | (402) | (265) |
Charges et produits des autres valeurs mobilières | (79) | (29) |
Charges d’intérêts des dettes de loyer | (93) | (97) |
Coût de l’endettement financier net | (574) | (391) |
Autres intérêts et produits assimilés | 99 | 2 |
Différence nette de change | 276 | (340) |
Dotations financières nettes des reprises | - | 9 |
Totaux des charges et produits financiers | (199) | (721) |
Au 31 décembre 2024, la trésorerie du Groupe s’élève à 12 millions d’euros. Le Groupe dispose par ailleurs de 2 lignes de crédit confirmées dont le montant disponible s’élève à 1,7 million d’euros à la date de clôture.
Le Groupe dispose des financements qui lui sont nécessaires, il n’y a pas de financements indispensables à l’activité qui soient en cours de négociation. Le Groupe n’a pas de financements bancaires dépendant de la notation du Groupe ni de concentration importante du risque de crédit.
Les modalités de remboursement des principaux crédits en cours en fin d’année sont les suivantes :
Emprunt (en milliers d’euros) | Taux | Montant | Capital | Date d’obtention/Échéances |
---|---|---|---|---|
CERA/CIC/LCL | 5,14 %/5,2 % | 4 917 | 3 839 | Octobre et novembre 2023/amortissable |
BNPP/CERA/LCL | 1,6 %/1,8 % | 4 387 | 2 382 | Mai et juin 2002/amortissable |
PGE BNPP/CIC/LCL | n/a | 7 200 | 3 177 | Septembre 2020/amortissable |
BNP PARIBAS | n/a | 734 | 620 | Septembre 2023/amortissable |
PGE BNPP/CA/CE/CDN | n/a | 1 200 | 136 | Mai 2020/amortissable |
CE | 1,29 % | 5 250 | 3 982 | Financement immobilier |
BNP PARIBAS | 0,57 % | 1 350 | - | 60 mensualités à partir de juillet 2018 |
Des covenants de levier (dette financière nette/EBITDA courant) sont associés à certains crédits. Ils sont tous respectés. Les principaux emprunts de PRODWAYS GROUP ainsi que les principaux emprunts de filiales peuvent inclure une clause de changement de contrôle.
D’une manière générale, la politique du Groupe en matière de gestion du risque de taux consiste à étudier au cas par cas les conventions de crédit conclues sur la base d’un taux d’intérêt variable et à apprécier, avec l’aide de ses conseils financiers extérieurs, l’opportunité de la conclusion d’instruments financiers ad hoc pour couvrir, le cas échéant, le risque de taux identifié. Le Groupe n’a pas identifié de risque de taux pour la période.
Les découverts et crédits court terme (financement du poste clients) sont conclus à des taux variables et exposent donc le Groupe au risque de fluctuation de taux. PRODWAYS GROUP a mis en place une couverture de taux pour les prêts souscrits.
La part du chiffre d’affaires réalisée en devises par les sociétés françaises du Groupe reste limitée, les sociétés du pôle Products libellant l’essentiel de leurs opérations à l’export en euros.
Le Groupe connaît des dépenses en dollars stables, qui ont été financées par des achats en dollars. L’évolution des ventes en dollars va permettre de réduire progressivement le découvert en dollars. Au-delà, le Groupe devra élaborer une politique de gestion de son risque de change plus élaborée, qui nécessitera une appréciation du risque d’évolution des cours qui sera émise par la Direction conseillée par ses banques.
L’endettement financier en devises est marginal, seules quelques filiales étrangères pouvant avoir des concours bancaires courants temporaires.
Des actions sont autodétenues par PRODWAYS GROUP (1 160 564 actions). Ces actions ont été acquises dans le cadre de contrats de liquidité ou dans le but de remettre des actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital par remboursement, l’attribution d’options d’achat d’actions aux salariés, annuler tout ou partie des actions ainsi rachetées, la remise de titres en paiement ou en échange dans le cadre d’opérations de croissance externe, la régularisation du cours de Bourse de l’action. En dehors du contrat de liquidité, PRODWAYS a procédé au cours de l’été a des achats d’actions sur le marché pour un total de 1 113 440 actions.
La valeur de marché au 31 décembre 2024 des titres auto détenus s’élève à 0,66 million d’euros.
Une évolution uniforme de 10 % du cours des actions pourrait avoir un impact sur les capitaux propres de 66,0 milliers d’euros par rapport à la situation du 31 décembre 2024.
Le reste de la trésorerie investie par le Groupe l’est en dépôts à terme.
Il n’existe pas de nantissement, garantie ou sûreté à la clôture de l’exercice 2024 autres que le nantissement d’actifs en garantie des emprunts qui ont servi à les financer.
Le Groupe bénéficie de la garantie de l’État pour les PGEs souscrits en 2020 pour un montant de 8,4 millions.
Il n’existe pas d’autre nantissement, garantie ou sûreté à la clôture de l’exercice 2024.
La charge d’impôt sur les résultats comprend l’impôt exigible et les impôts différés des sociétés consolidées.
Les impôts relatifs aux éléments reconnus directement en autres éléments du résultat global sont comptabilisés en autres éléments du résultat global et non dans le compte de résultat.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Impôts différés | 517 | 468 |
Impôt exigible | (975) | (1 178) |
Charge d’impôt | (457) | (710) |
La charge d’impôt n’inclut pas les crédits impôt recherche, classés en autres produits (voir notes 4.2 et 9.1.2), elle inclut en revanche la CVAE pour 0,1 million d’euros en 2024 et 0,1 million d’euros en 2023.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Créances d’impôt | 510 | 1 519 |
Dettes d’impôt | 52 | 135 |
Créance/(dette) d’impôt nette | 458 | 1 384 |
Les créances d’impôt sont constituées principalement de créances de crédit d’impôt recherche (0,5 million d’euros) qui n’ont pas pu être imputées sur de l’impôt à payer. La baisse s’explique par le paiement des CIR 2019 et 2020.
Conformément aux pratiques de la place et aux normes IAS 12 et IAS 20, les crédits d’impôt n’étant ni des éléments du résultat fiscal, ni calculés sur la base du résultat fiscal et n’étant pas des éléments de liquidation de l’impôt ni limités au montant de l’impôt liquidé, ils sont classés en résultat opérationnel.
Les crédits d’impôt recherche de l’exercice sont constatés au sein du résultat opérationnel courant plutôt qu’en diminution de la charge d’impôt s’ils ne sont pas générés par des dépenses de recherche et développement inscrites à l’actif du bilan consolidé. S’ils sont générés par des dépenses de recherche et développement inscrites à l’actif du bilan consolidé, les crédits d’impôt recherche sont constatés en produits différés au passif et sont constatés en produits au rythme des amortissements futurs.
La Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) est qualifiée dans les comptes d’impôt sur le résultat, cette taxe étant assise sur la valeur ajoutée. L’analyse du Groupe se base notamment sur la définition d’un impôt sur le résultat telle qu’énoncée par IAS 12 et sur une position de l’IFRIC datant de 2006 et précisant que le terme « bénéfice imposable » implique une notion de montant net plutôt que de montant brut, sans qu’il soit nécessairement identique au résultat comptable.
(en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Résultat net des activités poursuivies | 613 | (14 023) |
(Charge)/ Produit d’Impôt | (457) | (710) |
Résultat des sociétés mises en équivalence | - | - |
Résultat avant impôt | 1 070 | (13 313) |
Taux d’impôt | 25 % | 25,0 % |
Impôt théorique | (268) | 3 328 |
Éléments en rapprochement |
|
|
Déficits fiscaux de la période non activés | 37 | (807) |
Utilisation de déficits fiscaux non activés |
|
|
Réestimation des actifs d’impôt différé | - | (1 909) |
Écarts de taux (France/étranger et taux réduits) | (258) | 162 |
CVAE | (72) | (133) |
Effets impôts liés au classement comptable de la CVAE et des crédits d’impôts/ou Économie d’impôt sur CVAE et retraitement/annulation impôt théorique sur crédits d’impôts | 58 | 24 |
Dépréciation des écarts d’acquisition | - | (1 845) |
Autres différences permanentes | 46 | 470 |
(Charge)/produit net d’impôt réel | (457) | (710) |
Taux effectif d’impôt | 42,7 % | - 5,3 % |
Le taux d’impôt utilisé correspond au taux actuel de la société mère.
Les impôts différés correspondant aux différences temporelles existant entre les bases taxables et comptables des actifs et passifs consolidés sont enregistrés en appliquant la méthode du report variable. Les actifs d’impôt différé sont reconnus quand leur réalisation future apparaît probable à une date qui peut être raisonnablement déterminée.
Les allégements d’impôts futurs découlant de l’utilisation des reports fiscaux déficitaires (y compris les montants reportables de manière illimitée) ne sont reconnus que lorsque leur réalisation peut être raisonnablement anticipée.
Les principales différences temporelles sont liées aux déficits reportables, aux provisions pour retraites et autres avantages assimilés, aux autres provisions temporairement non déductibles fiscalement ainsi qu’aux frais de développement immobilisés. Les actifs et passifs d’impôts différés sont calculés en utilisant les taux d’impôts qui seront en vigueur au moment du renversement des différences temporelles.
Les actifs et passifs d’impôt différé ne sont pas actualisés et sont compensés lorsqu’ils se rapportent à une même entité fiscale et qu’ils ont des échéances identiques.
(en milliers d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Différences temporelles |
|
|
Retraites et prestations assimilées | 167 | 171 |
Frais de développement | 119 | 84 |
Droits d’utilisations | 42 | 43 |
Instruments financiers dérivés |
|
|
Justes valeurs – IFRS 3 | (1 051) | (1 092) |
Autres différences permanentes | 4 | 10 |
Sous-totaux | (719) | (784) |
Décalages temporaires et autres retraitements | 124 | (513) |
Déficits reportables | 928 | 1 138 |
Totaux | 333 | (159) |
Impôts différés passif | (101) | (161) |
Impôts différés actif | 434 | 2 |
Les déficits reportables sont activés en raison des perspectives d’imputation rapide de ces déficits. Certains actifs d’impôts différés résultant de ces activations peuvent être imputés sur la fiscalité passive en raison de la situation nette fiscale différée passive des sociétés concernées.
Déficits reportables non activés (bases en millions d’euros) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Déficits ordinaires | 36,0 | 58,0 |
Totaux | 36,0 | 58,0 |
Au 31 décembre 2024, le capital social de PRODWAYS GROUP SA s’élève à 25 811 662 euros, constitué de 51 623 324 actions de 0,5 euro de nominal chacune, totalement libérées et dont 10 355 637 actions à droit de vote double.
| Nombre cumulé d’actions | Montant du capital (en euros) |
---|---|---|
Capital au 31/12/2022 | 51 263 951 | 25 631 975,50 |
Capital au 31/12/2023 | 51 623 324 | 25 811 662,00 |
Capital au 31/12/2024 | 51 623 324 | 25 811 662,00 |
Les primes d’émission représentent la différence entre la valeur nominale des titres émis et le montant, net de frais, des apports reçus par PRODWAYS GROUP lors des émissions. Ces primes s’élèvent à 86 303 milliers d’euros.
Les réserves distribuables de la société mère (capitaux propres hors capital social et réserve légale) s’élèvent à 17 097 milliers d’euros, avant affectation du résultat 2024. Elles s’élevaient à 39 772 milliers d’euros au 31 décembre 2023, avant affectation du résultat 2023.
Aucun dividende n’a été distribué sur les exercices antérieurs.
Les achats d’actions intervenus en 2024 l’ont été dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée générale du 18 juin 2024.
Au 31 décembre 2024, PRODWAYS GROUP SA détient 47 124 actions propres dans le cadre d’un contrat de liquidité. Au 31 décembre 2023, 69 376 actions propres étaient détenues. La destination de ces actions peut être :
Le résultat par action est calculé en divisant le résultat net, part du Groupe, par la moyenne pondérée prorata temporis du nombre d’actions en circulation au cours de l’exercice, déduction faite des actions détenues en autocontrôle, en respect de la norme IAS 33.
Le résultat par action dilué prend en compte les instruments ayant un effet dilutif. Il est calculé à partir de la moyenne pondérée prorata temporis du nombre d’actions assimilables à des actions en circulation au cours de l’exercice. L’effet dilutif des options de souscription d’achat ou d’achats d’actions est calculé selon la méthode dite du rachat d’action, en prenant en compte le cours moyen de la période concernée.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Nombre moyen pondéré d’actions | 51 576 200 | 51 553 948 |
Résultat par action (en euros) | 0,01 | (0,27) |
Résultat par action des activités poursuivies (en euros) | 0,01 | (0,27) |
Actions potentielles dilutives (1) | 131 550 | 324 712 |
Résultat par action dilué (en euros) | 0,01 | (0,27) |
Résultat par action dilué des activités poursuivies (en euros) | 0,01 | (0,27) |
|
À la connaissance de la Société, il n’existe pas de nantissements d’actions PRODWAYS GROUP en cours à la date de clôture.
Le Groupe comptabilise une provision lorsqu’il a vis-à-vis d’un tiers une obligation antérieure à la date de clôture, lorsque la perte ou le passif est probable et peut être raisonnablement évalué. Au cas où cette perte ou ce passif n’est ni probable ni mesurable de façon fiable, mais demeure possible, le Groupe fait état d’un passif éventuel dans les engagements (hormis la comptabilisation du passif éventuel dans les cas d’acquisition). Les provisions sont estimées au cas par cas ou sur des bases statistiques.
Les provisions sont notamment destinées à couvrir :
Par opposition à la définition ci-dessus d’une provision, un passif éventuel est :
Dans le cadre de regroupements d’entreprises, des passifs éventuels peuvent être comptabilisés en provisions selon les critères définis par la norme IFRS 3R.
L’évolution des provisions sur l’exercice est la suivante :
(en milliers d’euros) | Provisions | Provisions | Autres provisions | Totaux |
---|---|---|---|---|
Au 1er janvier 2024 | 1 220 | 23 | 572 | 1 815 |
Dotations | 569 | - | 79 | 648 |
Utilisations | (429) | - | (512) | (941) |
Reprises | (876) | (23) | - | (899) |
Impact sur le résultat de la période | (736) | (23) | (433) | (1 192) |
Variations de périmètre | - | - | - | - |
Effets des variations de change | - | - | - | - |
Au 31 décembre 2024 | 484 | - | 139 | 623 |
Les honoraires facturés à l’ensemble des sociétés du Groupe par le collège des Commissaires aux comptes de PRODWAYS GROUP SA sont les suivants :
2024 (en milliers d’euros) | RSM | DTT | Autres cabinets | Totaux | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Commissariat aux comptes, examen des comptes | 119 | 74 % | 171 | 99 % | 5 | 100 % | 295 | 87 % |
| 58 |
| 101 |
|
|
| 159 |
|
| 61 |
| 70 |
| 5 |
| 136 |
|
Honoraires afférents à la certification de l’information en matière de durabilité | 35 | 22 % |
|
|
|
| 35 | 10 % |
Services autres que la certification des comptes et des informations en matière de durabilité | 7 | 4 % | 2 |
| - |
| 9 | 3 % |
Total | 161 | 100 % | 173- | 100 % | 5 | 100 % | 339 | 100 % |
2023 (en milliers d’euros) | RSM | DTT | Autres cabinets | Totaux | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Commissariat aux comptes, examen des comptes | 139 | 100 % | 105 | 100 % | - |
| 244 | 100 % |
| 57 |
| 57 |
| - |
| 114 |
|
| 82 |
| 48 |
| - |
| 130 |
|
Services autres que la certification des comptes | - |
| - |
| - |
| - |
|
Total | 139 | 100 % | 104 | 100 % | - |
| 243 | 100 % |
La nature des services autres que la certification des comptes rendus par le collège des Commissaires aux comptes au Groupe se compose principalement d’attestations dans le cadre de subventions.
Le Groupe est engagé dans diverses procédures contentieuses. Après examen de chaque cas et après avis de conseils, les provisions jugées nécessaires ont été, le cas échéant, constituées dans les comptes.
Les procédures en cours ne devraient pas avoir d’effets significatifs sur la situation financière, la rentabilité de l’émetteur et/ou du Groupe.
La Société n’a pas connaissance de menaces de procédures susceptibles d’avoir d’effets significatifs sur la situation financière, la rentabilité de l’émetteur et/ou du Groupe.
La société PRODWAYS ENTREPRENEUR a fusionné dans la société PRODWAYS GROUP courant janvier 2025.
Le Groupe a tenu le 10 mars 2025 une assemblée générale mixte qui a :
Il n’y a pas d’autre événement significatif intervenu entre le 31 décembre 2024 et la date du Conseil d’administration qui a procédé à l’arrêté des comptes consolidés.
Sociétés | Société mère au | % de contrôle | % d’intérêt | Méthode | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
31 décembre 2024 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Société consolidante |
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PRODWAYS GROUP SA |
| Top | Top | Top | Top | IG | IG |
Structure |
|
|
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PRODWAYS ENTREPRENEURS (1) | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
PRODWAYS 2 (1) | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
PRODWAYS CONSEIL | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
Systems |
|
|
|
|
|
|
|
3D SERVICAD | AS 3D | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
AVENAO SOLUTIONS 3D | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
DELTAMED (Allemagne) | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
PRODWAYS PRINTERS | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
PRODWAYS INC | PRODWAYS PRINTERS | 100 | NC | 100 | NC | IG | NC |
PRODWAYS MATERIALS (Allemagne) | DELTAMED | Fusion | 100 | Fusion | 100 | Fusion | IG |
PRODWAYS RAPID ADDITIVE FORGING | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
NEXTCUBE.IO | AS 3D | 64,67 | 64,67 | 64,67 | 64,67 | IG | IG |
SOLIDSCAPE (États-Unis) | PRODWAYS GROUP | Cession | 100 | Cession | 100 | Cession | IG |
Products |
|
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|
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CREABIS | INITIAL | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
CRISTAL | PRODWAYS GROUP | Cession | 100 | Cession | 100 | Cession | IG |
INITIAL | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
INTERSON PROTAC | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
PODO 3D | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
SCI CHAVANOD | PRODWAYS GROUP | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
AUDITECH INNOVATIONS | INTERSON | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
AUDITECH GmbH | INTERSON | 100 | 100 | 100 | 100 | IG | IG |
|
Exercice clos le 31 décembre 2024
A l’assemblée générale de la société PRODWAYS GROUP,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par l’assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société PRODWAYS GROUP relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du
1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Note 6.4 de l’annexe aux comptes consolidés
Dans le cadre de son développement, le Groupe a été amené à réaliser des opérations de croissance externes et à reconnaître plusieurs écarts d’acquisition.
Au 31 décembre 2024, les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan pour une valeur nette comptable de 39,1 millions d’euros, soit 40 % de l’actif. La direction s’assure lors de chaque exercice que la valeur comptable de ces écarts d’acquisition n’est pas supérieure à leur valeur recouvrable en réalisant des tests de perte de valeur. Pour les besoins de ces tests, les écarts d’acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT).
La détermination de la valeur recouvrable des UGTs repose sur des projections de flux de trésorerie futurs actualisés et requiert des jugements importants de la direction, notamment sur l’établissement des prévisions ainsi que sur le choix des taux d’actualisation et de croissance sur le long terme retenus.
Dans ce contexte, nous avons considéré l’évaluation de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition comme un point clé de l’audit, du fait de l’importance des écarts d’acquisition au bilan et de l’incidence de la dépréciation comptabilisée au compte de résultat et des incertitudes inhérentes à certains éléments et notamment à la probabilité de réalisation des prévisions entrant dans l’évaluation de la valeur recouvrable.
Nous avons effectué une revue critique des modalités d’analyse des indicateurs de perte de valeur mises en œuvre par la direction et de réalisation des tests de dépréciation.
Nos travaux ont consisté à :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans la note 6.4 de l’annexe aux comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société PRODWAYS GROUP par les statuts du 13 mars 2014 pour le cabin